Les faits remontent au 8 Août 2011, un Airbus A320 immatriculé F-GRXC assurant le vol d’Air France AFR1896 de Paris Charles de Gaulle (France) à Casablanca (Maroc), avait été autorisé, à la demande du pilote, d'effectuer une approche visuelle et d'atterrir sur la piste 35L.
Pour des raisons inconnues, le pilote avait atterrit sur la piste 35R au lieu de 35L. Une catastrophe a été évitée de justesse puisqu'il n'y avait pas de trafic sur la piste 35R et l'atterrissage s'est effectué en toute sécurité. Néanmoins, les autorités marocaines ont ouvert une enquête.
Le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA) d’Accidents d’Aviation Civile a rendu piblic aujourd'hui son rapport où il a classé l’événement survenu à l’avion du vol Air France AFR1896 comme incident grave. L’investigation a pour seul objectif la prévention de futurs incidents ou accidents et ne vise nullement la détermination des fautes ou des responsabilités.
Le rapport fait remarquer que depuis la mise en service d’une deuxième piste parallèle à celle déjà existante au niveau de l’aéroport de Casablanca Mohamed V, plusieurs confusions lors des atterrissages a été enregistré, soit entre les deux pistes elles-mêmes, soit entre l’une des piste et le taxiway:
- 2003 : atterrissage sur le taxiway d’un avion exploité par la compagnie RAM.
- 2009 : une tentative d’atterrissage sur le taxiway (QFU35) d’un avion exploité par la compagnie JETAIRFLY.
- 2010 : atterrissage sur le taxiway (QFU17) d’un avion exploité par la compagnie RAM.
- 2010 : confusion de piste (17L et 17R) d’un avion exploité par la compagnie Turkish Airline.
- 2011 : atterrissage sur le taxiway 35R au lieu et place de la piste 35L effectué par la compagnie Air France.
Pour éviter le pire, le rapport du BEA recommande à l’issue de l’analyse de cet événement et compte tenu des faits établis, aux services concernés de l'aéroport Mohammed V de réaliser une étude de sécurité sur les facteurs contributifs qui ont mené les différents équipages des différentes compagnies aérienne à effectuer les confusions des pistes lors de l’atterrissage audit aéroport.
Le rapport a aussi fait des recommandations à la DGAC française qui devrait s’assurer de la sensibilisation des équipages de conduite des exploitants français, desservant l’aéroport de Casablanca Mohammed V, sur les spécificités de cet aéroport, notamment en ce qui concerne la confusion des pistes entre elles et les pistes et le taxiway.
Pour en savoir plus: Le rapport dans son intégralité
Pour des raisons inconnues, le pilote avait atterrit sur la piste 35R au lieu de 35L. Une catastrophe a été évitée de justesse puisqu'il n'y avait pas de trafic sur la piste 35R et l'atterrissage s'est effectué en toute sécurité. Néanmoins, les autorités marocaines ont ouvert une enquête.
Le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA) d’Accidents d’Aviation Civile a rendu piblic aujourd'hui son rapport où il a classé l’événement survenu à l’avion du vol Air France AFR1896 comme incident grave. L’investigation a pour seul objectif la prévention de futurs incidents ou accidents et ne vise nullement la détermination des fautes ou des responsabilités.
Le rapport fait remarquer que depuis la mise en service d’une deuxième piste parallèle à celle déjà existante au niveau de l’aéroport de Casablanca Mohamed V, plusieurs confusions lors des atterrissages a été enregistré, soit entre les deux pistes elles-mêmes, soit entre l’une des piste et le taxiway:
- 2003 : atterrissage sur le taxiway d’un avion exploité par la compagnie RAM.
- 2009 : une tentative d’atterrissage sur le taxiway (QFU35) d’un avion exploité par la compagnie JETAIRFLY.
- 2010 : atterrissage sur le taxiway (QFU17) d’un avion exploité par la compagnie RAM.
- 2010 : confusion de piste (17L et 17R) d’un avion exploité par la compagnie Turkish Airline.
- 2011 : atterrissage sur le taxiway 35R au lieu et place de la piste 35L effectué par la compagnie Air France.
Pour éviter le pire, le rapport du BEA recommande à l’issue de l’analyse de cet événement et compte tenu des faits établis, aux services concernés de l'aéroport Mohammed V de réaliser une étude de sécurité sur les facteurs contributifs qui ont mené les différents équipages des différentes compagnies aérienne à effectuer les confusions des pistes lors de l’atterrissage audit aéroport.
Le rapport a aussi fait des recommandations à la DGAC française qui devrait s’assurer de la sensibilisation des équipages de conduite des exploitants français, desservant l’aéroport de Casablanca Mohammed V, sur les spécificités de cet aéroport, notamment en ce qui concerne la confusion des pistes entre elles et les pistes et le taxiway.
Pour en savoir plus: Le rapport dans son intégralité