Miranda Stobbs en discussion avec Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement marocain
Oxford Business Group (OBG) est un cabinet d’études et de conseil britannique fondé en 1994, avec pour principal objectif de combler le déficit en matière d’information à la fois fiable et de qualité sur la situation économique et les questions d’'investissement au sein des pays émergents.
"Au Maroc, Oxford Business Group vise à expliquer chaque année les tendances et les évolutions de l'économie afin de transmettre ses conclusions aux investisseurs locaux et internationaux par le biais de ses publications." précise Miranda Stobbs, Directrice Maroc Oxford Business Group.
Dans un article publié aujourd'hui consacré au secteur aéronautique au Maroc, le cabinet confirme que les efforts s’accélèrent pour stimuler la croissance dans les secteurs manufacturiers clés et à forte intensité de main d’œuvre comme ceux de l’électronique et de l’aéronautique, afin de permettre au pays d’accroître ses exportations et de diversifier sa production tout en créant des emplois. Et d'ajouter que ces efforts s’inscrivent dans un projet plus vaste, sur le long terme, dont l’objectif est d’intensifier les échanges commerciaux et de moderniser le secteur industriel. Ce projet est mis en œuvre dans le cadre du Pacte National pour l’Émergence Industrielle (PNEI) 2009-2012, un programme visant à créer 220 000 nouveaux emplois dans le secteur d’ici 2015, à augmenter le PIB de 50 milliards de dirhams (4,45 milliards d’euros) et les exportations de 95 milliards de dirhams (8,45 milliards d’euros).
Oxford Business Group revient sur l'ambitieux projet de la zone franche Midparc. Une zone dont l’ouverture est prévue à la mi-2013 coûtera 500 millions d’euros, elle sera dédié aux entreprises des secteurs de l’aéronautique, de la défense et de la sécurité électronique embarquée.
Situé à Nouaceur, à 30 kms de Casablanca et à proximité de l’Aéroport International Mohammed V, le Midparc Casablanca Free Zone (zone franche) s’étalera sur 124 hectares et pourra accueillir 250 unités industrielles, dont une usine de fabrication de composants du canadien Bombardier, qui sera la toute première entreprise à ouvrir ses portes sur le site. Midparc Company, détenue par l’agence de développement de projets immobiliers Medz et par trois groupes industriels spécialisés dans l’aéronautique et l’électronique – ARSO, CENAL et MASPIN – sera chargée de la conception, de la promotion, du développement et de l’administration de la zone.
Durant leurs cinq premières années d’exercice, les industriels bénéficieront d’une exonération totale de l’impôt sur les sociétés, qui passera à 8,75% pour les vingt ans suivants, puis à 17,5%. Les entreprises seront également exonérées de la TVA et des droits de douane et le rapatriement des bénéfices et des capitaux sera permis.
Ces dernières années, le secteur de l’aéronautique a attiré de très importants investissements directs étrangers, et ce malgré la crise économique mondiale et l’instabilité dans la région. Près de 100 entreprises opèrent actuellement dans le secteur au Maroc, employant environ 10 000 personnes, essentiellement dans la fabrication de composants, l’ingénierie et les services. Parmi ces entreprises, un certain nombre sont présentes dans le pays depuis plus de 10 ans, notamment le fabricant de composants français Le Piston Français et Safran, via de nombreuses filiales comme Matis, Aircelle, Snecma, Sagem et Teuchos. Au vu de la demande mondiale croissante en composants pour avions, il est à prévoir que le nombre d’entreprises augmentera et ce sont 10 000 emplois bien nécessaires qui devraient être créés grâce au projet Midparc.
Les données publiées par le Groupement des industries Marocaines Aéronautiques et Spatiales (GIMAS) montrent que le secteur de l’aéronautique a généré des recettes d’exportations à hauteur de 5,2 milliards de dirhams (468 millions d’euros) en 2011, contre 4,7 milliards de dirhams (424 millions d’euros) en 2010. Selon un rapport du Ministère de l’Économie et des Finances paru en septembre 2011, les exportations de câblage, manufacturing et maintenance représentent 82% du chiffre d’affaires global de l’industrie aéronautique.
"Au Maroc, Oxford Business Group vise à expliquer chaque année les tendances et les évolutions de l'économie afin de transmettre ses conclusions aux investisseurs locaux et internationaux par le biais de ses publications." précise Miranda Stobbs, Directrice Maroc Oxford Business Group.
Dans un article publié aujourd'hui consacré au secteur aéronautique au Maroc, le cabinet confirme que les efforts s’accélèrent pour stimuler la croissance dans les secteurs manufacturiers clés et à forte intensité de main d’œuvre comme ceux de l’électronique et de l’aéronautique, afin de permettre au pays d’accroître ses exportations et de diversifier sa production tout en créant des emplois. Et d'ajouter que ces efforts s’inscrivent dans un projet plus vaste, sur le long terme, dont l’objectif est d’intensifier les échanges commerciaux et de moderniser le secteur industriel. Ce projet est mis en œuvre dans le cadre du Pacte National pour l’Émergence Industrielle (PNEI) 2009-2012, un programme visant à créer 220 000 nouveaux emplois dans le secteur d’ici 2015, à augmenter le PIB de 50 milliards de dirhams (4,45 milliards d’euros) et les exportations de 95 milliards de dirhams (8,45 milliards d’euros).
Oxford Business Group revient sur l'ambitieux projet de la zone franche Midparc. Une zone dont l’ouverture est prévue à la mi-2013 coûtera 500 millions d’euros, elle sera dédié aux entreprises des secteurs de l’aéronautique, de la défense et de la sécurité électronique embarquée.
Situé à Nouaceur, à 30 kms de Casablanca et à proximité de l’Aéroport International Mohammed V, le Midparc Casablanca Free Zone (zone franche) s’étalera sur 124 hectares et pourra accueillir 250 unités industrielles, dont une usine de fabrication de composants du canadien Bombardier, qui sera la toute première entreprise à ouvrir ses portes sur le site. Midparc Company, détenue par l’agence de développement de projets immobiliers Medz et par trois groupes industriels spécialisés dans l’aéronautique et l’électronique – ARSO, CENAL et MASPIN – sera chargée de la conception, de la promotion, du développement et de l’administration de la zone.
Durant leurs cinq premières années d’exercice, les industriels bénéficieront d’une exonération totale de l’impôt sur les sociétés, qui passera à 8,75% pour les vingt ans suivants, puis à 17,5%. Les entreprises seront également exonérées de la TVA et des droits de douane et le rapatriement des bénéfices et des capitaux sera permis.
Ces dernières années, le secteur de l’aéronautique a attiré de très importants investissements directs étrangers, et ce malgré la crise économique mondiale et l’instabilité dans la région. Près de 100 entreprises opèrent actuellement dans le secteur au Maroc, employant environ 10 000 personnes, essentiellement dans la fabrication de composants, l’ingénierie et les services. Parmi ces entreprises, un certain nombre sont présentes dans le pays depuis plus de 10 ans, notamment le fabricant de composants français Le Piston Français et Safran, via de nombreuses filiales comme Matis, Aircelle, Snecma, Sagem et Teuchos. Au vu de la demande mondiale croissante en composants pour avions, il est à prévoir que le nombre d’entreprises augmentera et ce sont 10 000 emplois bien nécessaires qui devraient être créés grâce au projet Midparc.
Les données publiées par le Groupement des industries Marocaines Aéronautiques et Spatiales (GIMAS) montrent que le secteur de l’aéronautique a généré des recettes d’exportations à hauteur de 5,2 milliards de dirhams (468 millions d’euros) en 2011, contre 4,7 milliards de dirhams (424 millions d’euros) en 2010. Selon un rapport du Ministère de l’Économie et des Finances paru en septembre 2011, les exportations de câblage, manufacturing et maintenance représentent 82% du chiffre d’affaires global de l’industrie aéronautique.
Bombardier, qui souhaite profiter des coûts concurrentiels du travail et du transport disponibles au Maroc, prévoit un investissement de 200 millions de dollars (157 millions d’euros) sur les 8 prochaines années pour l’installation d’une usine, avec à la clé la création de 850 emplois. Le salaire mensuel moyen est de 256 euros au Maroc, contre 265 euros en Tunisie, 337 euros en Turquie et 1003 euros en Espagne. Pour ce qui est de l’exportation, le coût d’envoi d’un conteneur tourne autour de 549 euros, contre 606 euros en Tunisie et 775 euros en Turquie. L’entreprise compte installer début 2013 une unité de production temporaire dans la zone industrielle aéronautique de Casablanca (Aéoropole), située en face du site du Midparc, afin d’y démarrer ses activités avant l’ouverture du parc industriel.
Dans la cadre de la politique du Maroc qui vise à faire jouer un rôle à la fabrication de produits de pointe dans la création d’emplois et la réduction d’un taux de chômage actuellement en hausse, l’accent a également été mis sur la création de centres de formation. En mai 2011, l’Institut des Métiers de l’Aéronautique a ouvert ses portes à Nouaceur, fruit d’un partenariat entre le gouvernement et l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie française (UIMM). L’institut est chargé d’un rôle capital, à savoir assurer la formation professionnelle des opérateurs, techniciens et cadres intermédiaires des secteurs de l’aéronautique et de l’aérospatial. Environ 450 personnes devraient avoir terminé leur formation, qui peut durer jusqu’à 11 mois, d’ici la fin 2012, et l’Institut espère former 800 personnes par an d’ici 2015.
L’État marocain espère désormais que d’autres entreprises internationales vont suivre l’exemple de Bombardier, attirées également par les avantages concurrentiels du pays et sa proximité avec l’Europe. L’arrivée de nouvelles entreprises dans le cadre du PNEI va permettre au pays de profiter de l’expertise étrangère et des transferts de technologie, ce qui devrait contribuer, d’après le Ministère de l’Économie et des Finances, à la création de 15 000 nouveaux emplois d’ici 2015 et permettre au Maroc d’accroître ses exportations tout en renforçant sa position dans l’industrie aérospatiale mondiale.
Dans la cadre de la politique du Maroc qui vise à faire jouer un rôle à la fabrication de produits de pointe dans la création d’emplois et la réduction d’un taux de chômage actuellement en hausse, l’accent a également été mis sur la création de centres de formation. En mai 2011, l’Institut des Métiers de l’Aéronautique a ouvert ses portes à Nouaceur, fruit d’un partenariat entre le gouvernement et l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie française (UIMM). L’institut est chargé d’un rôle capital, à savoir assurer la formation professionnelle des opérateurs, techniciens et cadres intermédiaires des secteurs de l’aéronautique et de l’aérospatial. Environ 450 personnes devraient avoir terminé leur formation, qui peut durer jusqu’à 11 mois, d’ici la fin 2012, et l’Institut espère former 800 personnes par an d’ici 2015.
L’État marocain espère désormais que d’autres entreprises internationales vont suivre l’exemple de Bombardier, attirées également par les avantages concurrentiels du pays et sa proximité avec l’Europe. L’arrivée de nouvelles entreprises dans le cadre du PNEI va permettre au pays de profiter de l’expertise étrangère et des transferts de technologie, ce qui devrait contribuer, d’après le Ministère de l’Économie et des Finances, à la création de 15 000 nouveaux emplois d’ici 2015 et permettre au Maroc d’accroître ses exportations tout en renforçant sa position dans l’industrie aérospatiale mondiale.