Les Emirats arabes unis étudient "sérieusement" le remplacement à partir de 2013 de leurs Mirage 2000 français par l'avion de combat polyvalent Rafale de la firme Dassault Aviation, jamais exporté jusqu'ici, a indiqué jeudi soir une source officielle à Abou Dhabi. "Des discussions se déroulent à ce propos entre le gouvernements des Emirats arabes unis et la République française", a ajouté la source, sans plus de précision.
Le Rafale, avion de combat polyvalent de Dassault Aviation --qui équipe déjà l'armée de l'air des Emirats avec des Mirage--, ne s'est pas exporté jusqu'ici. Il a connu des échecs dans des pays clients traditionnels des Etats-Unis, comme la Corée du Sud, les Pays-Bas, Singapour, ou encore l'Arabie saoudite, qui lui a préféré l'Eurofighter, commandé à son fournisseur britannique traditionnel.
Le Maroc, pourtant pays ami de la France, lui a également préféré en 2007 le F16 américain.
Mais, en janvier, le ministre français de la Défense Hervé Morin avait en revanche affirmé que les discussions sur la vente éventuelle du Rafale à la Libye se passaient "tout à fait convenablement".
"La question est désormais dans la main des industriels", avait-il souligné, rappelant qu'il avait "signé, au nom de la République française, un accord prévoyant l'achat par la Libye de toute une série de matériels (militaires) représentant plusieurs milliards d'euros de contrats". "Parmi ces matériels, il y avait 14 Rafale, la discussion désormais est entre l'entreprise Dassault et son client", avait insisté M. Morin.
La coopération entre les Emirats arabes unis et la France dans le domaine de la défense est très bonne. Les Emirats arabes unis avaient acheté 30 Mirage 2000-9 en 1998. Le contrat de l'époque, d'un montant de 3,2 milliards de dollars, comprenait également la modernisation de 33 Mirage.
Quatre ans plus tôt, l'armée des Emirats arabes unis avait commandé plus de 400 chars Leclerc auprès de la firme française Giat.
En janvier, les Emirats ont accordé à la France une base militaire permanente, appelée base "interarmées" (terre, air, mer), qui devrait compter de 400 à 500 militaires. Elle "sera opérationnelle courant 2009" à Abou Dhabi, avait précisé l'amiral Edouard Guillaud, chef d'état-major particulier de Nicolas Sarkozy, au terme d'une tournée du chef de l'Etat français dans le Golfe.
La coopération entre les deux pays avait été consolidée par un accord conclu en 1995. Un "Haut comité mixte" se réunit ainsi régulièrement sous la présidence des chefs d'état-major français et émirati pour en fixer les grands axes. Concrètement, les navires de la marine nationale française font une trentaine d'escales par an dans les Emirats. L'armée de l'air y organise deux fois l'an un stage pour les pilotes de chasse français. Quant à l'armée de terre, elle effectue 25 exercices annuels avec des échanges d'unités et d'officiers.
Le Rafale, avion de combat polyvalent de Dassault Aviation --qui équipe déjà l'armée de l'air des Emirats avec des Mirage--, ne s'est pas exporté jusqu'ici. Il a connu des échecs dans des pays clients traditionnels des Etats-Unis, comme la Corée du Sud, les Pays-Bas, Singapour, ou encore l'Arabie saoudite, qui lui a préféré l'Eurofighter, commandé à son fournisseur britannique traditionnel.
Le Maroc, pourtant pays ami de la France, lui a également préféré en 2007 le F16 américain.
Mais, en janvier, le ministre français de la Défense Hervé Morin avait en revanche affirmé que les discussions sur la vente éventuelle du Rafale à la Libye se passaient "tout à fait convenablement".
"La question est désormais dans la main des industriels", avait-il souligné, rappelant qu'il avait "signé, au nom de la République française, un accord prévoyant l'achat par la Libye de toute une série de matériels (militaires) représentant plusieurs milliards d'euros de contrats". "Parmi ces matériels, il y avait 14 Rafale, la discussion désormais est entre l'entreprise Dassault et son client", avait insisté M. Morin.
La coopération entre les Emirats arabes unis et la France dans le domaine de la défense est très bonne. Les Emirats arabes unis avaient acheté 30 Mirage 2000-9 en 1998. Le contrat de l'époque, d'un montant de 3,2 milliards de dollars, comprenait également la modernisation de 33 Mirage.
Quatre ans plus tôt, l'armée des Emirats arabes unis avait commandé plus de 400 chars Leclerc auprès de la firme française Giat.
En janvier, les Emirats ont accordé à la France une base militaire permanente, appelée base "interarmées" (terre, air, mer), qui devrait compter de 400 à 500 militaires. Elle "sera opérationnelle courant 2009" à Abou Dhabi, avait précisé l'amiral Edouard Guillaud, chef d'état-major particulier de Nicolas Sarkozy, au terme d'une tournée du chef de l'Etat français dans le Golfe.
La coopération entre les deux pays avait été consolidée par un accord conclu en 1995. Un "Haut comité mixte" se réunit ainsi régulièrement sous la présidence des chefs d'état-major français et émirati pour en fixer les grands axes. Concrètement, les navires de la marine nationale française font une trentaine d'escales par an dans les Emirats. L'armée de l'air y organise deux fois l'an un stage pour les pilotes de chasse français. Quant à l'armée de terre, elle effectue 25 exercices annuels avec des échanges d'unités et d'officiers.