L'avion expérimental propulsé à l'énergie solaire, Solar Impulse, est parvenu mardi à rejoindre l'aéroport du Bourget où il sera l'invité d'honneur du 49e salon international de l'aéronautique après son échec du week-end dernier. L'avion a atterri sans encombres à 21H15 sur le tarmac du Bourget, après un peu plus de 16 heures de voyage.
"Ce n'est pas un avion qui vole comme un avion normal, il n'est pas très facile à manier. Il faut beaucoup de respect pour lui, c'est vraiment un travail d'équipe entre le pilote et l'avion", a déclaré à l'AFP son pilote André Borschberg. De l'envergure d'un Airbus mais du poids d'une voiture, l'avion est très sensible aux turbulences engendrées par le trafic.
Le Solar Impulse est entré dans l'histoire de l'aéronautique en juillet 2010 en assurant un premier vol de 24 heures sans interruption et uniquement propulsé par ses panneaux solaires et ses batteries.Ses ailes, recouvertes de 12.000 cellules photovoltaïques, alimentent quatre moteurs électriques d'une puissance de 10 chevaux chacun.
Au salon du Bourget, qui s'ouvre le 20 juin, Solar impulse trônera parmi des stars de l'aviation comme le super jumbo A380 d'Airbus. Une reconnaissance d'autant plus gratifiante que c'est la première fois que les organisateurs de cette grand-messe de l'aéronautique désignent un invité d'honneur.
"Ce vol est un vol de préparation pour le tour du monde", a rappelé mardi soir le concepteur du Solar Impulse, l'aéronaute suisse Bertrand Piccard, déjà auteur du premier tour du monde en ballon sans escale. "Le but est de montrer au public ce qu'on peut faire avec les nouvelles technologies pour que le public encourage les politiques (...) Il faut que les politiques prennent leurs responsabilités: ces technologies peuvent être utilisées", a-t-il ajouté.
Le prochain objectif du projet de 100 millions de francs suisses (75 millions d'euros) sera la construction d'un second prototype, pour un survol de l'Atlantique à partir de 2013. Le tour de la planète en cinq étapes, but final de l'équipe basée à Dübendorf (Suisse), est espéré vers 2013 ou 2014.
"Ce n'est pas un avion qui vole comme un avion normal, il n'est pas très facile à manier. Il faut beaucoup de respect pour lui, c'est vraiment un travail d'équipe entre le pilote et l'avion", a déclaré à l'AFP son pilote André Borschberg. De l'envergure d'un Airbus mais du poids d'une voiture, l'avion est très sensible aux turbulences engendrées par le trafic.
Le Solar Impulse est entré dans l'histoire de l'aéronautique en juillet 2010 en assurant un premier vol de 24 heures sans interruption et uniquement propulsé par ses panneaux solaires et ses batteries.Ses ailes, recouvertes de 12.000 cellules photovoltaïques, alimentent quatre moteurs électriques d'une puissance de 10 chevaux chacun.
Au salon du Bourget, qui s'ouvre le 20 juin, Solar impulse trônera parmi des stars de l'aviation comme le super jumbo A380 d'Airbus. Une reconnaissance d'autant plus gratifiante que c'est la première fois que les organisateurs de cette grand-messe de l'aéronautique désignent un invité d'honneur.
"Ce vol est un vol de préparation pour le tour du monde", a rappelé mardi soir le concepteur du Solar Impulse, l'aéronaute suisse Bertrand Piccard, déjà auteur du premier tour du monde en ballon sans escale. "Le but est de montrer au public ce qu'on peut faire avec les nouvelles technologies pour que le public encourage les politiques (...) Il faut que les politiques prennent leurs responsabilités: ces technologies peuvent être utilisées", a-t-il ajouté.
Le prochain objectif du projet de 100 millions de francs suisses (75 millions d'euros) sera la construction d'un second prototype, pour un survol de l'Atlantique à partir de 2013. Le tour de la planète en cinq étapes, but final de l'équipe basée à Dübendorf (Suisse), est espéré vers 2013 ou 2014.