La compagnie aérienne nationale poursuit sa politique de développement de partenariats industriels dans le domaine des services de maintenance aéronautique avec de grands groupes internationaux. Après avoir opéré un joint-venture en juin 1999, (la société Snecma Morocco Engines Services (SMES)) avec le groupe aéronautique français Snecma Services, puis fondé en 2002 avec Labinal et Boeing (Matis Aerospace), Royal Air Maroc récidive en signant un accord de partenariat pour la constitution d'un troisième joint-venture de ce type avec EADS Sogerma services. Cette dernière, filiale à 98 % du groupe EADS, est le propriétaire de EADS Maroc Aviation, créée depuis 1951. Selon la compagnie aérienne nationale, cette alliance avec l'un des leaders mondiaux en termes d'expertise et de compétences dans le domaine de la maintenance et des services techniques aéronautiques, s'inscrit dans le cadre de son plan stratégique de développer des partenariats avec de grands groupes internationaux.
Jusque-là, les deux partenariats que la RAM a développés avec les groupes internationaux dans le domaine industriel se limitaient à Casablanca. Cette fois-ci, le joint-venture qui naîtra de son partenariat avec le groupe français installera ses bases sur la plate-forme de la première destination touristique du royaume. «S'inscrivant dans le programme visant à atteindre 10 millions de touristes à l'horizon 2010, ce centre permettra d'offrir une large gamme de services aptes à répondre à la croissance du transport aérien sur le Maroc, et particulièrement sur la plate-forme touristique de Marrakech, dans le cadre du processus de libéralisation du secteur», indique un communiqué de la compagnie aérienne nationale.
Dans ce sens d'ailleurs, des travaux de rénovation et d'extension viennent d'avoir lieu à l'aéroport Ménara de Marrakech. Aujourd'hui, il n'a rien à envier à celui de Casablanca et fait partie du club des millionnaires (les aéroports qui reçoivent plus d'un million de passagers par an). Il est le deuxième après celui de l'aéroport Mohammed V de Casablanca. Ses capacités de trafic dépassent les deux millions, depuis la fin les travaux qui y ont été entrepris. Pour rappel, quelques 80 nouveaux avions sont nécessaires pour accompagner la vision stratégique 2010 des 10 millions de touristes.
Au-delà de ce partenariat, d'aucuns estiment que ce rapprochement aurait un lien avec l'acquisition par la RAM de quatre appareils Airbus A321 qui seront livrés au mois de novembre prochain. Quoi qu'il en soit Abdellah Sbaï, vice-président d'Airbus région Afrique du Nord et Moyen-Orient, n'avait pas caché dans un entretien à La Gazette du Maroc, l'ambition de la firme aéronautique européenne de développer un partenariat similaire à celui que Boeing a noué avec la RAM à travers leur société commune, Matis Aerospace. Et de rappeler qu'au niveau industriel, une sous-traitance Airbus avait déjà vu le jour au Maroc, il y a une dizaine d'années.
Pour rappel, d'une valeur de près de 10 millions de dirhams en 1998, la sous-traitance auprès de EADS Maroc Aviation sur les programmes Airbus a été multipliée par six en 2002, atteignant 60 millions de dirhams. En quatre ans, la contribution de l'activité sous-traitance Airbus au chiffre d'affaires global de la société est passée de 17 à 45 % l'année dernière, le poste cabine à forte valeur ajoutée, ayant enregistré la plus forte croissance. Pour les années à venir, la tendance se confirme avec un carnet de commandes en activités s'échelonnant jusqu'en 2005. Quoi de plus normal diront d'autres.
En effet, Arnaud Lagardère qui a succédé à son père Jean-Luc Lagardère (décédé il y a un peu plus d'un mois) à la tête de leur empire familial, est devenu de facto président de EADS, fonction qu'occupait son papa. Or, EADS est l'actionnaire majoritaire d'Airbus à hauteur de 80 %.
Jusque-là, les deux partenariats que la RAM a développés avec les groupes internationaux dans le domaine industriel se limitaient à Casablanca. Cette fois-ci, le joint-venture qui naîtra de son partenariat avec le groupe français installera ses bases sur la plate-forme de la première destination touristique du royaume. «S'inscrivant dans le programme visant à atteindre 10 millions de touristes à l'horizon 2010, ce centre permettra d'offrir une large gamme de services aptes à répondre à la croissance du transport aérien sur le Maroc, et particulièrement sur la plate-forme touristique de Marrakech, dans le cadre du processus de libéralisation du secteur», indique un communiqué de la compagnie aérienne nationale.
Dans ce sens d'ailleurs, des travaux de rénovation et d'extension viennent d'avoir lieu à l'aéroport Ménara de Marrakech. Aujourd'hui, il n'a rien à envier à celui de Casablanca et fait partie du club des millionnaires (les aéroports qui reçoivent plus d'un million de passagers par an). Il est le deuxième après celui de l'aéroport Mohammed V de Casablanca. Ses capacités de trafic dépassent les deux millions, depuis la fin les travaux qui y ont été entrepris. Pour rappel, quelques 80 nouveaux avions sont nécessaires pour accompagner la vision stratégique 2010 des 10 millions de touristes.
Au-delà de ce partenariat, d'aucuns estiment que ce rapprochement aurait un lien avec l'acquisition par la RAM de quatre appareils Airbus A321 qui seront livrés au mois de novembre prochain. Quoi qu'il en soit Abdellah Sbaï, vice-président d'Airbus région Afrique du Nord et Moyen-Orient, n'avait pas caché dans un entretien à La Gazette du Maroc, l'ambition de la firme aéronautique européenne de développer un partenariat similaire à celui que Boeing a noué avec la RAM à travers leur société commune, Matis Aerospace. Et de rappeler qu'au niveau industriel, une sous-traitance Airbus avait déjà vu le jour au Maroc, il y a une dizaine d'années.
Pour rappel, d'une valeur de près de 10 millions de dirhams en 1998, la sous-traitance auprès de EADS Maroc Aviation sur les programmes Airbus a été multipliée par six en 2002, atteignant 60 millions de dirhams. En quatre ans, la contribution de l'activité sous-traitance Airbus au chiffre d'affaires global de la société est passée de 17 à 45 % l'année dernière, le poste cabine à forte valeur ajoutée, ayant enregistré la plus forte croissance. Pour les années à venir, la tendance se confirme avec un carnet de commandes en activités s'échelonnant jusqu'en 2005. Quoi de plus normal diront d'autres.
En effet, Arnaud Lagardère qui a succédé à son père Jean-Luc Lagardère (décédé il y a un peu plus d'un mois) à la tête de leur empire familial, est devenu de facto président de EADS, fonction qu'occupait son papa. Or, EADS est l'actionnaire majoritaire d'Airbus à hauteur de 80 %.