Un Iliouchine est sorti de piste avant de percuter un mur lors de son atterrissage à Mashhad, vendredi dans le nord-est de l'Iran, faisant 17 morts, à peine 10 jours après une autre grave catastrophe aérienne, selon les médias officiels. "Il y a eu un accident et un incendie impliquant un avion de ligne effectuant la liaison entre Téhéran et Mashhad, qui a fait 17 morts et 19 blessés", a rapporté Irna, citant le gouverneur adjoint de la province de Khorassan, Ghahreman Rashid.
D'après le gouverneur adjoint, l'avion, un Iliouchine, transportait 153 personnes. "Tous les morts, les blessés et les passagers de cet avion ont été évacués et l'incendie a été complètement maîtrisé", a ajouté M. Rashid. Selon la télévision publique, l'accident est survenu alors que l'appareil était en phase d'atterrissage sur l'aéroport international de Mashhad, une ville populaire chez les pèlerins chiites.
Les roues de l'appareil ont pris feu au moment de l'atterrissage. L'appareil est sorti de la piste pour aller percuter un mur, a ajouté Irna.
"Au lieu d'atterrir au début de la piste, l'avion s'est posé au milieu de celle-ci. La piste d'atterrissage étant courte, l'avion en est sorti et s'est écrasé contre le mur d'en face", a dit pour sa part Ahmad Majidi, ministre adjoint des Transports et des routes, cité par l'agence Isna, précisant que l'avion appartenait à la compagnie aérienne privée Aria Air. L'agence Mehr a indiqué que l'appareil avait percuté un mur d'enceinte, puis des pylones électriques avant de finir sa course dans un champ.
"L'avion (....) a été victime d'un incident technique", a dit la télévision publique, citant le directeur des relations publiques de l'aéroport de Mashhad, identifié par son seul nom, M. Pirhandeh. L'accident a eu lieu vers 18h10 (13h40 GMT), a-t-il ajouté, cité par Irna.
Cet accident intervient moins de dix jours après celui d'un Tupolev-154 de la Caspian Airlines assurant la liaison Téhéran-Erevan, et qui s'est écrasé le 15 juillet dans le nord de l'Iran, tuant ses 153 passagers et 15 membres d'équipage.
Les autorités ont indiqué qu'un problème technique semblait être à l'origine du drame.
L'Iran a connu plusieurs catastrophes aériennes au cours des 10 dernières années.
Sa flotte aérienne civile et militaire est dans un état critique à cause de sa vétusté et de son manque d'entretien en raison de sanctions imposées par les Etats-Unis dans les années 1980, après la révolution islamique et la prise d'otages dans l'ambassade américaine à Téhéran.
En septembre 2006, 29 personnes avaient été tuées lorsqu'un avion était sorti de piste, également après son atterrissage à Mashhad.
Fin 2006, un avion militaire iranien s'était écrasé au décollage à Téhéran, tuant 39 personnes, dont 30 membres des Gardiens de la révolution.
En décembre 2005, un Lockheed C-130 s'était écrasé dans une zone d'habitations juste après son décollage de Téhéran, tuant 108 personnes.
Ce nouvel accident survient alors que le monde vient d'être endeuillé par deux catastrophes aériennes, concernant cette fois des Airbus.
Le 1er juin, un Airbus A330 d'Air France assurant la liaison entre Rio de Janeiro et Paris s'est abîmé dans l'Atlantique, faisant 228 morts.
Le 30 juin, un Airbus A310 de Yemenia s'est abîmé près des côtes comoriennes, faisant 152 morts.
D'après le gouverneur adjoint, l'avion, un Iliouchine, transportait 153 personnes. "Tous les morts, les blessés et les passagers de cet avion ont été évacués et l'incendie a été complètement maîtrisé", a ajouté M. Rashid. Selon la télévision publique, l'accident est survenu alors que l'appareil était en phase d'atterrissage sur l'aéroport international de Mashhad, une ville populaire chez les pèlerins chiites.
Les roues de l'appareil ont pris feu au moment de l'atterrissage. L'appareil est sorti de la piste pour aller percuter un mur, a ajouté Irna.
"Au lieu d'atterrir au début de la piste, l'avion s'est posé au milieu de celle-ci. La piste d'atterrissage étant courte, l'avion en est sorti et s'est écrasé contre le mur d'en face", a dit pour sa part Ahmad Majidi, ministre adjoint des Transports et des routes, cité par l'agence Isna, précisant que l'avion appartenait à la compagnie aérienne privée Aria Air. L'agence Mehr a indiqué que l'appareil avait percuté un mur d'enceinte, puis des pylones électriques avant de finir sa course dans un champ.
"L'avion (....) a été victime d'un incident technique", a dit la télévision publique, citant le directeur des relations publiques de l'aéroport de Mashhad, identifié par son seul nom, M. Pirhandeh. L'accident a eu lieu vers 18h10 (13h40 GMT), a-t-il ajouté, cité par Irna.
Cet accident intervient moins de dix jours après celui d'un Tupolev-154 de la Caspian Airlines assurant la liaison Téhéran-Erevan, et qui s'est écrasé le 15 juillet dans le nord de l'Iran, tuant ses 153 passagers et 15 membres d'équipage.
Les autorités ont indiqué qu'un problème technique semblait être à l'origine du drame.
L'Iran a connu plusieurs catastrophes aériennes au cours des 10 dernières années.
Sa flotte aérienne civile et militaire est dans un état critique à cause de sa vétusté et de son manque d'entretien en raison de sanctions imposées par les Etats-Unis dans les années 1980, après la révolution islamique et la prise d'otages dans l'ambassade américaine à Téhéran.
En septembre 2006, 29 personnes avaient été tuées lorsqu'un avion était sorti de piste, également après son atterrissage à Mashhad.
Fin 2006, un avion militaire iranien s'était écrasé au décollage à Téhéran, tuant 39 personnes, dont 30 membres des Gardiens de la révolution.
En décembre 2005, un Lockheed C-130 s'était écrasé dans une zone d'habitations juste après son décollage de Téhéran, tuant 108 personnes.
Ce nouvel accident survient alors que le monde vient d'être endeuillé par deux catastrophes aériennes, concernant cette fois des Airbus.
Le 1er juin, un Airbus A330 d'Air France assurant la liaison entre Rio de Janeiro et Paris s'est abîmé dans l'Atlantique, faisant 228 morts.
Le 30 juin, un Airbus A310 de Yemenia s'est abîmé près des côtes comoriennes, faisant 152 morts.