Air France a annoncé mardi la réouverture la ligne Paris-Tripoli à partir de la fin mars. La ligne avait été fermée après l'attentat contre un avion du transporteur UTA en 1989. Air France desservira Tripoli à partir du 29 mars au départ de l'aéroport parisien de Roissy-Charles de Gaulle, d'abord quatre fois par semaine, puis cinq à partir du 6 juin.
Tripoli sera desservie par des Airbus A320 d'une capacité de 150 sièges. Cette nouvelle liaison s'ajoute aux six vols hebdomadaires déjà exploités par KLM (qui constitue depuis 2004 avec la compagnie française le groupe Air France-KLM) entre Amsterdam et Tripoli.
Après la levée en 2003 de l'embargo contre la Libye, des compagnies aériennes européennes comme Lufthansa, British Airways et KLM, avaient déjà repris des vols vers Tripoli. Le 19 septembre 1989, un avion DC10 de la compagnie UTA, rachetée par la suite par Air France, reliant Brazzaville (Congo) à Paris via N'Djaména (Tchad), avait été visé par un attentat coûtant la vie à 170 personnes. Cet acte avait conduit à un gel des liens entre Paris et Tripoli, qui avait été désigné comme responsable de l'attentat par une enquête française. En 2004, les deux pays avaient finalement signé un accord sur l'indemnisation des familles des victimes.
Tripoli sera desservie par des Airbus A320 d'une capacité de 150 sièges. Cette nouvelle liaison s'ajoute aux six vols hebdomadaires déjà exploités par KLM (qui constitue depuis 2004 avec la compagnie française le groupe Air France-KLM) entre Amsterdam et Tripoli.
Après la levée en 2003 de l'embargo contre la Libye, des compagnies aériennes européennes comme Lufthansa, British Airways et KLM, avaient déjà repris des vols vers Tripoli. Le 19 septembre 1989, un avion DC10 de la compagnie UTA, rachetée par la suite par Air France, reliant Brazzaville (Congo) à Paris via N'Djaména (Tchad), avait été visé par un attentat coûtant la vie à 170 personnes. Cet acte avait conduit à un gel des liens entre Paris et Tripoli, qui avait été désigné comme responsable de l'attentat par une enquête française. En 2004, les deux pays avaient finalement signé un accord sur l'indemnisation des familles des victimes.