La reprise du travail a été décidée pour le même jour, sauf que son application entrera en vigueur lundi prochain, quoique le renouement avec l¹activité a démarré vendredi matin. Les négociations continuaient vendredi après-midi sur la faisabilité de quelques décisions convenues lors des pénibles négociations qui ont duré deux semaines.
Après six mois de grève, les mécaniciens (ils n¹avaient pas tous suivis le mouvement) ont décidé de reprendre le travail au cours d¹une réunion marathon, tenue jeudi, qui a duré de 17H à 23 H.
La réunion a entériné les décisions prises par les délégués du personnel avec la direction de la RAM.
Deux points essentiels figuraient à l¹ordre du jour des pourparlers, obtenus grâce à des médiations, notamment celle de l¹Association des pilotes de ligne et du syndicat UMT. Ils ont concerné les 7 mécaniciens licenciés. Un consensus a été trouvé pour que ces licenciés soient traduits devant le Conseil de discipline de la RAM. Hier après-midi, un premier cas a été examiné et l¹opération reprendra lundi. Les autres cas suivront. Les licenciés ont le droit de se défendre en présence de délégués du personnel. Un premier cas a été réintégré suite à son passage, il y a deux semaines, devant cette instance.
Le second point est relatif à la revendication de paiement des jours de grève. La RAM a été intraitable sur ce point. «Il n¹est pas question de payer un seul jour de grève, sinon ceux qui travaillent auront le droit à faire la grève pour la grève», affirme un responsable de la compagnie.
Cependant, conformément aux engagements pris officiellement par la RAM, des efforts ont été consentis pour venir en aide aux grévistes qui ont des difficultés financières (scolarité des enfants, crédits, fête du mouton, etc).
Reprise programmée
Les dossiers sont traités individuellement et une équipe d¹une dizaine de cadres de la RAM reçoit les doléances. Des avances sur salaire sont versés à ceux qui le désirent, «conformément à la politique sociale» de la RAM. La couverture sociale pour les soins médicaux a été remise en place.
Pour les grévistes qui avaient contracté des crédits de la compagnie, il a été permis de rééchelonner les échéances, suite à la grève qui a duré six mois.
S¹agissant des deux responsables syndicalistes mutés, ces derniers devront regagner le lieu d¹affectation décidé à la fin du mois de juin.
Par ailleurs, une grande partie des grévistes sera mise en congé pour mettre un terme au reliquat de congé annuel cumulé afin d¹organiser le retour au travail.
Ceux qui vont reprendre le travail devront toutefois bénéficier d¹une requalification, après un semestre d¹inactivité professionnelle.
Après six mois de grève, les mécaniciens (ils n¹avaient pas tous suivis le mouvement) ont décidé de reprendre le travail au cours d¹une réunion marathon, tenue jeudi, qui a duré de 17H à 23 H.
La réunion a entériné les décisions prises par les délégués du personnel avec la direction de la RAM.
Deux points essentiels figuraient à l¹ordre du jour des pourparlers, obtenus grâce à des médiations, notamment celle de l¹Association des pilotes de ligne et du syndicat UMT. Ils ont concerné les 7 mécaniciens licenciés. Un consensus a été trouvé pour que ces licenciés soient traduits devant le Conseil de discipline de la RAM. Hier après-midi, un premier cas a été examiné et l¹opération reprendra lundi. Les autres cas suivront. Les licenciés ont le droit de se défendre en présence de délégués du personnel. Un premier cas a été réintégré suite à son passage, il y a deux semaines, devant cette instance.
Le second point est relatif à la revendication de paiement des jours de grève. La RAM a été intraitable sur ce point. «Il n¹est pas question de payer un seul jour de grève, sinon ceux qui travaillent auront le droit à faire la grève pour la grève», affirme un responsable de la compagnie.
Cependant, conformément aux engagements pris officiellement par la RAM, des efforts ont été consentis pour venir en aide aux grévistes qui ont des difficultés financières (scolarité des enfants, crédits, fête du mouton, etc).
Reprise programmée
Les dossiers sont traités individuellement et une équipe d¹une dizaine de cadres de la RAM reçoit les doléances. Des avances sur salaire sont versés à ceux qui le désirent, «conformément à la politique sociale» de la RAM. La couverture sociale pour les soins médicaux a été remise en place.
Pour les grévistes qui avaient contracté des crédits de la compagnie, il a été permis de rééchelonner les échéances, suite à la grève qui a duré six mois.
S¹agissant des deux responsables syndicalistes mutés, ces derniers devront regagner le lieu d¹affectation décidé à la fin du mois de juin.
Par ailleurs, une grande partie des grévistes sera mise en congé pour mettre un terme au reliquat de congé annuel cumulé afin d¹organiser le retour au travail.
Ceux qui vont reprendre le travail devront toutefois bénéficier d¹une requalification, après un semestre d¹inactivité professionnelle.