100 milliards de dinars (1 Milliard d'Euros) seront investis dans un plan de développement d'Air Algérie englobant, entre autres, une académie de formation et l’extension de la flotte. L’annonce en a été faite par son P-DG, Abdelwahid Bouabdellah, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio Algérienne.
Cet investissement conforte la compagnie nationale dans sa stratégie de restructuration et de redéploiement entamée déjà depuis 2000 avec comme axe majeur le renouvellement de la flotte. Ceci étant achevé, les nouveaux objectifs s’articulent autour de l’extension de la flotte à travers l’acquisition de quatre petits porteurs qu’Air Algérie devra réceptionner entre 2010 et 2011. Sept autres appareils de 150 places devraient être également acquis.
Le plus important encore parmi les défis de la compagnie réside dans l’effort consenti pour la formation aussi bien des pilotes, des mécaniciens que du personnel du Font Office, pour laquelle la compagnie a décidé d’allouer la plus grande marque d’attention. Aussi, la compagnie a inclus dans son plan de développement, qui s’étale jusqu’en 2015, la réalisation d’une académie probablement en 2012. Celle-ci devra assurer ainsi la formation des pilotes qui, jusqu’à présent, est effectuée à l’étranger. Air Algérie a choisit l’organisme américain Jeppesen, spécialisé dans la formation aéronautique, pour sceller un accord afin de s’assurer un label prestigieux pour son académie.
En attendant, la formation initiale continue à se faire dans des écoles françaises et anglaises, alors que la formation sur simulateur se fait auprès de différents prestataires dont celui de l'ENPL (Ecole Nationale des pilotes de lignes) au Maroc. Lla compagnie a acquis un simulateur sur le type d’avion qui constitue la majorité de sa flotte, en l’occurrence le Boeing 737, et il est prévu d’en acquérir d’autres.
La formation devient en l’occurrence le fer de lance de la compagnie qui s’est lancée depuis un certain temps dans un vaste programme de formation, notamment pour ce qui est de son personnel d’accueil et dont le nombre s’élève à 2 800. Il existe aussi un besoin urgent dans la formation du personnel au sol, qui a connu une saignée avec le départ volontaire d’un grand nombre d’employés. Mr Bouabdellah rappelle qu’Air Algérie a eu une très mauvaise expérience en matière de privatisation de cette activité avec, dit-il, la destruction des ateliers. La maintenance, revenue dans le giron d’Air Algérie, est maintenant un fleuron de la compagnie. Mais il admet qu’il faudra peut-être acheter un label étranger pour cette activité. Pour l’exercice 2008, le P-DG d’Air Algérie fait remarquer que sa compagnie est passée à un résultat positif de 208 millions de dinars (2 millions d'Euros).
Le cabinet français d’audit et d’expertise comptable KPMG a été sollicité pour proposer un plan de développement à court et à long terme. Ce même plan prévoit la réalisation d’un nouveau siège pour la compagnie, la reconfiguration du réseau avec le renforcement des fréquences et l’ouverture de nouvelles lignes, la réaffectation de la flotte en fonction des caractéristiques de chaque ligne.
Cet investissement conforte la compagnie nationale dans sa stratégie de restructuration et de redéploiement entamée déjà depuis 2000 avec comme axe majeur le renouvellement de la flotte. Ceci étant achevé, les nouveaux objectifs s’articulent autour de l’extension de la flotte à travers l’acquisition de quatre petits porteurs qu’Air Algérie devra réceptionner entre 2010 et 2011. Sept autres appareils de 150 places devraient être également acquis.
Le plus important encore parmi les défis de la compagnie réside dans l’effort consenti pour la formation aussi bien des pilotes, des mécaniciens que du personnel du Font Office, pour laquelle la compagnie a décidé d’allouer la plus grande marque d’attention. Aussi, la compagnie a inclus dans son plan de développement, qui s’étale jusqu’en 2015, la réalisation d’une académie probablement en 2012. Celle-ci devra assurer ainsi la formation des pilotes qui, jusqu’à présent, est effectuée à l’étranger. Air Algérie a choisit l’organisme américain Jeppesen, spécialisé dans la formation aéronautique, pour sceller un accord afin de s’assurer un label prestigieux pour son académie.
En attendant, la formation initiale continue à se faire dans des écoles françaises et anglaises, alors que la formation sur simulateur se fait auprès de différents prestataires dont celui de l'ENPL (Ecole Nationale des pilotes de lignes) au Maroc. Lla compagnie a acquis un simulateur sur le type d’avion qui constitue la majorité de sa flotte, en l’occurrence le Boeing 737, et il est prévu d’en acquérir d’autres.
La formation devient en l’occurrence le fer de lance de la compagnie qui s’est lancée depuis un certain temps dans un vaste programme de formation, notamment pour ce qui est de son personnel d’accueil et dont le nombre s’élève à 2 800. Il existe aussi un besoin urgent dans la formation du personnel au sol, qui a connu une saignée avec le départ volontaire d’un grand nombre d’employés. Mr Bouabdellah rappelle qu’Air Algérie a eu une très mauvaise expérience en matière de privatisation de cette activité avec, dit-il, la destruction des ateliers. La maintenance, revenue dans le giron d’Air Algérie, est maintenant un fleuron de la compagnie. Mais il admet qu’il faudra peut-être acheter un label étranger pour cette activité. Pour l’exercice 2008, le P-DG d’Air Algérie fait remarquer que sa compagnie est passée à un résultat positif de 208 millions de dinars (2 millions d'Euros).
Le cabinet français d’audit et d’expertise comptable KPMG a été sollicité pour proposer un plan de développement à court et à long terme. Ce même plan prévoit la réalisation d’un nouveau siège pour la compagnie, la reconfiguration du réseau avec le renforcement des fréquences et l’ouverture de nouvelles lignes, la réaffectation de la flotte en fonction des caractéristiques de chaque ligne.