Blue Origin, l’entreprise spatiale fondée en 2000 par Jeff Bezos, a franchi un cap historique avec le premier vol orbital de sa fusée New Glenn. Ce lanceur lourd, nommé en hommage à l’astronaute John Glenn, premier Américain à avoir orbité autour de la Terre en 1962, marque une étape clé dans la compétition entre Blue Origin et SpaceX.
Haute de 98 mètres, soit l’équivalent d’un immeuble de 30 étages, New Glenn surpasse en taille et en puissance sa prédécesseur New Shepard, utilisée pour le tourisme spatial. Elle est conçue pour placer en orbite basse des charges lourdes, avec une capacité maximale de 45 tonnes, surpassant la Falcon 9 de SpaceX mais restant derrière la Falcon Heavy.
New Glenn se distingue par sa capacité à transporter des charges volumineuses grâce à une coiffe plus large que celle de ses concurrentes. Cela lui confère une grande polyvalence : elle peut emporter des satellites commerciaux ou militaires, des vaisseaux spatiaux habités ou contribuer à la construction de futures stations spatiales commerciales.
Avec la fin programmée de la Station spatiale internationale d’ici 2030, cette fusée pourrait jouer un rôle stratégique dans le développement des infrastructures orbitales. Jeff Bezos, à l’instar d’Elon Musk, ambitionne de déployer une constellation de satellites grâce à cet outil technologique.
La réutilisabilité est un atout majeur de New Glenn. Son premier étage est conçu pour être réutilisé au moins 25 fois, réduisant les coûts d’accès à l’espace. Blue Origin prévoit d’atterrir ce propulseur sur une barge dans l’Atlantique, une manœuvre complexe maîtrisée par SpaceX avec sa Falcon 9. Cette innovation ouvre la voie à une démocratisation accrue des activités spatiales. Cependant, les défis techniques restent immenses : selon les experts, le niveau requis pour réussir ces opérations est très élevé.
New Glenn se démarque techniquement par ses choix de carburants. Son premier étage fonctionne au méthane liquide et son second à l’hydrogène liquide, un carburant puissant mais délicat à manipuler. En comparaison, SpaceX utilise du kérosène pour sa Falcon 9, un carburant plus simple mais moins performant.
Avec ce lancement réussi, Blue Origin affirme ses ambitions dans la conquête spatiale et renforce la rivalité technologique avec SpaceX.
Haute de 98 mètres, soit l’équivalent d’un immeuble de 30 étages, New Glenn surpasse en taille et en puissance sa prédécesseur New Shepard, utilisée pour le tourisme spatial. Elle est conçue pour placer en orbite basse des charges lourdes, avec une capacité maximale de 45 tonnes, surpassant la Falcon 9 de SpaceX mais restant derrière la Falcon Heavy.
New Glenn se distingue par sa capacité à transporter des charges volumineuses grâce à une coiffe plus large que celle de ses concurrentes. Cela lui confère une grande polyvalence : elle peut emporter des satellites commerciaux ou militaires, des vaisseaux spatiaux habités ou contribuer à la construction de futures stations spatiales commerciales.
Avec la fin programmée de la Station spatiale internationale d’ici 2030, cette fusée pourrait jouer un rôle stratégique dans le développement des infrastructures orbitales. Jeff Bezos, à l’instar d’Elon Musk, ambitionne de déployer une constellation de satellites grâce à cet outil technologique.
La réutilisabilité est un atout majeur de New Glenn. Son premier étage est conçu pour être réutilisé au moins 25 fois, réduisant les coûts d’accès à l’espace. Blue Origin prévoit d’atterrir ce propulseur sur une barge dans l’Atlantique, une manœuvre complexe maîtrisée par SpaceX avec sa Falcon 9. Cette innovation ouvre la voie à une démocratisation accrue des activités spatiales. Cependant, les défis techniques restent immenses : selon les experts, le niveau requis pour réussir ces opérations est très élevé.
New Glenn se démarque techniquement par ses choix de carburants. Son premier étage fonctionne au méthane liquide et son second à l’hydrogène liquide, un carburant puissant mais délicat à manipuler. En comparaison, SpaceX utilise du kérosène pour sa Falcon 9, un carburant plus simple mais moins performant.
Avec ce lancement réussi, Blue Origin affirme ses ambitions dans la conquête spatiale et renforce la rivalité technologique avec SpaceX.