Quelques heures après lachute près de Sotchi de l'Airbus A320 de la compagnie aménienne Armaviaqui assurait la liaison Erevan-Sotchi et s'est abîmé en mer Noire dansla nuit de mardi à mercredi sans laisser de survivants, près de 500secouristes étaient mobilisés sur les lieux de la catastrophe.
Quarante-six corps de passagers avaient été retrouvés en début d'après-midi, selon le procureur de la région. Lessecouristes cherchaient aussi à retrouver les boîtes noires quipourraient confirmer les causes de l'accident, dû à de "mauvaisesconditions météorologiques" et à une "mauvaise visibilité", selon lesautorités russes et l'Aviation civile arménienne.
Les sauveteurs étaient engagés dans une course contre la montre, lesforts courants marins entraînant vers le fond corps et débris, alorsque les recherches sont aussi compliquées par une pluie abondante etune mer houleuse.
Selon le ministère russe desSituations d'urgence, une vingtaine de bateaux, notamment militaires,s'activaient à quelque cinq kilomètres de Sotchi, la principale stationbalnéaire de Russie, où l'avion a disparu.
Un minisous-marin télécommandé de recherche en profondeur, une sonde sonar etune équipe de plongeurs ont été envoyés par avion spécial de Moscou.
Unequinzaine de débris, dont la queue de l'appareil, ont été remontés à lasurface. Les secouristes ont découvert sur les lieux du crash unegrosse tache d'huile et de nombreux fragments du fuselage, des bagagesainsi que des gilets de sauvetage que les passagers n'avaient pasendossés.
En début d'après-midi, les premièresfamilles de victimes sont arrivées à Sotchi en provenance d'Erevan pouridentifier les corps de leurs proches.
"Ils ne nous disent rien, tout ce que je sais, c'est que j'ai perdumes enfants", déclarait une femme en pleurs interrogée par la chaîne detélévision NTV à l'aéroport de Sotchi où elle devait accueillir safamille.
A l'aéroport d'Erevan, à quelque 600 km de Sotchi, l'annonce de la catastrophe a été accueillie par des cris d'hystérie.
"Mamanétait dans l'avion. Elle allait rendre visite à ses soeurs qu'ellen'avait pas vues depuis 15 ans", dit un adolescent, Apet Tatevosian."Nous avions convenu qu'elle appellerait. Quand elle n'a pas appelé, jeme suis inquiété et j'ai appelé nos proches à Sotchi qui m'ont apprisla nouvelle", a-t-il ajouté.
"J'ai perdu ma nièce. Elle habite Sotchi et elle était venue nous rendre visite à Erevan", a dit un homme, Andranig Avetisian.
L'A320transportait 113 personnes dont huit membres d'équipage et six enfants.Selon une liste de noms rendue publique à l'aéroport d'Erevan, parmiles passagers figuraient 85 Arméniens, 26 Russes, un Géorgien et unUkrainien.
Il a disparu des écrans radars des contrôleurs aériens russes vers02H15 locales (22H15 GMT). Ceux-ci ont indiqué par la suite n'avoirreçu aucun message de détresse de la part des pilotes.
L'équipagea dans un premier temps renoncé au dernier moment à atterrir à Adler,l'aéroport de la grande station balnéaire russe de Sotchi.
Lespilotes ont ensuite envisagé de retourner à Erevan à cause de lamauvaise visibilité, puis, informés par l'aéroport d'une éclaircie, onttenté une deuxième approche avant de s'écraser, a affirmé le directeurcommercial adjoint d'Armavia Andreï Agatjanov.
L'Airbusétait en "excellent état", selon l'Aviation civile arménienne qui aprécisé que l'appareil avait été entièrement démonté, vérifié puisremonté en avril
Quarante-six corps de passagers avaient été retrouvés en début d'après-midi, selon le procureur de la région. Lessecouristes cherchaient aussi à retrouver les boîtes noires quipourraient confirmer les causes de l'accident, dû à de "mauvaisesconditions météorologiques" et à une "mauvaise visibilité", selon lesautorités russes et l'Aviation civile arménienne.
Les sauveteurs étaient engagés dans une course contre la montre, lesforts courants marins entraînant vers le fond corps et débris, alorsque les recherches sont aussi compliquées par une pluie abondante etune mer houleuse.
Selon le ministère russe desSituations d'urgence, une vingtaine de bateaux, notamment militaires,s'activaient à quelque cinq kilomètres de Sotchi, la principale stationbalnéaire de Russie, où l'avion a disparu.
Un minisous-marin télécommandé de recherche en profondeur, une sonde sonar etune équipe de plongeurs ont été envoyés par avion spécial de Moscou.
Unequinzaine de débris, dont la queue de l'appareil, ont été remontés à lasurface. Les secouristes ont découvert sur les lieux du crash unegrosse tache d'huile et de nombreux fragments du fuselage, des bagagesainsi que des gilets de sauvetage que les passagers n'avaient pasendossés.
En début d'après-midi, les premièresfamilles de victimes sont arrivées à Sotchi en provenance d'Erevan pouridentifier les corps de leurs proches.
"Ils ne nous disent rien, tout ce que je sais, c'est que j'ai perdumes enfants", déclarait une femme en pleurs interrogée par la chaîne detélévision NTV à l'aéroport de Sotchi où elle devait accueillir safamille.
A l'aéroport d'Erevan, à quelque 600 km de Sotchi, l'annonce de la catastrophe a été accueillie par des cris d'hystérie.
"Mamanétait dans l'avion. Elle allait rendre visite à ses soeurs qu'ellen'avait pas vues depuis 15 ans", dit un adolescent, Apet Tatevosian."Nous avions convenu qu'elle appellerait. Quand elle n'a pas appelé, jeme suis inquiété et j'ai appelé nos proches à Sotchi qui m'ont apprisla nouvelle", a-t-il ajouté.
"J'ai perdu ma nièce. Elle habite Sotchi et elle était venue nous rendre visite à Erevan", a dit un homme, Andranig Avetisian.
L'A320transportait 113 personnes dont huit membres d'équipage et six enfants.Selon une liste de noms rendue publique à l'aéroport d'Erevan, parmiles passagers figuraient 85 Arméniens, 26 Russes, un Géorgien et unUkrainien.
Il a disparu des écrans radars des contrôleurs aériens russes vers02H15 locales (22H15 GMT). Ceux-ci ont indiqué par la suite n'avoirreçu aucun message de détresse de la part des pilotes.
L'équipagea dans un premier temps renoncé au dernier moment à atterrir à Adler,l'aéroport de la grande station balnéaire russe de Sotchi.
Lespilotes ont ensuite envisagé de retourner à Erevan à cause de lamauvaise visibilité, puis, informés par l'aéroport d'une éclaircie, onttenté une deuxième approche avant de s'écraser, a affirmé le directeurcommercial adjoint d'Armavia Andreï Agatjanov.
L'Airbusétait en "excellent état", selon l'Aviation civile arménienne qui aprécisé que l'appareil avait été entièrement démonté, vérifié puisremonté en avril