Le journal Marocain LavieEco vient d'annoncer que le gouvernement Marocain prépare une nouvelle stratégie pour le secteur du transport aérien. Le ministère de l’équipement et du transport a lancé un appel d’offres pour la réalisation d’une «étude du plan de développement du transport aérien». Cette étude qui comportera plusieurs volets vise l’élaboration d’une nouvelle stratégie pour le développement et la promotion du transport aérien et d’un plan d’action pour ce secteur qui a connu ces dernières années de grosses mutations avec l’ouverture de son ciel à la concurrence.
Depuis 2004, qui marque le début de la libéralisation, et, surtout, depuis décembre 2006, date de la signature de l’accord dit «Open Sky» avec l’Union Européenne, ce sont 22 nouvelles compagnies qui ont investi le ciel marocain, portant ainsi à 45 le nombre de celles qui desservent régulièrement le Maroc. Le taux de croissance moyen du trafic a évolué au cours de la période 2004-2007 de 17%, et, malgré la crise, ce taux a été de 8,5% en 2008. Le paysage marocain a vu aussi la création de quatre nouvelles compagnies aériennes de droit marocain dont deux filiales de la RAM, Atlas Blue et RAM Express.
Dans ce contexte, l’étude devra concerner plusieurs aspects dont, en premier lieu, l’élaboration d’une «stratégie de négociations aériennes». Le consultant doit se pencher sur tout l’arsenal des accords signés par le Maroc, analyser ces accords et faire une évaluation pour consolider leurs points forts et améliorer ou corriger ce qui est susceptible de fragiliser le secteur.
Outre la promotion de la destination touristique Maroc et l'ouverture de nouvelles lignes régulières, le bureau qui remportera le marché devra se pencher sur les textes réglementaires relatifs au transport aérien et élaborer de nouveaux textes pour rapprocher la réglementation nationale des standards internationaux.
Une autre mission du cabinet consiste à élaborer des termes de référence pour la refonte du système d’information de la direction du transport aérien et sa liaison avec les compagnies aériennes, l’Office national des aéroports (ONDA), les tour-opérateurs ainsi que d’autres acteurs du secteur du tourisme. Ce système d'information doit être en mesure d’assurer le suivi de différentes grandeurs comme l’évolution du trafic national et international (régulier, charter et fret) et la situation des lignes (taux de remplissage, capacité, suppression de lignes, etc.).
Le bureau d’études doit en plus évaluer les besoins humains, matériels et techniques pour la création d’un Observatoire national du transport aérien. Pour permettre à l’observatoire de s’acquitter de ses tâches, il doit identifier les données utiles produites par les différents acteurs du transport aérien et concevoir les indicateurs de performance.
Depuis 2004, qui marque le début de la libéralisation, et, surtout, depuis décembre 2006, date de la signature de l’accord dit «Open Sky» avec l’Union Européenne, ce sont 22 nouvelles compagnies qui ont investi le ciel marocain, portant ainsi à 45 le nombre de celles qui desservent régulièrement le Maroc. Le taux de croissance moyen du trafic a évolué au cours de la période 2004-2007 de 17%, et, malgré la crise, ce taux a été de 8,5% en 2008. Le paysage marocain a vu aussi la création de quatre nouvelles compagnies aériennes de droit marocain dont deux filiales de la RAM, Atlas Blue et RAM Express.
Dans ce contexte, l’étude devra concerner plusieurs aspects dont, en premier lieu, l’élaboration d’une «stratégie de négociations aériennes». Le consultant doit se pencher sur tout l’arsenal des accords signés par le Maroc, analyser ces accords et faire une évaluation pour consolider leurs points forts et améliorer ou corriger ce qui est susceptible de fragiliser le secteur.
Outre la promotion de la destination touristique Maroc et l'ouverture de nouvelles lignes régulières, le bureau qui remportera le marché devra se pencher sur les textes réglementaires relatifs au transport aérien et élaborer de nouveaux textes pour rapprocher la réglementation nationale des standards internationaux.
Une autre mission du cabinet consiste à élaborer des termes de référence pour la refonte du système d’information de la direction du transport aérien et sa liaison avec les compagnies aériennes, l’Office national des aéroports (ONDA), les tour-opérateurs ainsi que d’autres acteurs du secteur du tourisme. Ce système d'information doit être en mesure d’assurer le suivi de différentes grandeurs comme l’évolution du trafic national et international (régulier, charter et fret) et la situation des lignes (taux de remplissage, capacité, suppression de lignes, etc.).
Le bureau d’études doit en plus évaluer les besoins humains, matériels et techniques pour la création d’un Observatoire national du transport aérien. Pour permettre à l’observatoire de s’acquitter de ses tâches, il doit identifier les données utiles produites par les différents acteurs du transport aérien et concevoir les indicateurs de performance.