Une convention de partenariat pour la promotion du fret aérien au Maroc durant la période 2016-2020 a été signée, lundi à Rabat, en marge d'un séminaire sur "Le développement du fret aérien au Maroc : Potentialités du secteur et perspectives de son développement". La convention a été signée par le ministère de l'Equipement, du Transport et de la Logistique, l'Office national des Aéroports (ONDA), la Confédération générale des Entreprises du Maroc (CGEM), la Fédération du Transport-CGEM, l'Agence marocaine de Développement de la Logistique (AMDL), l’Administration des Douanes et Impôts indirects et la Royal Air Maroc (RAM).
"Il est nécessaire de développer le transport aérien dans sa globalité à travers une approche qui assure la convergence entre les politiques et les plans sectoriels concernés par ce domaine et l’incitation du secteur privé à intégrer la dynamique que connaît le Maroc", a affirmé le ministre de l’Equipement, du Transport et de la Logistique, Aziz Rabbah, dans une allocution à cette occasion.Il a mis l’accent également sur le fait que le Maroc dispose d’une stratégie et programmes relatifs à la logistique afin de développer les bases de ce secteur, rappelant le lancement d'une étude portant sur l’élaboration d’une plateforme aérienne pour les aéroports d’embarquement. Cette plateforme est susceptible de faire du Maroc un centre du commerce africain et régional.
De son côté, le directeur général de la Direction des Douanes et des impôts Indirects, Zouhair Chorfi, a considéré que le fret s’inscrit dans une problématique globale liée à la facilitation des échanges commerciaux qui offrent de nouvelles opportunités de croissance économique et d’emploi, ainsi que l’accompagnement des opérateurs économiques.
Pour sa part, Salaheddine Kadmiri, Vice-président de la CGEM, a noté que l’accent doit être mis aujourd’hui sur l’activité cargo dont l’accompagnement est appelé à tenir compte de ses spécificités afin de répondre à une demande croissante émanant principalement de secteurs à haute valeur ajoutée. Le Maroc, en 2015, n’a pu réaliser qu’un volume de 0,1 % par rapport à une moyenne mondiale de 2 %, soit 6 % en valeur contre 35 % au niveau mondial, ce qui représente une timide réalisation, bien en deçà, du potentiel existant, a précisé Kadmiri. A cet effet, la CGEM recommande à ce que le fret soit intégré dans la globalité des processus d’importation/exportation qui implique la multi-modalité dans le transport des marchandises.182,000 tonnes à l’horizon 2035. De plus, la stratégie pour le développement de l’aviation civile au Maroc a accordé un intérêt particulier au développement de l’activité du fret aérien en fixant comme objectif stratégique quantitatif d’atteindre un volume de 100.000 tonnes à l’horizon 2020 et de 182,000 tonnes à l’horizon 2035, a expliqué Kadmiri.
Le directeur général de l’ONDA, Zouhair Mohamed El Aoufir, a, quant à lui, indiqué que le mode de transport de marchandises est appelé, selon les prévisions internationales, à plus que doubler à l’horizon 2035. En effet, dans un contexte de croissance économique soutenue, le développement du fret aérien au Maroc constitue un élément important d’amélioration de la compétitivité, a-t-il fait savoir. "L’activité du fret a enregistré, depuis 2013, des évolutions remarquables, la plus importante en 2015 avec + 18,7 %, grâce à une dynamique accrue de transporteurs aériens. L’aéroport de Casablanca, qui a affiché une croissance de 20,7 % en 2015 et de 12 % sur les quatre premiers mois de 2016, a traité 90 % du volume du fret aérien", a révélé El Aoufir, ajoutant que 75 % du fret aérien, au Maroc, est réalisé sur les avions qui transportent les passagers, contre 25 % réalisé sur des vols cargo en 2015.
Sur la base d’une analyse réalisée par le Centre de compétitivité économique, quatre aéroports ont été identifiés en tant que plateformes prioritaires présentant un fort potentiel de croissance pour le développement du fret au Maroc. Ainsi, il est prévu de créer quatre pôles du fret aérien : le pôle de la zone centre, situé à l’aéroport de Casablanca Mohammed V en complémentarité avec l’aéroport de Rabat, le pôle de la zone nord, situé à l’aéroport de Tanger, le pôle de la zone sud, à l’aéroport d’Agadir ainsi que le pôle de la zone de l'Oriental, à l’aéroport d’Oujda, a expliqué le Directeur général de l’ONDA. Il a annoncé, par la suite, que l’ONDA s’apprête à développer une vision moderne portant sur la structuration des bases du fret aérien à travers trois lignes. La première sera dédiée aux sociétés de transport aérien, la deuxième aux dépôts et la troisième mise à la disposition des acteurs logisticiens et des services généraux. "Dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme, un plan d’investissement a été élaboré. Ce plan est évalué à environ 430 millions de dirhams à court terme et à 440 millions de dirhams à moyen et long termes, soit environ un investissement global prévisionnel de 870 millions de dirhams", a-t-il conclu.
Par ailleurs, le président de la fédération du transport-CGEM, Abdelilah Hafidi, a affirmé que le transport aérien des marchandises a connu une évolution durant les trois dernières années enregistrant un taux de croissance de 2,2 % en 2013 et 2014, et 18,7 % en 2015. Il a considéré que les chiffres de ce mode de transport restent modestes par rapport aux réalisations du reste du monde. Ainsi, le transport aérien des marchandises au Maroc dispose d’une marge "importante" pour contribuer au développement des échanges extérieurs.
Le programme du séminaire comprend quatre sessions. La première a porté sur "Le fret aérien comme facteur de compétitivité de l’économie", alors que la deuxième a été consacrée à "La qualité de l’offre et son adéquation par rapport à la demande, un vecteur déterminant pour la réussite du Fret Aérien". La troisième était sous le thème "Efficacité et fiabilité, la valeur du Fret Aérien" et la quatrième a retracé "Les expériences internationales en matière de développement du Fret Aérien".
"Il est nécessaire de développer le transport aérien dans sa globalité à travers une approche qui assure la convergence entre les politiques et les plans sectoriels concernés par ce domaine et l’incitation du secteur privé à intégrer la dynamique que connaît le Maroc", a affirmé le ministre de l’Equipement, du Transport et de la Logistique, Aziz Rabbah, dans une allocution à cette occasion.Il a mis l’accent également sur le fait que le Maroc dispose d’une stratégie et programmes relatifs à la logistique afin de développer les bases de ce secteur, rappelant le lancement d'une étude portant sur l’élaboration d’une plateforme aérienne pour les aéroports d’embarquement. Cette plateforme est susceptible de faire du Maroc un centre du commerce africain et régional.
De son côté, le directeur général de la Direction des Douanes et des impôts Indirects, Zouhair Chorfi, a considéré que le fret s’inscrit dans une problématique globale liée à la facilitation des échanges commerciaux qui offrent de nouvelles opportunités de croissance économique et d’emploi, ainsi que l’accompagnement des opérateurs économiques.
Pour sa part, Salaheddine Kadmiri, Vice-président de la CGEM, a noté que l’accent doit être mis aujourd’hui sur l’activité cargo dont l’accompagnement est appelé à tenir compte de ses spécificités afin de répondre à une demande croissante émanant principalement de secteurs à haute valeur ajoutée. Le Maroc, en 2015, n’a pu réaliser qu’un volume de 0,1 % par rapport à une moyenne mondiale de 2 %, soit 6 % en valeur contre 35 % au niveau mondial, ce qui représente une timide réalisation, bien en deçà, du potentiel existant, a précisé Kadmiri. A cet effet, la CGEM recommande à ce que le fret soit intégré dans la globalité des processus d’importation/exportation qui implique la multi-modalité dans le transport des marchandises.182,000 tonnes à l’horizon 2035. De plus, la stratégie pour le développement de l’aviation civile au Maroc a accordé un intérêt particulier au développement de l’activité du fret aérien en fixant comme objectif stratégique quantitatif d’atteindre un volume de 100.000 tonnes à l’horizon 2020 et de 182,000 tonnes à l’horizon 2035, a expliqué Kadmiri.
Le directeur général de l’ONDA, Zouhair Mohamed El Aoufir, a, quant à lui, indiqué que le mode de transport de marchandises est appelé, selon les prévisions internationales, à plus que doubler à l’horizon 2035. En effet, dans un contexte de croissance économique soutenue, le développement du fret aérien au Maroc constitue un élément important d’amélioration de la compétitivité, a-t-il fait savoir. "L’activité du fret a enregistré, depuis 2013, des évolutions remarquables, la plus importante en 2015 avec + 18,7 %, grâce à une dynamique accrue de transporteurs aériens. L’aéroport de Casablanca, qui a affiché une croissance de 20,7 % en 2015 et de 12 % sur les quatre premiers mois de 2016, a traité 90 % du volume du fret aérien", a révélé El Aoufir, ajoutant que 75 % du fret aérien, au Maroc, est réalisé sur les avions qui transportent les passagers, contre 25 % réalisé sur des vols cargo en 2015.
Sur la base d’une analyse réalisée par le Centre de compétitivité économique, quatre aéroports ont été identifiés en tant que plateformes prioritaires présentant un fort potentiel de croissance pour le développement du fret au Maroc. Ainsi, il est prévu de créer quatre pôles du fret aérien : le pôle de la zone centre, situé à l’aéroport de Casablanca Mohammed V en complémentarité avec l’aéroport de Rabat, le pôle de la zone nord, situé à l’aéroport de Tanger, le pôle de la zone sud, à l’aéroport d’Agadir ainsi que le pôle de la zone de l'Oriental, à l’aéroport d’Oujda, a expliqué le Directeur général de l’ONDA. Il a annoncé, par la suite, que l’ONDA s’apprête à développer une vision moderne portant sur la structuration des bases du fret aérien à travers trois lignes. La première sera dédiée aux sociétés de transport aérien, la deuxième aux dépôts et la troisième mise à la disposition des acteurs logisticiens et des services généraux. "Dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme, un plan d’investissement a été élaboré. Ce plan est évalué à environ 430 millions de dirhams à court terme et à 440 millions de dirhams à moyen et long termes, soit environ un investissement global prévisionnel de 870 millions de dirhams", a-t-il conclu.
Par ailleurs, le président de la fédération du transport-CGEM, Abdelilah Hafidi, a affirmé que le transport aérien des marchandises a connu une évolution durant les trois dernières années enregistrant un taux de croissance de 2,2 % en 2013 et 2014, et 18,7 % en 2015. Il a considéré que les chiffres de ce mode de transport restent modestes par rapport aux réalisations du reste du monde. Ainsi, le transport aérien des marchandises au Maroc dispose d’une marge "importante" pour contribuer au développement des échanges extérieurs.
Le programme du séminaire comprend quatre sessions. La première a porté sur "Le fret aérien comme facteur de compétitivité de l’économie", alors que la deuxième a été consacrée à "La qualité de l’offre et son adéquation par rapport à la demande, un vecteur déterminant pour la réussite du Fret Aérien". La troisième était sous le thème "Efficacité et fiabilité, la valeur du Fret Aérien" et la quatrième a retracé "Les expériences internationales en matière de développement du Fret Aérien".