La compagnie Royal Air Maroc (RAM) montre qu'une entreprise du Sud peut s'imposer face aux mastodontes occidentaux, affirme jeudi le quotidien français "Libération".
La RAM "déploie actuellement ses ailes sur toute la région" de l'Afrique de l'ouest et "ses tarifs taillent des croupières" à des compagnies occidentales, souligne le journal dans un article intitulé "La conquête de l'Ouest africain".
Pour "Libération", les groupes privés marocains "ont pris conscience du gisement de croissance" que représente la région de l'Afrique de l'Ouest où "le Royaume jouit de la popularité et de la respectabilité. Une respectabilité, précise-t-il, que le Maroc doit d'abord à cette implication politique au plus haut niveau".
Outre la Comanav et la RAM qui ont investi au Sénégal, le groupe "Managem" produit de l'or et du cobalt dans cinq pays de la région et les banques ont pris pied dans les pays constituant l'Union économique et monétaire de l'ouest africain (Uemoa), relève le quotidien français.
Et d'ajouter que "Maroc Telecom" est allé, pour sa part, affronter les géants du secteur dans des opérations de privatisation ou d'octroi de nouvelles licences, rappelant que l'opérateur marocain avait décroché le rachat de "Mauritel" en Mauritanie et d'"Onatel" au Burkina Faso, et il est "donné favori" dans l'appel d'offres en cours pour une licence au Sénégal.
La RAM "déploie actuellement ses ailes sur toute la région" de l'Afrique de l'ouest et "ses tarifs taillent des croupières" à des compagnies occidentales, souligne le journal dans un article intitulé "La conquête de l'Ouest africain".
Pour "Libération", les groupes privés marocains "ont pris conscience du gisement de croissance" que représente la région de l'Afrique de l'Ouest où "le Royaume jouit de la popularité et de la respectabilité. Une respectabilité, précise-t-il, que le Maroc doit d'abord à cette implication politique au plus haut niveau".
Outre la Comanav et la RAM qui ont investi au Sénégal, le groupe "Managem" produit de l'or et du cobalt dans cinq pays de la région et les banques ont pris pied dans les pays constituant l'Union économique et monétaire de l'ouest africain (Uemoa), relève le quotidien français.
Et d'ajouter que "Maroc Telecom" est allé, pour sa part, affronter les géants du secteur dans des opérations de privatisation ou d'octroi de nouvelles licences, rappelant que l'opérateur marocain avait décroché le rachat de "Mauritel" en Mauritanie et d'"Onatel" au Burkina Faso, et il est "donné favori" dans l'appel d'offres en cours pour une licence au Sénégal.