Un Référentiel et un Tableau de bord pour les secteurs Automobile et Aéronautique tunisiens ont été lancés, vendredi, à Tunis, en vue de donner plus de visibilité à ces filières et attirer davantage d'investisseurs étrangers et locaux.
Le référentiel comporte la liste des entreprises, leurs adresses, leurs sites électroniques et leurs activités, tandis que le tableau de bord récapitule les principaux résultats de l’enquête réalisée auprès des industriels (données générales, répartition des entreprises et emplois par gouvernorats…).
Selon ces documents, 40 sociétés dans l’aéronautique, dont 90% sont certifiées, tandis que 10% sont en cours de certification. La répartition régionale a fait ressortir que 30% des entreprises de l’aéronautique sont installées à Ben Arous, 30% à Sousse, 10% à Nabeul et 30% dans d’autres régions.
Dans l’aéronautique, les sociétés sont actives dans l’industrie des pièces et composants (85%) et les systèmes modules (13%). Les données ont fait ressortir que plus de 80% des entreprises opérant dans les deux secteurs affichent un chiffre d’affaires qui dépasse 500 mille euros. En outre, 15% des entreprises aéronautiques déclarent investir plus de 5% de leurs chiffres d’affaires dans la Recherche et Développement (R&D).
Pour ce qui est de la nature des déchets, ils sont généralement métalliques (90%). Concernant la valorisation de ces déchets, l’enquête a révélé que 67% des entreprises aéronautiques ne valorisent localement qu’un taux de 24% des déchets, le reste est en majorité réexporté. Selon les mêmes données, 20% des entreprises aéronautiques disposent de l’information concernant leurs bilans carbone.
Islem ben Mbarek, vice-président du GITAS a pointé du doigt le déficit de visibilité et d’image du secteur de l’aéronautique, alors que les entreprises dans ces domaines, ont continué de croître en dépit de la crise du Covid-19. Et de relever les opportunités qu'offre le secteur de l’aéronautique pour la Tunisie, faisant savoir qu’après la pandémie, la chaîne d'approvisionnement est en train de se recomposer dans le monde, d’où l’intérêt pour la Tunisie qui dispose des atouts nécessaires, d’en profiter.
Pour sa part, le Vice-président de l’UTICA, Hichem Elloumi a souligné la nécessité d’accélérer la signature du pacte de l’aéronautique, lequel est pratiquement prêt. De son côté, le ministre de l’Economie et de la planification, Samir Saied a rappelé que l'élaboration du tableau de bord s'inscrit dans le cadre des mesures de relance de l'économie nationale et des pactes de compétitivité sectoriels.
L’objectif est "de stimuler la montée en valeur des projets d'investissement dans ce secteur, de porter le taux d'intégration de 40 à 48% et de créer des postes d'emploi supplémentaires aux 80 000 emplois déjà existants". Il a rappelé par ailleurs, que l'industrie tunisienne des composants aéronautiques a le potentiel pour monter davantage dans la chaîne de valeur et se positionner sur de nouveaux créneaux à plus forte valeur ajoutée: activités techniques de composants plastiques, traitement de surfaces, tôlerie fine, développement de logiciels, modélisation des pièces 3D et automatisation des tests logiciels.
Le référentiel comporte la liste des entreprises, leurs adresses, leurs sites électroniques et leurs activités, tandis que le tableau de bord récapitule les principaux résultats de l’enquête réalisée auprès des industriels (données générales, répartition des entreprises et emplois par gouvernorats…).
Selon ces documents, 40 sociétés dans l’aéronautique, dont 90% sont certifiées, tandis que 10% sont en cours de certification. La répartition régionale a fait ressortir que 30% des entreprises de l’aéronautique sont installées à Ben Arous, 30% à Sousse, 10% à Nabeul et 30% dans d’autres régions.
Dans l’aéronautique, les sociétés sont actives dans l’industrie des pièces et composants (85%) et les systèmes modules (13%). Les données ont fait ressortir que plus de 80% des entreprises opérant dans les deux secteurs affichent un chiffre d’affaires qui dépasse 500 mille euros. En outre, 15% des entreprises aéronautiques déclarent investir plus de 5% de leurs chiffres d’affaires dans la Recherche et Développement (R&D).
Pour ce qui est de la nature des déchets, ils sont généralement métalliques (90%). Concernant la valorisation de ces déchets, l’enquête a révélé que 67% des entreprises aéronautiques ne valorisent localement qu’un taux de 24% des déchets, le reste est en majorité réexporté. Selon les mêmes données, 20% des entreprises aéronautiques disposent de l’information concernant leurs bilans carbone.
Islem ben Mbarek, vice-président du GITAS a pointé du doigt le déficit de visibilité et d’image du secteur de l’aéronautique, alors que les entreprises dans ces domaines, ont continué de croître en dépit de la crise du Covid-19. Et de relever les opportunités qu'offre le secteur de l’aéronautique pour la Tunisie, faisant savoir qu’après la pandémie, la chaîne d'approvisionnement est en train de se recomposer dans le monde, d’où l’intérêt pour la Tunisie qui dispose des atouts nécessaires, d’en profiter.
Pour sa part, le Vice-président de l’UTICA, Hichem Elloumi a souligné la nécessité d’accélérer la signature du pacte de l’aéronautique, lequel est pratiquement prêt. De son côté, le ministre de l’Economie et de la planification, Samir Saied a rappelé que l'élaboration du tableau de bord s'inscrit dans le cadre des mesures de relance de l'économie nationale et des pactes de compétitivité sectoriels.
L’objectif est "de stimuler la montée en valeur des projets d'investissement dans ce secteur, de porter le taux d'intégration de 40 à 48% et de créer des postes d'emploi supplémentaires aux 80 000 emplois déjà existants". Il a rappelé par ailleurs, que l'industrie tunisienne des composants aéronautiques a le potentiel pour monter davantage dans la chaîne de valeur et se positionner sur de nouveaux créneaux à plus forte valeur ajoutée: activités techniques de composants plastiques, traitement de surfaces, tôlerie fine, développement de logiciels, modélisation des pièces 3D et automatisation des tests logiciels.