Depuis quatre ans, ils attendent ce procès. Il s'agit de dix plaignants qui ont tous en commun d’être tombés malades entre le 6 et le 7 avril 2019 victimes d’une intoxication alimentaire par une salmonelle après avoir mangé un plateau repas à bord d’un avion Air Algérie.
L'histoire est racontée par Inès Anane, 36 ans, sur Le Courrier de l'Atlas. elle se trouvait le 6 avril 2019 à bord d’un avion Air Algérie entre Alger et Paris. Une fois chez elle, elle ressent des douleurs abdominales. Des analyses ont montré qu’elle a contracté une salmonellose.
Le lendemain, 7 avril 2019, elle lance un appel sur les réseaux sociaux. Plus d’une quarantaine de personnes lui répondent : tous ont voyagé avec Air Algérie entre le 6 et le 7 avril 2019 et souffrent des mêmes symptômes : fièvres, crampes abdominales, vomissements, diarrhées… Elle réussit à convaincre une dizaine d’entre eux de mener une action en justice.
Le procès qui se déroule à Bobigny dans la banlieue de la capitale française a commencé par l'écoute de l'avocat des parties civiles devant trois juges :"je rappelle que les plaignants ne se connaissaient pas entre eux, ce qui exclut qu’ils auraient pu manger ensemble avant ... un de mes clients a même perdu jusqu’à 8 kilos". L'avocat a précisé que ses clients veulent juste que la compagnie assume.
Pour Air Algérie, "l’origine de l’infection est toujours inconnue". L'avocate de la compagnie ajoute que puisque "l’immense majorité des passagers de ce jour-là n’est pas tombée malade, Air Algérie ne peut donc être tenue responsable de ces intoxications alimentaires". "Tous les passagers mangent des repas, boivent de l’eau avant d’embarquer sur nos vols".
L'avocat des parties civiles a demandé pour chacun de ses clients 10 000 euros pour préjudice physique, 2 000 pour préjudice d’angoisse et 1 000 euros pour préjudice moral. La décision des juges sera rendue le 21 février prochain.
L'histoire est racontée par Inès Anane, 36 ans, sur Le Courrier de l'Atlas. elle se trouvait le 6 avril 2019 à bord d’un avion Air Algérie entre Alger et Paris. Une fois chez elle, elle ressent des douleurs abdominales. Des analyses ont montré qu’elle a contracté une salmonellose.
Le lendemain, 7 avril 2019, elle lance un appel sur les réseaux sociaux. Plus d’une quarantaine de personnes lui répondent : tous ont voyagé avec Air Algérie entre le 6 et le 7 avril 2019 et souffrent des mêmes symptômes : fièvres, crampes abdominales, vomissements, diarrhées… Elle réussit à convaincre une dizaine d’entre eux de mener une action en justice.
Le procès qui se déroule à Bobigny dans la banlieue de la capitale française a commencé par l'écoute de l'avocat des parties civiles devant trois juges :"je rappelle que les plaignants ne se connaissaient pas entre eux, ce qui exclut qu’ils auraient pu manger ensemble avant ... un de mes clients a même perdu jusqu’à 8 kilos". L'avocat a précisé que ses clients veulent juste que la compagnie assume.
Pour Air Algérie, "l’origine de l’infection est toujours inconnue". L'avocate de la compagnie ajoute que puisque "l’immense majorité des passagers de ce jour-là n’est pas tombée malade, Air Algérie ne peut donc être tenue responsable de ces intoxications alimentaires". "Tous les passagers mangent des repas, boivent de l’eau avant d’embarquer sur nos vols".
L'avocat des parties civiles a demandé pour chacun de ses clients 10 000 euros pour préjudice physique, 2 000 pour préjudice d’angoisse et 1 000 euros pour préjudice moral. La décision des juges sera rendue le 21 février prochain.