rafale
C'était l'un des contrats du siècle dans le secteur de l'armement. Il est aujourd'hui menacé. C'est du moins ce que l'Arabie saoudite veut faire croire. Ryad laisse en effet dire qu'elle pourrait renoncer à un contrat d'achat de 72 chasseurs Eurofighter Typhoon si la Grande-Bretagne n'abandonnait pas une enquête sur une présumée caisse noire destinée à des membres de la famille royale saoudienne, selon la presse britannique du week-end.
Le tabloïd britannique Daily Mail affirme même que l'Arabie saoudite se serait déjà tournée vers la France, à laquelle elle serait prête à acheter 24 Rafale de Dassault, le rival du Typhoon. Un accord avec la France pourrait, affirme le Mail, compromettre la signature définitive du contrat avec Eurofighter, d'une valeur de 10 milliards de livres (près de 15 milliards d'euros), prévue avant la fin de l'année. Un pré-accord commercial avait été conclu en aout entre l'Arabie et la Grande-Bretagne.
Le bureau britannique de détection des fraudes, le SFO, enquête en effet depuis deux ans sur un fonds présumé de 60 millions de livres sterling soit 89 millions d'euros appartenant au groupe de défense britannique BAE, un des constructeurs de l'Eurofighter. Ce fonds aurait servi à fournir des avantages en nature - comme des voitures de luxe - aux Saoudiens, pour s'assurer des contrats.
La semaine passée, le Sunday Times citant des sources anonymes avait rapporté que l'Arabie saoudite avait menacé de rompre ses relations diplomatiques avec la Grande-Bretagne si l'enquête se poursuivait. Riyad et BAE ont conclu plusieurs contrats très lucratifs depuis 1985. Notamment le prédécesseur de la vente des Typhoon qui avait été appelé Al Yamamah et portait sur uned énorme vente de matériels d'ramement notamment des avions de combat Tornado. Un contrat payé par Ryad...en baril de pétrole avant que les prix de l'or noir ne flambent. un véritable jackpot pour BAE Systems et les autres fournisseurs britanniques.
Aujourd'hui, un revirement saoudien sur les Typhoon conduirait, selon le Mail, à la perte de près de 50.000 emplois pour BAE Systems. Le groupe britannique, membre du consortium Eurofighter à 33%, aux côtés de l'Européen EADS (46%) et de l'Italien Alenia/Finmeccanica (21%), est le principal bénéficiaire du contrat des 72 chasseurs Eurofighter Typhoon.
Le tabloïd The Sun a pour sa part cité le patron de BAE, Mike Turner: "Cela a a trop duré. Le risque est que des milliers d'emplois aillent en France plutôt qu'en Grande-Bretagne", dit-il. "Nous continuons de coopérer avec l'enquête et pensons que nous n'avons rien fait de mal", a déclaré à l'AFP (Agence France Presse) un porte-parole de BAE, John Neilson.
"Le SFO est un organe gouvernemental indépendant et appartenant au système judiciaire. D'autres parties du gouvernement ne peuvent pas interférer avec ses enquêtes", a affirmé dimanche une porte-parole du ministère des Affaires étrangères à l'hebdomadaire Observer. Mais "nous sommes engagés à assurer que les accord commerciaux bilatéraux avec d'autres pays, dont l'Arabie saoudite soit mis en oeuvre effectivement et en douceur", a-t-elle tout de même souligné.
Source: www.latribune.fr
Le tabloïd britannique Daily Mail affirme même que l'Arabie saoudite se serait déjà tournée vers la France, à laquelle elle serait prête à acheter 24 Rafale de Dassault, le rival du Typhoon. Un accord avec la France pourrait, affirme le Mail, compromettre la signature définitive du contrat avec Eurofighter, d'une valeur de 10 milliards de livres (près de 15 milliards d'euros), prévue avant la fin de l'année. Un pré-accord commercial avait été conclu en aout entre l'Arabie et la Grande-Bretagne.
Le bureau britannique de détection des fraudes, le SFO, enquête en effet depuis deux ans sur un fonds présumé de 60 millions de livres sterling soit 89 millions d'euros appartenant au groupe de défense britannique BAE, un des constructeurs de l'Eurofighter. Ce fonds aurait servi à fournir des avantages en nature - comme des voitures de luxe - aux Saoudiens, pour s'assurer des contrats.
La semaine passée, le Sunday Times citant des sources anonymes avait rapporté que l'Arabie saoudite avait menacé de rompre ses relations diplomatiques avec la Grande-Bretagne si l'enquête se poursuivait. Riyad et BAE ont conclu plusieurs contrats très lucratifs depuis 1985. Notamment le prédécesseur de la vente des Typhoon qui avait été appelé Al Yamamah et portait sur uned énorme vente de matériels d'ramement notamment des avions de combat Tornado. Un contrat payé par Ryad...en baril de pétrole avant que les prix de l'or noir ne flambent. un véritable jackpot pour BAE Systems et les autres fournisseurs britanniques.
Aujourd'hui, un revirement saoudien sur les Typhoon conduirait, selon le Mail, à la perte de près de 50.000 emplois pour BAE Systems. Le groupe britannique, membre du consortium Eurofighter à 33%, aux côtés de l'Européen EADS (46%) et de l'Italien Alenia/Finmeccanica (21%), est le principal bénéficiaire du contrat des 72 chasseurs Eurofighter Typhoon.
Le tabloïd The Sun a pour sa part cité le patron de BAE, Mike Turner: "Cela a a trop duré. Le risque est que des milliers d'emplois aillent en France plutôt qu'en Grande-Bretagne", dit-il. "Nous continuons de coopérer avec l'enquête et pensons que nous n'avons rien fait de mal", a déclaré à l'AFP (Agence France Presse) un porte-parole de BAE, John Neilson.
"Le SFO est un organe gouvernemental indépendant et appartenant au système judiciaire. D'autres parties du gouvernement ne peuvent pas interférer avec ses enquêtes", a affirmé dimanche une porte-parole du ministère des Affaires étrangères à l'hebdomadaire Observer. Mais "nous sommes engagés à assurer que les accord commerciaux bilatéraux avec d'autres pays, dont l'Arabie saoudite soit mis en oeuvre effectivement et en douceur", a-t-elle tout de même souligné.
Source: www.latribune.fr