Depuis le premier Sommet de la Terre de Stockholm en 1992, notre perception des impacts néfastes du réchauffement climatique a changé. Nous sommes passés de l’inconscience alliée à la performance économique, à la prise de conscience que ce réchauffement constituera un problème pour les générations futures, enfin à une réelle et universelle prise de conscience d’une nouvelle donne climatique.
La question du changement climatique s’impose de façon urgente, le danger est devenu immédiat et les effets du réchauffement climatique se font cruellement sentir.
La question du changement climatique s’impose de façon urgente, le danger est devenu immédiat et les effets du réchauffement climatique se font cruellement sentir.
Un constat alarmant
Ce sont les pays du sud, injustice supplémentaire, qui en sont les premières victimes. Injustice d’autant plus criante que la moitié des émissions de gaz à effets de serre relève uniquement de 5 pays industrialisés. Avec 4% seulement d’émissions de gaz à effet de serre, l’Afrique serait cependant la plus touchée par le réchauffement climatique et les effets de la hausse des températures sur la désertification et la dégradation des terres sont alarmants.
Les crises climatiques sans précédent induisent des inégalités, des crises sociales, des tragédies humaines illustrées par un afflux croissant de réfugiés, des désordres planétaires violents, de préjudices, d’injustices et de désespoirs générateurs de violences et d’extrémismes. Plus de 53 millions de réfugiés fuient les guerres, les effets du réchauffement climatique et la pauvreté.
La question climatique fragilise davantage notre humanité, induit la diminution et même la disparition d’espèces animales et accroit la menace sur les ressources naturelles liée par ailleurs à une démographie galopante.
Depuis 1970, la « journée du dépassement », jour où nous atteignons et commençons donc à dépasser la limite de consommation de nos richesses, de nos ressources animales et végétales, ne cesse d’arriver de plus en plus tôt. Les pays doivent faire en sorte que les enjeux climatiques et environnementaux ne se heurtent davantage au développement des échanges, du commerce et de la croissance.
Le changement climatique est classé en tête des risques mondiaux majeurs en termes d’impact négatifs sur l’économie mondiale. Il est au centre des politiques spatiales, des programmes spatiaux et des programmes de développement durable de l’ONU.
Les crises climatiques sans précédent induisent des inégalités, des crises sociales, des tragédies humaines illustrées par un afflux croissant de réfugiés, des désordres planétaires violents, de préjudices, d’injustices et de désespoirs générateurs de violences et d’extrémismes. Plus de 53 millions de réfugiés fuient les guerres, les effets du réchauffement climatique et la pauvreté.
La question climatique fragilise davantage notre humanité, induit la diminution et même la disparition d’espèces animales et accroit la menace sur les ressources naturelles liée par ailleurs à une démographie galopante.
Depuis 1970, la « journée du dépassement », jour où nous atteignons et commençons donc à dépasser la limite de consommation de nos richesses, de nos ressources animales et végétales, ne cesse d’arriver de plus en plus tôt. Les pays doivent faire en sorte que les enjeux climatiques et environnementaux ne se heurtent davantage au développement des échanges, du commerce et de la croissance.
Le changement climatique est classé en tête des risques mondiaux majeurs en termes d’impact négatifs sur l’économie mondiale. Il est au centre des politiques spatiales, des programmes spatiaux et des programmes de développement durable de l’ONU.
Des données satellites pour le climat
Les données satellites précises en quasi-temps réel aident les gouvernements à suivre l’évolution de plusieurs ODD (Objectifs de Développement Durable) du Programme onusien 2030 .
Les satellites d’observation de la terre contribuent pleinement à une foule d’applications utiles notamment pour une gestion durable des forêts, des océans, de l’eau, de l’agriculture indispensables à la sûreté et à la sécurité alimentaires et à la nutrition. Utiles également pour la météorologie et la lutte contre les changements climatiques et ses dérèglements catastrophiques extrêmes qui constituent l’un des problèmes de plus en plus pressants pour l’Humanité, notamment contre la sécheresse et la désertification en Afrique.
L’Afrique en tant que continent le plus vulnérable est le plus dépendant de l’espace et les satellites sont particulièrement utiles dans les régions isolées de ce continent.
Si l’apport du spatial est sans équivalent pour comprendre le climat, suivre ses évolutions et ses dérèglements, il l’est aussi pour contrôler les engagements internationaux pris en vue de maîtriser ces derniers, en particulier au lendemain de l’Accord de Paris sur le climat grâce aux « satellites policiers ». D’autant que la concrétisation des ambitions devient aléatoire malgré les alertes des experts sur la montée du péril climatique sans cesse réitérées lors des diverses Conférences de l’ONU sur le climat et depuis des décennies par le renommé GIEC, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat dont les rapports dénoncent l’irresponsabilité de nos dirigeants et industriels, les déforestations, la pollution océanique, les atteintes aux écosystèmes, etc.
Les satellites d’observation de la terre contribuent pleinement à une foule d’applications utiles notamment pour une gestion durable des forêts, des océans, de l’eau, de l’agriculture indispensables à la sûreté et à la sécurité alimentaires et à la nutrition. Utiles également pour la météorologie et la lutte contre les changements climatiques et ses dérèglements catastrophiques extrêmes qui constituent l’un des problèmes de plus en plus pressants pour l’Humanité, notamment contre la sécheresse et la désertification en Afrique.
L’Afrique en tant que continent le plus vulnérable est le plus dépendant de l’espace et les satellites sont particulièrement utiles dans les régions isolées de ce continent.
Si l’apport du spatial est sans équivalent pour comprendre le climat, suivre ses évolutions et ses dérèglements, il l’est aussi pour contrôler les engagements internationaux pris en vue de maîtriser ces derniers, en particulier au lendemain de l’Accord de Paris sur le climat grâce aux « satellites policiers ». D’autant que la concrétisation des ambitions devient aléatoire malgré les alertes des experts sur la montée du péril climatique sans cesse réitérées lors des diverses Conférences de l’ONU sur le climat et depuis des décennies par le renommé GIEC, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat dont les rapports dénoncent l’irresponsabilité de nos dirigeants et industriels, les déforestations, la pollution océanique, les atteintes aux écosystèmes, etc.
Les satellites fournissent une mine d’informations météorologiques au service des prévisionnistes, ce qui représente en réalité environ 90% de leurs données.
Les données et informations satellitaires contribuent ainsi pleinement au développement durable et sont précieuses pour la formulation et la mise en œuvre de politiques environnementales plus efficaces et celle de programmes d’action dans le cadre d’une coopération internationale plus étroite relatifs à la planification et à la gestion des ressources naturelles. Avec les satellites de nouvelle génération peu chers qui fournissent une image de plus en plus fiable et précise, le spatial devient un outil incontournable d’aide à la décision en la matière.
Dans ce contexte, l’engagement du Maroc en faveur de l'agenda climatique international, est marqué par diverses initiatives : l’accueil de la COP 22 à Marrakech, la décision de réduire de 42% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, l’adoption en mars 2021 d’un nouvel objectif de financement collectif pour l'après 2025 afin de « soutenir les efforts communs et préserver la crédibilité et la durabilité de l'action climatique », selon Le ministre Affaires Etrangères, M. Nasser Bourita, le projet d’irrigation IRRISAT doté du label SCO international et qui vise à mettre en place face à un contexte climatique et hydrologique extrêmement fragile un système d'aide à l'optimisation de l'eau d'irrigation grâce aux données satellitaires, et plus récemment l’adhésion du Maroc au Space Climate Observatory (SCO), consortium international qui fournit des outils pour étudier et surveiller les impacts du changement climatique au niveau local en combinant les données d'observations satellitaires avec d'autres sources.
Les données et informations satellitaires contribuent ainsi pleinement au développement durable et sont précieuses pour la formulation et la mise en œuvre de politiques environnementales plus efficaces et celle de programmes d’action dans le cadre d’une coopération internationale plus étroite relatifs à la planification et à la gestion des ressources naturelles. Avec les satellites de nouvelle génération peu chers qui fournissent une image de plus en plus fiable et précise, le spatial devient un outil incontournable d’aide à la décision en la matière.
Dans ce contexte, l’engagement du Maroc en faveur de l'agenda climatique international, est marqué par diverses initiatives : l’accueil de la COP 22 à Marrakech, la décision de réduire de 42% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, l’adoption en mars 2021 d’un nouvel objectif de financement collectif pour l'après 2025 afin de « soutenir les efforts communs et préserver la crédibilité et la durabilité de l'action climatique », selon Le ministre Affaires Etrangères, M. Nasser Bourita, le projet d’irrigation IRRISAT doté du label SCO international et qui vise à mettre en place face à un contexte climatique et hydrologique extrêmement fragile un système d'aide à l'optimisation de l'eau d'irrigation grâce aux données satellitaires, et plus récemment l’adhésion du Maroc au Space Climate Observatory (SCO), consortium international qui fournit des outils pour étudier et surveiller les impacts du changement climatique au niveau local en combinant les données d'observations satellitaires avec d'autres sources.
Les assauts du changement climatique illustrés par un mois de juillet exceptionnellement chaud, des incendies, des inondations et autres phénomènes climatiques extrêmes, la pandémie de virus nouveaux, en parallèle du retour des Etats Unis autour de la table des négociations sur le climat et l’implication en hausse des acteurs privés devraient faire de la COP 26 reportée en novembre 2021 à Glasgow, un évènement majeur de suivi de la mise en œuvre de l’Accord sur le climat et du respect des principes de justice climatique et du droit à un environnement sain.
Alors même que le dernier rapport du GIEC démontre que nous ne réduisons pas suffisamment nos émissions de gaz à effet de serre et que le réchauffement risque de dépasser 3 °C avec des effets irréversibles pour l'humanité.
Alors même que le dernier rapport du GIEC démontre que nous ne réduisons pas suffisamment nos émissions de gaz à effet de serre et que le réchauffement risque de dépasser 3 °C avec des effets irréversibles pour l'humanité.