«Aujourd'hui, Air Sénégal International a cessé d'opérer et a dû arrêter tous ses vols», indique un communiqué de la RAM rendu public vendredi matin à Dakar.
Cette fin d'exploitation «est la conséquence inévitable de la situation créée par la partie sénégalaise qui a pris, malgré les multiples mises en garde de Royal Air Maroc, des décisions qui ont nui à l'existence même de sa compagnie nationale, à l'emploi du personnel et aux facilités de déplacement de ses passagers», selon la même source.
Toutefois, «au nom de l'amitié séculaire qui lie les deux pays», la RAM affirme maintenir sa proposition de «feuille de route» pour un désengagement «progressif et concerté» d'ASI et la présentera à nouveau devant une commission mixte qui vient «enfin» d'être convoquée par la partie sénégalaise pour le 29 avril.
Cette proposition constitue, selon la compagnie marocaine, la «seule plate-forme» devant permettre la concrétisation de la volonté de l'Etat du Sénégal de prendre le contrôle de sa compagnie nationale dans les meilleures conditions, tout en garantissant sa survie et son développement.
ASI avait été créée en novembre 2000 avec un capital de 10,858 millions d'euros, détenus à raison de 51 pc par la RAM et 49% par l'Etat du Sénégal.
Enumérant les raisons qui ont provoqué l'arrêt des activités de sa filiale sénégalaise, la RAM déplore que l'Etat du Sénégal a adopté depuis 2004 une attitude «inexplicable d'animosité déclarée» envers Air Sénégal International, en lui retirant l'activité d'assistance au sol, ainsi que les répercussions «catastrophiques» de l'annonce par l'Etat du Sénégal de sa décision unilatérale de prendre le contrôle de sa compagnie nationale, «toujours non concrétisée à ce jour».
L'éviction «abusive» d'ASI de l'opération de pèlerinage 2008 a, quant à elle, fait subir à cette compagnie un préjudice financier «très lourd qui a fragilisé davantage sa situation financière», et les procédures judiciaires engagées par l'Etat du Sénégal, et en particulier la saisie des comptes d'Air Sénégal International, ont provoqué la «réticence» des loueurs d'avions, réduisant ainsi la flotte à deux appareils, et empêché la compagnie de payer les fournisseurs, «la menant inexorablement vers la situation actuelle de cessation de paiement», ajoute la RAM.
Le tribunal de Dakar a condamné récemment la RAM à continuer à gérer ASI et désigné un expert pour effectuer un audit de la compagnie maroco-sénégalaise.
La RAM avait exprimé en son temps sa «surprise» de recevoir une telle assignation en justice, mettant en garde contre ses conséquences sur la survie d'Air Sénégal.
«Tous ces actes illustrent clairement la démarche négative constante de la partie sénégalaise qui a conduit son pavillon national vers l'échec actuel», déplore la RAM rappelant le projet d'accord qu'elle avait soumis aux autorités sénégalaises et comportant des propositions «généreuses» pour assurer la survie de leur compagnie nationale.
Le partenaire sénégalais, selon la compagnie marocaine, «a non seulement opposé un silence absolu sur ce projet, mais a privilégié la voie de la confrontation judiciaire à la recherche du dialogue».
La RAM assure avoir déployé «tous» les efforts nécessaires en vue d'éviter cette «triste fin qui met en péril l'emploi de plus de 500 salariés».
Par ailleurs, la RAM va prendre en charge le rerouting, dans la limite de ses moyens et de ses capacités.
Cette fin d'exploitation «est la conséquence inévitable de la situation créée par la partie sénégalaise qui a pris, malgré les multiples mises en garde de Royal Air Maroc, des décisions qui ont nui à l'existence même de sa compagnie nationale, à l'emploi du personnel et aux facilités de déplacement de ses passagers», selon la même source.
Toutefois, «au nom de l'amitié séculaire qui lie les deux pays», la RAM affirme maintenir sa proposition de «feuille de route» pour un désengagement «progressif et concerté» d'ASI et la présentera à nouveau devant une commission mixte qui vient «enfin» d'être convoquée par la partie sénégalaise pour le 29 avril.
Cette proposition constitue, selon la compagnie marocaine, la «seule plate-forme» devant permettre la concrétisation de la volonté de l'Etat du Sénégal de prendre le contrôle de sa compagnie nationale dans les meilleures conditions, tout en garantissant sa survie et son développement.
ASI avait été créée en novembre 2000 avec un capital de 10,858 millions d'euros, détenus à raison de 51 pc par la RAM et 49% par l'Etat du Sénégal.
Enumérant les raisons qui ont provoqué l'arrêt des activités de sa filiale sénégalaise, la RAM déplore que l'Etat du Sénégal a adopté depuis 2004 une attitude «inexplicable d'animosité déclarée» envers Air Sénégal International, en lui retirant l'activité d'assistance au sol, ainsi que les répercussions «catastrophiques» de l'annonce par l'Etat du Sénégal de sa décision unilatérale de prendre le contrôle de sa compagnie nationale, «toujours non concrétisée à ce jour».
L'éviction «abusive» d'ASI de l'opération de pèlerinage 2008 a, quant à elle, fait subir à cette compagnie un préjudice financier «très lourd qui a fragilisé davantage sa situation financière», et les procédures judiciaires engagées par l'Etat du Sénégal, et en particulier la saisie des comptes d'Air Sénégal International, ont provoqué la «réticence» des loueurs d'avions, réduisant ainsi la flotte à deux appareils, et empêché la compagnie de payer les fournisseurs, «la menant inexorablement vers la situation actuelle de cessation de paiement», ajoute la RAM.
Le tribunal de Dakar a condamné récemment la RAM à continuer à gérer ASI et désigné un expert pour effectuer un audit de la compagnie maroco-sénégalaise.
La RAM avait exprimé en son temps sa «surprise» de recevoir une telle assignation en justice, mettant en garde contre ses conséquences sur la survie d'Air Sénégal.
«Tous ces actes illustrent clairement la démarche négative constante de la partie sénégalaise qui a conduit son pavillon national vers l'échec actuel», déplore la RAM rappelant le projet d'accord qu'elle avait soumis aux autorités sénégalaises et comportant des propositions «généreuses» pour assurer la survie de leur compagnie nationale.
Le partenaire sénégalais, selon la compagnie marocaine, «a non seulement opposé un silence absolu sur ce projet, mais a privilégié la voie de la confrontation judiciaire à la recherche du dialogue».
La RAM assure avoir déployé «tous» les efforts nécessaires en vue d'éviter cette «triste fin qui met en péril l'emploi de plus de 500 salariés».
Par ailleurs, la RAM va prendre en charge le rerouting, dans la limite de ses moyens et de ses capacités.