Le Rafale a connu jeudi le premier drame de son histoire, avec la mort d'un pilote dans l'accident de l'appareil, alors que sa toute première vente à l'étranger est espérée à l'occasion d'une visite du leader libyen Mouammar Kadhafi, attendu lundi à Paris.L'appareil, non armé, s'est abattu jeudi vers 18H30 dans une zone inhabitée de la commune de Neuvic (Corrèze) après une chute en piqué de 4.000 mètres.
D'une extrême violence, l'impact a creusé un profond cratère, le cockpit s'enfonçant d'une quinzaine de mètres dans le sol. Des débris de l'appareil ont été éparpillés sur plusieurs kilomètres.
Pendant quelques heures a subsisté le mince espoir d'une éjection de son pilote, le capitaine Emmanuel Moriuser, 34 ans. Mais la découverte de restes humains dans les débris de l'avion a ôté tout espoir.
L'appareil accidenté était stationné sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier (Haute-Marne). Il faisait partie de la toute première unité constituée de Rafale, l'escadron 1/7 Provence.
L'accident est survenu lors d'un "entraînement classique aux missions de combat telles qu'elles sont menées actuellement en Afghanistan", a indiqué le commandant Frédéric Solano, du service d'informations et de relations publiques de l'armée de l'air (Sirpa Air).
Le capitaine Moriuser avait d'ailleurs servi dans ce théâtre comme l'a indiqué le ministre de la Défense Hervé Morin au cours d'une brève visite sur les lieux de l'accident. "J'avais rencontré la victime à deux reprises, lors de la présentation du Rafale et à Kaboul où il était chef de patrouille", s'est souvenu le ministre.
Plusieurs enquêtes -judiciaire, de commandement et administrative- ont été ouvertes pour tenter de déterminer les causes de l'accident. Selon le commandant Solano "toutes les pistes sont ouvertes".
"Dans tous les accidents aériens, les équipes du Bureau enquêtes accidents épluchent toutes les causes possibles: techniques, météorologiques et humaines", a-t-il observé.
Le capitaine Moriuser était un pilote accompli, avec une dizaine d'années d'expérience, 1.700 heures de vol à son actif et la qualification la plus élevée, celle de chef de patrouille.
L'enquête s'annonce difficile. "Les enregistreurs de vols n'ont pas été retrouvés", a-t-on appris de source militaire. Les enquêteurs disposent cependant de deux indices importants: "le pilote n'a pas déclenché son siège éjectable et il n'y a pas eu de contact radio avant le crash".
Cet accident survient au moment où renaît l'espoir d'un tout premier contrat à l'exportation pour un appareil qui a connu nombre de mésaventure sur ce terrain, la dernière en date au Maroc où lui a été préféré le F-16 américain.
Selon des informations non confirmées du quotidien économique La Tribune, Paris et Tripoli pourraient conclure la vente de 10 à 14 Rafale à l'occasion de la visite à Paris du colonel Kadhafi.
Lors de son déplacement en Corrèze, M. Morin n'a du reste pas manqué de déclarer que le Rafale était un "avion de qualité" qui a "déjà fait ses preuves".
"On n'a pas le droit de faire ce genre de relation entre la perte d'un homme, d'un pilote, et des contrats potentiels ou probables", a-t-il répondu aux journalistes qui l'interrogeaient sur les éventuelles conséquences commerciales de l'accident.
L'avion de combat "multirôle" de Dassault Aviation est entré en service en juin 2006 dans l'armée de l'air qui n'en possède plus que 26 exemplaires.
D'une extrême violence, l'impact a creusé un profond cratère, le cockpit s'enfonçant d'une quinzaine de mètres dans le sol. Des débris de l'appareil ont été éparpillés sur plusieurs kilomètres.
Pendant quelques heures a subsisté le mince espoir d'une éjection de son pilote, le capitaine Emmanuel Moriuser, 34 ans. Mais la découverte de restes humains dans les débris de l'avion a ôté tout espoir.
L'appareil accidenté était stationné sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier (Haute-Marne). Il faisait partie de la toute première unité constituée de Rafale, l'escadron 1/7 Provence.
L'accident est survenu lors d'un "entraînement classique aux missions de combat telles qu'elles sont menées actuellement en Afghanistan", a indiqué le commandant Frédéric Solano, du service d'informations et de relations publiques de l'armée de l'air (Sirpa Air).
Le capitaine Moriuser avait d'ailleurs servi dans ce théâtre comme l'a indiqué le ministre de la Défense Hervé Morin au cours d'une brève visite sur les lieux de l'accident. "J'avais rencontré la victime à deux reprises, lors de la présentation du Rafale et à Kaboul où il était chef de patrouille", s'est souvenu le ministre.
Plusieurs enquêtes -judiciaire, de commandement et administrative- ont été ouvertes pour tenter de déterminer les causes de l'accident. Selon le commandant Solano "toutes les pistes sont ouvertes".
"Dans tous les accidents aériens, les équipes du Bureau enquêtes accidents épluchent toutes les causes possibles: techniques, météorologiques et humaines", a-t-il observé.
Le capitaine Moriuser était un pilote accompli, avec une dizaine d'années d'expérience, 1.700 heures de vol à son actif et la qualification la plus élevée, celle de chef de patrouille.
L'enquête s'annonce difficile. "Les enregistreurs de vols n'ont pas été retrouvés", a-t-on appris de source militaire. Les enquêteurs disposent cependant de deux indices importants: "le pilote n'a pas déclenché son siège éjectable et il n'y a pas eu de contact radio avant le crash".
Cet accident survient au moment où renaît l'espoir d'un tout premier contrat à l'exportation pour un appareil qui a connu nombre de mésaventure sur ce terrain, la dernière en date au Maroc où lui a été préféré le F-16 américain.
Selon des informations non confirmées du quotidien économique La Tribune, Paris et Tripoli pourraient conclure la vente de 10 à 14 Rafale à l'occasion de la visite à Paris du colonel Kadhafi.
Lors de son déplacement en Corrèze, M. Morin n'a du reste pas manqué de déclarer que le Rafale était un "avion de qualité" qui a "déjà fait ses preuves".
"On n'a pas le droit de faire ce genre de relation entre la perte d'un homme, d'un pilote, et des contrats potentiels ou probables", a-t-il répondu aux journalistes qui l'interrogeaient sur les éventuelles conséquences commerciales de l'accident.
L'avion de combat "multirôle" de Dassault Aviation est entré en service en juin 2006 dans l'armée de l'air qui n'en possède plus que 26 exemplaires.