Une centaine de manifestants ont bloqué le décollage d'un avion de la compagnie tunisienne Tunisair hier soir à l'aéroport de Meetiga à Tripoli. Les manifestants réclamant justice après des violences meurtrières à Bani Walid, un ancien bastion de Kadhafi.
Des jeunes venus de Soug Jomaa, un quartier de la capitale, étaient assis au pied de l'avion. Une cinquantaine de voitures étaient garées sur le tarmac ou sous l'appareil qui aurait dû décoller vers 15H00 GMT pour rejoindre Tunis mais était toujours cloué au sol à 20H00 GMT.
Les habitants de Soug Jomaa affirment que les rebelles de leur quartier ont été appelés en renfort cette semaine à Bani Walid, à 170 km au sud-ouest de Tripoli, par le conseil militaire de la ville mais qu'ils ont ensuite été "pris au piège" par des partisans de l'ancien régime. Treize d'entre eux ont été tués, a déclaré à l'AFP Abderrazak Abdessalam al-Aradi, un membre du Conseil national de transition (CNT) venu à l'aéroport pour tenter d'apaiser les esprits."Nous voulons que justice soit rendue. Sinon on se fera justice nous-mêmes", a affirmé à l'AFP Mohammed Belhaj, un membre de la brigade de Soug Jomaa."A Bani Walid, ce sont des caméléons, ils ont juste changé de couleur mais ils soutiennent toujours l'ancien régime", a assuré l'un de ses camarades, Hosni Berbech.Les habitants de Soug Jomaa réclament l'arrestation des meurtriers et le désarmement des brigades de Bani Walid. Le CNT doit discuter de l'affaire demain.
Des jeunes venus de Soug Jomaa, un quartier de la capitale, étaient assis au pied de l'avion. Une cinquantaine de voitures étaient garées sur le tarmac ou sous l'appareil qui aurait dû décoller vers 15H00 GMT pour rejoindre Tunis mais était toujours cloué au sol à 20H00 GMT.
Les habitants de Soug Jomaa affirment que les rebelles de leur quartier ont été appelés en renfort cette semaine à Bani Walid, à 170 km au sud-ouest de Tripoli, par le conseil militaire de la ville mais qu'ils ont ensuite été "pris au piège" par des partisans de l'ancien régime. Treize d'entre eux ont été tués, a déclaré à l'AFP Abderrazak Abdessalam al-Aradi, un membre du Conseil national de transition (CNT) venu à l'aéroport pour tenter d'apaiser les esprits."Nous voulons que justice soit rendue. Sinon on se fera justice nous-mêmes", a affirmé à l'AFP Mohammed Belhaj, un membre de la brigade de Soug Jomaa."A Bani Walid, ce sont des caméléons, ils ont juste changé de couleur mais ils soutiennent toujours l'ancien régime", a assuré l'un de ses camarades, Hosni Berbech.Les habitants de Soug Jomaa réclament l'arrestation des meurtriers et le désarmement des brigades de Bani Walid. Le CNT doit discuter de l'affaire demain.