Un avion Airbus A320 de la compagnie aérienne US Airways transportant une centaine de personnes s'est abîmé dans la rivière Hudson près de l'aéroport de New York La Guardia, et flotte sur les eaux glacées. Tous les passagers et membres d’équipage sont sains et saufs.
Les 148 passagers et les 5 à 6 membres d'équipage de l'Airbus 320 qui s'est abîmé jeudi dans le fleuve Hudson à New York, ont pu évacuer l’avion sains et saufs, a indiqué une porte-parole de l'Administration de l'aviation civile (FAA).
Les 148 passagers et les 5 à 6 membres d'équipage de l'Airbus 320 qui s'est abîmé jeudi dans le fleuve Hudson à New York, ont pu évacuer l’avion sains et saufs, a indiqué une porte-parole de l'Administration de l'aviation civile (FAA).
Selon une porte-parole de la FAA, l'aviation civile américaine, Laura Brown, le vol 1549 d'US Airways venait de décoller de l'aéroport LaGuardia à destination de Charlotte en Caroline du Nord quand l'accident s'est produit. Selon elle, des oiseaux pourraient être à l'origine de la chute de l'appareil, un Airbus A320.
L’amerrissage est une manoeuvre extrêmement délicate que le pilote n’exécute que « s’il n’y a aucune autre option viable possible », explique à l’AFP François Grangier, commandant de bord instructeur et expert en enquête-accident. C’était le cas à New York, où la densité urbaine est telle que seuls l’Hudson ou l’Atlantique offrent un espace dégagé de toute construction. Dans ces circonstances, « le hasard a fait que tout était réuni sur cet accident pour que ça se passe le mieux possible », poursuit-il.
D’abord, le pilote : cet ancien de l’US Air Force de 57 ans, aujourd’hui célébré en héros, est aussi instructeur et expert en accidents aériens. Il est donc au fait « des accidents en général, et des atterrissages d’urgence et amerrissages en particulier », remarque M. Grangier. « Il savait ce qu’il pouvait faire d’une manière extrêmement rapide et quasiment sans réfléchir ».
« Tous les pilotes n’auraient pas pu en faire autant », confirme Patrick Magisson, pilote d’A320 chez Air France, d’autant que les pilotes ne sont « pas entraînés » pour l’éventualité peu probable où les deux réacteurs tombent en panne.
L’amerrissage est une manoeuvre extrêmement délicate que le pilote n’exécute que « s’il n’y a aucune autre option viable possible », explique à l’AFP François Grangier, commandant de bord instructeur et expert en enquête-accident. C’était le cas à New York, où la densité urbaine est telle que seuls l’Hudson ou l’Atlantique offrent un espace dégagé de toute construction. Dans ces circonstances, « le hasard a fait que tout était réuni sur cet accident pour que ça se passe le mieux possible », poursuit-il.
D’abord, le pilote : cet ancien de l’US Air Force de 57 ans, aujourd’hui célébré en héros, est aussi instructeur et expert en accidents aériens. Il est donc au fait « des accidents en général, et des atterrissages d’urgence et amerrissages en particulier », remarque M. Grangier. « Il savait ce qu’il pouvait faire d’une manière extrêmement rapide et quasiment sans réfléchir ».
« Tous les pilotes n’auraient pas pu en faire autant », confirme Patrick Magisson, pilote d’A320 chez Air France, d’autant que les pilotes ne sont « pas entraînés » pour l’éventualité peu probable où les deux réacteurs tombent en panne.
Les circonstances se sont avérées ensuite « très favorables », poursuit M. Grangier. L’amerrissage a ainsi eu lieu de jour, sans houle ni vent, sur une surface assez grande et avec des secours à proximité.
Le pilote a pu monter à une altitude de 3.000 pieds (environ 1.000 mètres), ce qui lui a laissé le temps de prendre les bonnes décisions, de réduire sa vitesse et de se mettre face au vent.
Par ailleurs, il s’agissait d’un vol court, entre l’aéroport de New York-La Guardia et Charlotte (Caroline du Nord). L’avion, sans doute peu chargé en bagages et dont les réservoirs n’étaient pas pleins, a pu flotter plus facilement.
Le fait que l’avion flotte n’est pas en soi un miracle. Lors de la certification des avions de transport, « le constructeur doit démontrer qu’après un amerrissage forcé, l’avion peut flotter pendant un temps suffisant pour permettre l’évacuation des passagers », souligne-t-on à la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).
Mais « cette démonstration ne s’appuie Évidemment pas sur un essai réel, et il est donc fait l’hypothèse que l’équipage sera en mesure de poser l’avion sur l’eau sans dégât important, ce qui peut nécessiter une certaine habileté du pilote », ajoute-t-on de même source.
Les autorités américaines célèbrent aujourd’hui la compétence et le courage du pilote mais elles occultent leur part de responsabilité, juge par ailleurs Patrick Grangier.
« Aujourd’hui, l’aéroport de La Guardia est totalement responsable de la présence de ces oiseaux, qui n’auraient pas dû être là » et qui sont certainement à l’origine de la défaillance des moteurs, affirme-t-il, en regrettant que les aéroports ne fassent pas le nécessaire pour que les volatiles soient effarouchés efficacement.
Plus de 200 personnes ont été tuées depuis 1988 à cause d'une collision entre des oiseaux et un avion.
Plus de 5.000 cas de collisions ont été rapportés par l'US Air Force en 2007, selon le comité bird strike américain spécialiste de la question.
Depuis 1912, «90 avions civils ont été perdus dans le monde» à cause d'une collision avec un oiseau, selon un dossier de la DGAC française de décembre 2008.
Le 8 novembre 2008, un Boeing 737 de la compagnie Ryanair effectue
un atterrissage d'urgence à Rome, ses deux moteurs ayant ingéré des étourneaux. Parmi les 166 passagers et 6 membres d'équipage, 10 reçoivent des soins médicaux.
Le 2 avril 2001, un Boeing 767 d’American Airlines percute des canards sauvages après avoir décollé de Roissy. Ces oiseaux d’un kilo perforent l’avant de l’appareil et pénètrent dans le poste d’équipage, contraignant l’avion dépressurisé à se reposer à Roissy.
Le pilote a pu monter à une altitude de 3.000 pieds (environ 1.000 mètres), ce qui lui a laissé le temps de prendre les bonnes décisions, de réduire sa vitesse et de se mettre face au vent.
Par ailleurs, il s’agissait d’un vol court, entre l’aéroport de New York-La Guardia et Charlotte (Caroline du Nord). L’avion, sans doute peu chargé en bagages et dont les réservoirs n’étaient pas pleins, a pu flotter plus facilement.
Le fait que l’avion flotte n’est pas en soi un miracle. Lors de la certification des avions de transport, « le constructeur doit démontrer qu’après un amerrissage forcé, l’avion peut flotter pendant un temps suffisant pour permettre l’évacuation des passagers », souligne-t-on à la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).
Mais « cette démonstration ne s’appuie Évidemment pas sur un essai réel, et il est donc fait l’hypothèse que l’équipage sera en mesure de poser l’avion sur l’eau sans dégât important, ce qui peut nécessiter une certaine habileté du pilote », ajoute-t-on de même source.
Les autorités américaines célèbrent aujourd’hui la compétence et le courage du pilote mais elles occultent leur part de responsabilité, juge par ailleurs Patrick Grangier.
« Aujourd’hui, l’aéroport de La Guardia est totalement responsable de la présence de ces oiseaux, qui n’auraient pas dû être là » et qui sont certainement à l’origine de la défaillance des moteurs, affirme-t-il, en regrettant que les aéroports ne fassent pas le nécessaire pour que les volatiles soient effarouchés efficacement.
Plus de 200 personnes ont été tuées depuis 1988 à cause d'une collision entre des oiseaux et un avion.
Plus de 5.000 cas de collisions ont été rapportés par l'US Air Force en 2007, selon le comité bird strike américain spécialiste de la question.
Depuis 1912, «90 avions civils ont été perdus dans le monde» à cause d'une collision avec un oiseau, selon un dossier de la DGAC française de décembre 2008.
Le 8 novembre 2008, un Boeing 737 de la compagnie Ryanair effectue
un atterrissage d'urgence à Rome, ses deux moteurs ayant ingéré des étourneaux. Parmi les 166 passagers et 6 membres d'équipage, 10 reçoivent des soins médicaux.
Le 2 avril 2001, un Boeing 767 d’American Airlines percute des canards sauvages après avoir décollé de Roissy. Ces oiseaux d’un kilo perforent l’avant de l’appareil et pénètrent dans le poste d’équipage, contraignant l’avion dépressurisé à se reposer à Roissy.