Une nouvelle étape du développement touristique et industriel de la Tunisie a été franchie, avec le lancement d'un appel d'offres portant sur la construction et l'exploitation d'un nouvel aéroport international à Enfidha, situé à 75 km au Sud de Tunis.
La Tunisie compte actuellement six aéroports internationaux, dont un à Monastir et un autre à Tunis-Carthage, a proximité de la capitale. Cependant, leur capacité d'accueil est limitée et mise à mal par le nombre croissant de touristes.
L'opérateur turc Tepe Akfen Ventures (TAV) a remporté l'appel d'offres fin mars, au détriment de six autres concurrents sur les rangs, dont le canadien SNC Lavelin et l'allemand Hotchtief. Les travaux préliminaires ont déjà commencé sur le site d'une superficie de 5700 ha.
Lorsqu'il entrera en vigueur en 2009, le nouvel aéroport aura une capacité d'accueil initiale de 5 millions de passagers par an, avec un objectif à terme de 10 millions, et des vols vers quelque 200 destinations. L'aéroport entend jouer le rôle de point d'entrée aux régions d'Hammamet, de Nabeul et de Sousse, qui séduisent de plus en plus les voyageurs. L'aéroport devrait générer 67 millions de dollars en recettes annuelles.
Dans le cadre des accords conclus pour un montant global de 530 millions de dollars, TAV sera également en charge de la gestion et de l'exploitation de l'aéroport international de Monastir (170 km au sud-est de Tunis) début 2008, se substituant ainsi à l'Office public de l'aviation civile et des aéroports (OACA). Cette concession représente la deuxième plus importante opération de privatisation en Tunisie, après la vente de 35% du capital de Tunisie Telecom à Dubai Telecom pour un montant de 2,5 milliards de dollars en mars 2006. Les deux concessions portent sur une durée de 40 ans.
L'ajout de la cession des droits d'opération de l'aéroport de Monastir est la cerise sur le gâteau, supprimant ainsi toute possibilité de concurrence au nouvel établissement et assurant au nouvel opérateur un flux de revenus durant la période de construction.
La réalisation de l'aéroport fut une oeuvre de longue haleine. Si l'étude de faisabilité de l'aéroport a été bouclée dès 2001, il a fallu attendre avril 2004 pour voir le lancement du premier appel d'offres. Le projet a par la suite capoté en raison de désaccords entre l'Etat et les opérateurs en course concernant les termes et conditions de la construction de l'établissement, occasionnant le retard que l'on sait.
Le projet fut remis à plat en 2005 et simplifié. Initialement conçu pour une capacité de 30 millions de passagers, le chiffre à été revu à la baisse ainsi que les critères de conception décoration ultramodernes que le gouvernement avait inclus dans l'appel d'offres. Ces critères auraient dissuadé certains enchérisseurs et ont donc été redéfinis dans une optique plus sobre, d'autant plus que l'aéroport d'Enfidha desservira avant tout les vols charters.
Si le commencement des travaux de construction de l'aéroport était prévu pour début 2006, avec les premiers vols initialement prévus un an après, l'interminable processus de l'appel d'offres a nettement retardé les échéances.
L'aéroport n'est que l'une des pièces du mégaprojet prévu par le gouvernement dans la zone d'Enfidha en vue d'attirer les investisseurs et de créer des emplois dans la région. Sous l'égide de la compagnie de Développement industriel Enfidha Tunisie (DIET), une terrain de 2 millions de mètres carrés est en construction pour l'élaboration d'une zone d'activité industrielle et commerciale axée sur les secteurs de la production de moules, d'usinage du plastique, des composants électroniques, de l'agro-industrie, de l'agro-mécanique et de la mécanique légère.
Avoisinant l'aéroport, la construction d'un nouveau port en eaux profondes est prévue afin de soutenir le projet. Le commencement de la première phase de construction, évaluée à 380 millions de dollars, est prévu pour 2009. Lorsque les troisième et quatrième phases du projet seront achevées en 2023, le port sera doté de 3600 mètres de quais pour le transbordement de conteneurs et de 1300 mètres de jetée pour de transbordement de cargos à vrac, ce qui lui permettra d'amener à quai des navires bien plus longs que ceux que les sept ports existants peuvent accueillir.
Néanmoins, c'est le port d'Enfidha qui est le fer de lance du gouvernement dans sa campagne de promotion touristique, en vue de répercuter ses bienfaits sur l'ensemble du territoire national. L'année dernière, la Tunisie a battu tous les records en termes du nombre de visiteurs étrangers, avec 6,7 millions de voyageurs internationaux, soit une hausse de 4,5%. Selon une étude conduite par l'Organisation mondiale du tourisme, une institution spécialisée des Nations Unies, ce chiffre pourrait atteindre 7 millions en 2007.
Source: oxford business group
La Tunisie compte actuellement six aéroports internationaux, dont un à Monastir et un autre à Tunis-Carthage, a proximité de la capitale. Cependant, leur capacité d'accueil est limitée et mise à mal par le nombre croissant de touristes.
L'opérateur turc Tepe Akfen Ventures (TAV) a remporté l'appel d'offres fin mars, au détriment de six autres concurrents sur les rangs, dont le canadien SNC Lavelin et l'allemand Hotchtief. Les travaux préliminaires ont déjà commencé sur le site d'une superficie de 5700 ha.
Lorsqu'il entrera en vigueur en 2009, le nouvel aéroport aura une capacité d'accueil initiale de 5 millions de passagers par an, avec un objectif à terme de 10 millions, et des vols vers quelque 200 destinations. L'aéroport entend jouer le rôle de point d'entrée aux régions d'Hammamet, de Nabeul et de Sousse, qui séduisent de plus en plus les voyageurs. L'aéroport devrait générer 67 millions de dollars en recettes annuelles.
Dans le cadre des accords conclus pour un montant global de 530 millions de dollars, TAV sera également en charge de la gestion et de l'exploitation de l'aéroport international de Monastir (170 km au sud-est de Tunis) début 2008, se substituant ainsi à l'Office public de l'aviation civile et des aéroports (OACA). Cette concession représente la deuxième plus importante opération de privatisation en Tunisie, après la vente de 35% du capital de Tunisie Telecom à Dubai Telecom pour un montant de 2,5 milliards de dollars en mars 2006. Les deux concessions portent sur une durée de 40 ans.
L'ajout de la cession des droits d'opération de l'aéroport de Monastir est la cerise sur le gâteau, supprimant ainsi toute possibilité de concurrence au nouvel établissement et assurant au nouvel opérateur un flux de revenus durant la période de construction.
La réalisation de l'aéroport fut une oeuvre de longue haleine. Si l'étude de faisabilité de l'aéroport a été bouclée dès 2001, il a fallu attendre avril 2004 pour voir le lancement du premier appel d'offres. Le projet a par la suite capoté en raison de désaccords entre l'Etat et les opérateurs en course concernant les termes et conditions de la construction de l'établissement, occasionnant le retard que l'on sait.
Le projet fut remis à plat en 2005 et simplifié. Initialement conçu pour une capacité de 30 millions de passagers, le chiffre à été revu à la baisse ainsi que les critères de conception décoration ultramodernes que le gouvernement avait inclus dans l'appel d'offres. Ces critères auraient dissuadé certains enchérisseurs et ont donc été redéfinis dans une optique plus sobre, d'autant plus que l'aéroport d'Enfidha desservira avant tout les vols charters.
Si le commencement des travaux de construction de l'aéroport était prévu pour début 2006, avec les premiers vols initialement prévus un an après, l'interminable processus de l'appel d'offres a nettement retardé les échéances.
L'aéroport n'est que l'une des pièces du mégaprojet prévu par le gouvernement dans la zone d'Enfidha en vue d'attirer les investisseurs et de créer des emplois dans la région. Sous l'égide de la compagnie de Développement industriel Enfidha Tunisie (DIET), une terrain de 2 millions de mètres carrés est en construction pour l'élaboration d'une zone d'activité industrielle et commerciale axée sur les secteurs de la production de moules, d'usinage du plastique, des composants électroniques, de l'agro-industrie, de l'agro-mécanique et de la mécanique légère.
Avoisinant l'aéroport, la construction d'un nouveau port en eaux profondes est prévue afin de soutenir le projet. Le commencement de la première phase de construction, évaluée à 380 millions de dollars, est prévu pour 2009. Lorsque les troisième et quatrième phases du projet seront achevées en 2023, le port sera doté de 3600 mètres de quais pour le transbordement de conteneurs et de 1300 mètres de jetée pour de transbordement de cargos à vrac, ce qui lui permettra d'amener à quai des navires bien plus longs que ceux que les sept ports existants peuvent accueillir.
Néanmoins, c'est le port d'Enfidha qui est le fer de lance du gouvernement dans sa campagne de promotion touristique, en vue de répercuter ses bienfaits sur l'ensemble du territoire national. L'année dernière, la Tunisie a battu tous les records en termes du nombre de visiteurs étrangers, avec 6,7 millions de voyageurs internationaux, soit une hausse de 4,5%. Selon une étude conduite par l'Organisation mondiale du tourisme, une institution spécialisée des Nations Unies, ce chiffre pourrait atteindre 7 millions en 2007.
Source: oxford business group