Plus de 16 millions de dollars, c’est ce qu’a coûté à Air Algérie l’immobilisation de l’un de ses Airbus sur le tarmac de l’aéroport Charles-de-Gaulle Paris, du 12 au 22 octobre derniers.
Il s’agit du vol AH1002 Alger-Paris du 12 octobre dernier. Quelques heures avant, l’Airbus avait fait 6 heures de vol entre Djeddah et Alger. Aucun problème technique n’avait été signalé jusque-là pour cet avion dont le moteur avait déjà au compteur 89 000 heures de vol. Avec à bord près de 180 passagers, l’A330/200 a redécollé vers Paris, et c’est en phase d’atterrissage que l’équipage a senti de petites vibrations. Plus de peur que de mal. Toutefois, il a décidé de ne prendre aucun risque et de vérifier d’où venait le problème. Trois mécaniciens ont été envoyés d’Alger.
Le problème étant vraisemblablement trop “sérieux”, une autre équipe a été dépêchée sur Paris. Cette fois-ci, ce n’est pas moins de huit mécaniciens chevronnés à qui la direction de la compagnie a confié cette mission. Selon le P-DG d’Air Algérie Mr Abdelwahid Bouabdallah , les Français n’ont pas été très coopératifs ; en plus des problèmes de visa, les techniciens ont eu beaucoup de mal à trouver une place dans le hangar de l’aéroport pour démonter le moteur. Au final, il s’est avéré qu’il était impossible pour l’Airbus de redécoller avec ce moteur et il a été demandé d’urgence à Alger d’en envoyer un neuf. Ce qui était a priori facile puisque dans les hangars d’Air Algérie, deux moteurs étaient disponibles. Restait le transport vers Paris.
Il s’agit du vol AH1002 Alger-Paris du 12 octobre dernier. Quelques heures avant, l’Airbus avait fait 6 heures de vol entre Djeddah et Alger. Aucun problème technique n’avait été signalé jusque-là pour cet avion dont le moteur avait déjà au compteur 89 000 heures de vol. Avec à bord près de 180 passagers, l’A330/200 a redécollé vers Paris, et c’est en phase d’atterrissage que l’équipage a senti de petites vibrations. Plus de peur que de mal. Toutefois, il a décidé de ne prendre aucun risque et de vérifier d’où venait le problème. Trois mécaniciens ont été envoyés d’Alger.
Le problème étant vraisemblablement trop “sérieux”, une autre équipe a été dépêchée sur Paris. Cette fois-ci, ce n’est pas moins de huit mécaniciens chevronnés à qui la direction de la compagnie a confié cette mission. Selon le P-DG d’Air Algérie Mr Abdelwahid Bouabdallah , les Français n’ont pas été très coopératifs ; en plus des problèmes de visa, les techniciens ont eu beaucoup de mal à trouver une place dans le hangar de l’aéroport pour démonter le moteur. Au final, il s’est avéré qu’il était impossible pour l’Airbus de redécoller avec ce moteur et il a été demandé d’urgence à Alger d’en envoyer un neuf. Ce qui était a priori facile puisque dans les hangars d’Air Algérie, deux moteurs étaient disponibles. Restait le transport vers Paris.
Mr Abdelwahid Bouabdallah, PDG d'Air Algérie
Avec ses 2,80 m de diamètre, il a fallu à Mr Bouabdallah carrément prendre attache avec l’ANP (Armée Nationale Populaire). Cette dernière a mis à sa disposition un Iliouchine pour transporter le moteur vers la France. L’avion militaire étant très “bruyant”, il lui était impossible d’atterrir à Charles-de-Gaulle, et c’est donc à Châteauroux (150 kilomètres de Paris) qu’il a dû déposer le moteur. Les tracasseries ne se sont pas arrêtées là puisqu’il fallait régler encore une fois le problème de transport du moteur pour ainsi le monter sur l’Airbus. C’est mercredi passé, aux environs de 21h et après une “absence” de dix jours, que le A330/220 a atterri sur le tarmac de Houari-Boumediene.
Le moteur défaillant va être renvoyé en Écosse chez General Electric, le fabricant de ce modèle, il donnera son hypothèse concernant le problème survenu. Avec un peu de chance, la compagnie Air Algérie pourra demander des indemnisations au fabriquant s'il s'agit d'un défaut de fabrication. Il est, néanmoins nécessaire de signaler qu’un moteur neuf en moyenne coûte 16 millions de dollars.
Le moteur défaillant va être renvoyé en Écosse chez General Electric, le fabricant de ce modèle, il donnera son hypothèse concernant le problème survenu. Avec un peu de chance, la compagnie Air Algérie pourra demander des indemnisations au fabriquant s'il s'agit d'un défaut de fabrication. Il est, néanmoins nécessaire de signaler qu’un moteur neuf en moyenne coûte 16 millions de dollars.