Près d’un an après le retrait de Royal Air Maroc du capital de Matis Aérospace, une joint-venture alors à parts égales entre RAM, Labinal, Boeing, créée en 2001, rien n'a changé selon Hamid Benbrahim El Andaloussi, le délégué général au Maroc du groupe Safran, en ajoutant que, depuis, ce projet a attiré d’autres industries aéronautiques.
Le président de Matis Aérospace, Sébastien Jaulerry, confirme et précise que, pour cette nouvelle décennie, Matis s’engage dans une nouvelle phase de développement, bénéficiant à plein des augmentations de cadences de production que connaît le secteur et les prévisions de commandes des compagnies aériennes sur les cinq prochaines années: "Matis se porte très bien et elle a tout pour réussir de nouveaux challenges avec des perspectives très importantes", "Matis a des perspectives de charges très confortables". La maturité de l’entreprise, qui a investi 9 millions de dollars depuis sa création, lui confère aujourd’hui des process robustes. Le rythme de production annuelle atteint 100.000 câblages.
Sébastien Jaulerry ajoute que "Le taux de service du site marocain est équivalent à n’importe quelle autre usine de câblage dans le monde. Faire du câblage aéronautique au Maroc, c’est exactement la même chose qu’en France, aux Etats-Unis, au Mexique ou en Chine". Il n’y a pas de décomposition des tâches dans ce segment industriel de l’aviation. «Ou vous faites tout, ou vous ne faites rien en câblage. Vous ne pouvez pas sous-traiter une partie, donc vous êtes obligé d’avoir les mêmes niveaux de qualité et de performance partout».
Avec cinq clients majeurs: Airbus, Dassault, Snecma, Boeing, Turbo Meca (fabricant de moteurs d’hélicoptère), l’entreprise basée à la Technopole de Nouaceur a réalisé un chiffre d’affaires de 500 millions de DH en 2011. Avec 700 salariés (tous des bac+2 et +5 selon la fonction) dont 80% de femmes et 50% dans l’encadrement.
Lire la suite sur l'Economiste
Le président de Matis Aérospace, Sébastien Jaulerry, confirme et précise que, pour cette nouvelle décennie, Matis s’engage dans une nouvelle phase de développement, bénéficiant à plein des augmentations de cadences de production que connaît le secteur et les prévisions de commandes des compagnies aériennes sur les cinq prochaines années: "Matis se porte très bien et elle a tout pour réussir de nouveaux challenges avec des perspectives très importantes", "Matis a des perspectives de charges très confortables". La maturité de l’entreprise, qui a investi 9 millions de dollars depuis sa création, lui confère aujourd’hui des process robustes. Le rythme de production annuelle atteint 100.000 câblages.
Sébastien Jaulerry ajoute que "Le taux de service du site marocain est équivalent à n’importe quelle autre usine de câblage dans le monde. Faire du câblage aéronautique au Maroc, c’est exactement la même chose qu’en France, aux Etats-Unis, au Mexique ou en Chine". Il n’y a pas de décomposition des tâches dans ce segment industriel de l’aviation. «Ou vous faites tout, ou vous ne faites rien en câblage. Vous ne pouvez pas sous-traiter une partie, donc vous êtes obligé d’avoir les mêmes niveaux de qualité et de performance partout».
Avec cinq clients majeurs: Airbus, Dassault, Snecma, Boeing, Turbo Meca (fabricant de moteurs d’hélicoptère), l’entreprise basée à la Technopole de Nouaceur a réalisé un chiffre d’affaires de 500 millions de DH en 2011. Avec 700 salariés (tous des bac+2 et +5 selon la fonction) dont 80% de femmes et 50% dans l’encadrement.
Lire la suite sur l'Economiste