air algerie
Le monopole que détient la compagnie Air Algérie sur les lignes intérieures en Algérie restera de rigueur, du moins jusqu'à l'année 2009. Sur cette question, le ministre des Transports Algérien M.Mohamed Maghlaoui, s'est montré catégorique en laissant entendre qu'aucune autre exploitation du ciel algérien par un quelconque opérateur privé ne sera de mise «avant la restructuration de la compagnie Air Algérie» a-t-il affirmé. En sus, il mettra l'accent sur la performance de la compagnie Air Algérie, en particulier en termes de rentabilité financière. «Cette compagnie est loin d'être en faillite puisqu'elle a réalisé, successivement, des bénéfices au courant des années 2004, 2005 et même en 2006» a indiqué M.Maghlaoui sans souffler mot du chiffre d'affaires de l'entreprise.
Cependant, et c'est là la raison fondamentale justifiant le renvoi jusqu'à l'après- 2009 de l'ouverture du ciel algérien au privé, il s'agit de la phase de réorganisation et de restructuration dont fait l'objet Air Algérie. Il est attendu, croit-on savoir de cette mutation, la modernisation d'Air Algérie au niveau de ces équipements ainsi qu'une meilleure performance de son personnel navigant.
Ces deux objectifs, recherchés à travers la stratégie de restructuration, obéissent notamment à la logique de mieux préparer l'entreprise Air Algérie à faire face aux «affres» de la concurrence au moment où le créneau du transport aérien serait investi par des investisseurs privés. Néanmoins, et si la restructuration d'Air Algérie s'avère ainsi inévitable pour assurer l'avenir de l'entreprise, il n'en demeure pas moins que cette opération risque de déplaire, voire de causer la colère de beaucoup parmi son effectif dont un nombre considérable est d'ores et déjà menacé de licenciement.
Dans le même ordre d'idées, le Ministre soulignera qu'Air Algérie souffre d'un sureffectif qui freine son développement. Ce sureffectif est estimé, par le ministre, à 2400 employés dont le départ sera négocié selon les normes avec le syndicat. Même s'il ne dit pas sur quoi seront axées ces négociations, il semble certain que ces pourparlers n'auront d'autres raisons d'avoir lieu à l'exception de la prise en charge socio-professionnelle des travailleurs qui seront mis à la porte. Ce dégraissage est dicté par l'impératif de restructurer Air Algérie en vue de son entrée en Bourse prochainement, explique-t-il.
De plus, le seul problème pour cette compagnie, qui a rajeuni sa flotte (3,5 ans moyenne), est qu'elle n'arrive pas à offrir des prestations de service de qualité. «Le problème majeur d'Air Algérie demeure les retards de vols liés à la maintenance ou à l'équipage» a, ainsi, reconnu le ministre des Transports, tout en affirmant que les pouvoirs publics s'attellent, actuellement, à étudier davantage l'origine de ces retards préjudiciables à la compagnie et surtout à y remédier progressivement.
A la question de savoir si la gestion de la nouvelle aérogare d'Alger par des Français n'était pas une atteinte à la souveraineté nationale, M.Maghlaoui a expliqué que dans chaque aéroport, il existe une partie dite de souveraineté (douane, police...) et une partie commerciale qui est gérée par des étrangers comme cela se passe dans tous les pays du monde.
Cette expérience est positive et elle sera renouvelée pour le métro d'Alger, par exemple, ou pour toutes infrastructures nouvelles pour lesquelles l'Algérie n'a pas encore d'expertise en matière de gestion, a répondu M.Maghlaoui.
Au sujet des 160 pilotes algériens formés par la défunte Khalifa Airways, le ministre des Transports a rappelé que l'Algérie a déboursé 16 millions d'euros pour permettre à ces pilotes de terminer leurs études en Jordanie, alors que ce n'était pas son rôle. De son avis, ces pilotes en question «savaient tous que la fin des études ne garantissait pas l'emploi» a indiqué M.Maghlaoui, soulignant qu'une cinquantaine ont été recrutés par Air Algérie et les autres seront certainement réintégrés au fur et à mesure du développement du secteur aérien dans les années à venir.
Source: lexpressiondz
Cependant, et c'est là la raison fondamentale justifiant le renvoi jusqu'à l'après- 2009 de l'ouverture du ciel algérien au privé, il s'agit de la phase de réorganisation et de restructuration dont fait l'objet Air Algérie. Il est attendu, croit-on savoir de cette mutation, la modernisation d'Air Algérie au niveau de ces équipements ainsi qu'une meilleure performance de son personnel navigant.
Ces deux objectifs, recherchés à travers la stratégie de restructuration, obéissent notamment à la logique de mieux préparer l'entreprise Air Algérie à faire face aux «affres» de la concurrence au moment où le créneau du transport aérien serait investi par des investisseurs privés. Néanmoins, et si la restructuration d'Air Algérie s'avère ainsi inévitable pour assurer l'avenir de l'entreprise, il n'en demeure pas moins que cette opération risque de déplaire, voire de causer la colère de beaucoup parmi son effectif dont un nombre considérable est d'ores et déjà menacé de licenciement.
Dans le même ordre d'idées, le Ministre soulignera qu'Air Algérie souffre d'un sureffectif qui freine son développement. Ce sureffectif est estimé, par le ministre, à 2400 employés dont le départ sera négocié selon les normes avec le syndicat. Même s'il ne dit pas sur quoi seront axées ces négociations, il semble certain que ces pourparlers n'auront d'autres raisons d'avoir lieu à l'exception de la prise en charge socio-professionnelle des travailleurs qui seront mis à la porte. Ce dégraissage est dicté par l'impératif de restructurer Air Algérie en vue de son entrée en Bourse prochainement, explique-t-il.
De plus, le seul problème pour cette compagnie, qui a rajeuni sa flotte (3,5 ans moyenne), est qu'elle n'arrive pas à offrir des prestations de service de qualité. «Le problème majeur d'Air Algérie demeure les retards de vols liés à la maintenance ou à l'équipage» a, ainsi, reconnu le ministre des Transports, tout en affirmant que les pouvoirs publics s'attellent, actuellement, à étudier davantage l'origine de ces retards préjudiciables à la compagnie et surtout à y remédier progressivement.
A la question de savoir si la gestion de la nouvelle aérogare d'Alger par des Français n'était pas une atteinte à la souveraineté nationale, M.Maghlaoui a expliqué que dans chaque aéroport, il existe une partie dite de souveraineté (douane, police...) et une partie commerciale qui est gérée par des étrangers comme cela se passe dans tous les pays du monde.
Cette expérience est positive et elle sera renouvelée pour le métro d'Alger, par exemple, ou pour toutes infrastructures nouvelles pour lesquelles l'Algérie n'a pas encore d'expertise en matière de gestion, a répondu M.Maghlaoui.
Au sujet des 160 pilotes algériens formés par la défunte Khalifa Airways, le ministre des Transports a rappelé que l'Algérie a déboursé 16 millions d'euros pour permettre à ces pilotes de terminer leurs études en Jordanie, alors que ce n'était pas son rôle. De son avis, ces pilotes en question «savaient tous que la fin des études ne garantissait pas l'emploi» a indiqué M.Maghlaoui, soulignant qu'une cinquantaine ont été recrutés par Air Algérie et les autres seront certainement réintégrés au fur et à mesure du développement du secteur aérien dans les années à venir.
Source: lexpressiondz