L'Airbus A400M, le futur avion de transport des armées européennes, doit prendre pour la première fois son envol ce matin en Espagne, une étape importante pour ce programme marqué par d'importants retards.
Le décollage est prévu aux alentours de 10H00 (09H00 GMT) du site Airbus de Séville. Ce premier vol d'essai doit durer entre une et trois heures. Il sera effectué avec près d'un an et demi de retard sur le calendrier initial, compte tenu des difficultés de développement de l'avion.
Le roi d'Espagne Juan Carlos, ainsi que des responsables politiques européens comme le ministre français de la Défense Hervé Morin, sont attendus à Séville pour assister au vol. Il sera mené par un équipage de six personnes: le commandant britannique Edward Strongman, un ancien de la Royal air force (RAF), son copilote espagnol, ainsi que quatre ingénieurs navigants français.
La journée de jeudi a été consacrée aux dernières vérifications sur l'avion, qui effectue des essais au sol depuis quelques semaines.
En marge du premier vol, des représentants des pays clients de l'A400M vont de nouveau se réunir pour tenter de sortir de l'ornière ce programme marqué par des années de retard et des dépassements de coût.
Le projet avait été lancé en 2003 par sept pays de l'OTAN (Allemagne, Espagne, France, Royaume-Uni, Turquie, Belgique et Luxembourg), qui ont commandé à Airbus 180 appareils pour 20 milliards d'euros. Mais le développement de l'avion et sa motorisation se sont avérés plus complexes que prévu. L'A400M est un avion à hélice équipé de quatre turbopropulseurs de 11.000 chevaux, les plus puissants jamais construits en dehors de la Russie.
Conséquence: les premières livraisons n'interviendront pas avant la fin 2012, soit avec au moins trois ans de retard sur le calendrier initial. La France devait initialement recevoir son premier A400M en octobre 2009 pour commencer à remplacer sa flotte de Transall franco-allemands vieillissants.
Le groupe EADS, maison mère d'Airbus, a déjà été contraint de prendre pour 2,4 milliards d'euros de provisions. Il réclame maintenant aux pays clients un effort financier supplémentaire, a indiqué mercredi le secrétaire d'Etat allemand à la Défense Christian Schmidt.
Les surcoûts du programme pourraient atteindre 5 milliards d'euros, selon la presse allemande et française.
Le décollage est prévu aux alentours de 10H00 (09H00 GMT) du site Airbus de Séville. Ce premier vol d'essai doit durer entre une et trois heures. Il sera effectué avec près d'un an et demi de retard sur le calendrier initial, compte tenu des difficultés de développement de l'avion.
Le roi d'Espagne Juan Carlos, ainsi que des responsables politiques européens comme le ministre français de la Défense Hervé Morin, sont attendus à Séville pour assister au vol. Il sera mené par un équipage de six personnes: le commandant britannique Edward Strongman, un ancien de la Royal air force (RAF), son copilote espagnol, ainsi que quatre ingénieurs navigants français.
La journée de jeudi a été consacrée aux dernières vérifications sur l'avion, qui effectue des essais au sol depuis quelques semaines.
En marge du premier vol, des représentants des pays clients de l'A400M vont de nouveau se réunir pour tenter de sortir de l'ornière ce programme marqué par des années de retard et des dépassements de coût.
Le projet avait été lancé en 2003 par sept pays de l'OTAN (Allemagne, Espagne, France, Royaume-Uni, Turquie, Belgique et Luxembourg), qui ont commandé à Airbus 180 appareils pour 20 milliards d'euros. Mais le développement de l'avion et sa motorisation se sont avérés plus complexes que prévu. L'A400M est un avion à hélice équipé de quatre turbopropulseurs de 11.000 chevaux, les plus puissants jamais construits en dehors de la Russie.
Conséquence: les premières livraisons n'interviendront pas avant la fin 2012, soit avec au moins trois ans de retard sur le calendrier initial. La France devait initialement recevoir son premier A400M en octobre 2009 pour commencer à remplacer sa flotte de Transall franco-allemands vieillissants.
Le groupe EADS, maison mère d'Airbus, a déjà été contraint de prendre pour 2,4 milliards d'euros de provisions. Il réclame maintenant aux pays clients un effort financier supplémentaire, a indiqué mercredi le secrétaire d'Etat allemand à la Défense Christian Schmidt.
Les surcoûts du programme pourraient atteindre 5 milliards d'euros, selon la presse allemande et française.