La stratégie "zéro covid" de Hong Kong paralyse l'industrie aéronautique de la ville et "tue" Cathay Pacific, a déclaré aux médias locaux Qatar Airways, actionnaire majeur de la compagnie aérienne locale.
Qatar Airways est le troisième plus grand actionnaire de Cathay, avec une participation de 9,6 % achetée pour 5,16 milliards de dollars hongkongais (661 millions de dollars) en 2017.
"Vous ne pouvez pas fermer le secteur de l'aviation parce que quelqu'un a été infecté en arrivant dans l'avion de quelqu'un d'autre", a-t-il déclaré au South China Morning Post.
Suivant l'exemple de Pékin, Hong Kong a maintenu des mesures de quarantaine et des restrictions de voyage parmi les plus strictes au monde, ce qui a permis à la ville de rester exempte de coronavirus mais isolée au niveau international.
Selon les règles de Hong Kong, si une compagnie aérienne fait venir trop de passagers infectés sur une route donnée, elle est interdite de vol sur cette route pendant deux semaines. Ces règles ont été renforcées par crainte du variant Omicron, dont la ville a enregistré 14 cas jusqu'à présent.
Au début du mois, l'AFP a rapporté que Cathay a été frappée par une vague de démissions de pilotes, les employés invoquant l'épuisement et un ressentiment croissant.
Certains vols de Cathay fonctionnent selon un système de "boucle fermée" qui oblige les pilotes à passer des semaines à faire la navette entre les bulles de l'avion et celles de l'hôtel pour éviter de déclencher la quarantaine à leur retour.
Le géant mondial de la livraison FedEx a déclaré le mois dernier qu'il allait transférer ses pilotes à l'étranger et fermer sa base à Hong Kong, en invoquant les politiques anti-covid de la ville.
Qatar Airways est le troisième plus grand actionnaire de Cathay, avec une participation de 9,6 % achetée pour 5,16 milliards de dollars hongkongais (661 millions de dollars) en 2017.
"Vous ne pouvez pas fermer le secteur de l'aviation parce que quelqu'un a été infecté en arrivant dans l'avion de quelqu'un d'autre", a-t-il déclaré au South China Morning Post.
Suivant l'exemple de Pékin, Hong Kong a maintenu des mesures de quarantaine et des restrictions de voyage parmi les plus strictes au monde, ce qui a permis à la ville de rester exempte de coronavirus mais isolée au niveau international.
Selon les règles de Hong Kong, si une compagnie aérienne fait venir trop de passagers infectés sur une route donnée, elle est interdite de vol sur cette route pendant deux semaines. Ces règles ont été renforcées par crainte du variant Omicron, dont la ville a enregistré 14 cas jusqu'à présent.
Au début du mois, l'AFP a rapporté que Cathay a été frappée par une vague de démissions de pilotes, les employés invoquant l'épuisement et un ressentiment croissant.
Certains vols de Cathay fonctionnent selon un système de "boucle fermée" qui oblige les pilotes à passer des semaines à faire la navette entre les bulles de l'avion et celles de l'hôtel pour éviter de déclencher la quarantaine à leur retour.
Le géant mondial de la livraison FedEx a déclaré le mois dernier qu'il allait transférer ses pilotes à l'étranger et fermer sa base à Hong Kong, en invoquant les politiques anti-covid de la ville.