A défaut d’un retour sur un investissement à l’horizon trois ans, comme l’a promis son président Hassan Bensalah à la veille de son démarrage opérationnel en mai 2009, la compagnie marocaine low cost Air Arabia Maroc a plutôt consommé près des trois quarts de son capital à l’issue de son troisième exercice fiscal et a dû se tourner vers ses actionnaires pour éviter l’asphyxie.
En effet, cette joint-venture créée par des privés marocains (Groupe Bensalah et Financecom) précédemment actionnaires de l’ex-compagnie Regional Airlines et deux investisseurs du Moyen-Orient, en l’occurrence Air Arabia Group et le bahreïni Ithmar Bank, vient de procéder à une opération accordéon destinée à nettoyer son haut bilan plombé par des pertes cumulées de 270 MDH.
Ainsi, le capital a été ramené, dans un premier temps, de 370 MDH à 100 MDH par absorption des pertes antérieures. Dans la foulée, les actionnaires ont injecté 124,6 MDH, ce qui a hissé par la suite le capital à 224,6 MDH. C’était impératif pour rétablir les équilibres financiers, en améliorant les ratios d’endettement mais aussi pour redonner un second souffle à un transporteur aérien qui a souffert de la détérioration de la conjoncture touristique et l’exacerbation du ciel aérien, totalement ouvert et très concurrentiel, au cours des deux derniers exercices. Ce qui l’avait poussé, par exemple, à supprimer plusieurs dessertes non rentables comme les liaisons reliant les villes marocaines Casablanca, Fès et Oujda à l’aéroport de Roissy Paris Charles de Gaulle
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En effet, cette joint-venture créée par des privés marocains (Groupe Bensalah et Financecom) précédemment actionnaires de l’ex-compagnie Regional Airlines et deux investisseurs du Moyen-Orient, en l’occurrence Air Arabia Group et le bahreïni Ithmar Bank, vient de procéder à une opération accordéon destinée à nettoyer son haut bilan plombé par des pertes cumulées de 270 MDH.
Ainsi, le capital a été ramené, dans un premier temps, de 370 MDH à 100 MDH par absorption des pertes antérieures. Dans la foulée, les actionnaires ont injecté 124,6 MDH, ce qui a hissé par la suite le capital à 224,6 MDH. C’était impératif pour rétablir les équilibres financiers, en améliorant les ratios d’endettement mais aussi pour redonner un second souffle à un transporteur aérien qui a souffert de la détérioration de la conjoncture touristique et l’exacerbation du ciel aérien, totalement ouvert et très concurrentiel, au cours des deux derniers exercices. Ce qui l’avait poussé, par exemple, à supprimer plusieurs dessertes non rentables comme les liaisons reliant les villes marocaines Casablanca, Fès et Oujda à l’aéroport de Roissy Paris Charles de Gaulle
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