Cameroun airlines
Exit Camair, vive First Delta Air Services.L'annonce a été faite hier, jeudi 29 juin par le ministre de l'Economieet des finances, dans un communiqué sera rendu public en fin dejournée. Il ressort ainsi de ce communiqué que, des quatre opérateurspré qualifiés pour le reprise de la Cameroun Airlines, (Comair (Afriquedu Sud), Kenya Airways, Royal Air Maroc, et Sn Brussels) l'offre duconsortium First Delta Air Services composé de Sn Brussels Airlines,compagnie aérienne belge et de Cenaivest une société camerounaise decapital risque a séduit les membres de la Commission technique deprivatisation et de liquidation des entreprises publiques. Et elle estdevenue de droit l'adjudicataire provisoire de l'appel d'offres pour lasouscription de 51 % des actions de la future compagnie aériennenationale.
C'est l'aboutissement de ce processus de scission liquidation relancéau mois de janvier 2006. " Il est prévu que le gouvernement et FirstDelta Air Services signeront les documents relatifs à la transactiondans un délai de dix jours ouvrables et travailleront ensemble pourfinaliser les autres procédures juridiques et opérationnellesnécessaires au lancement de la nouvelle compagnie aérienne dans lesprochains mois ", précise le même communiqué. Faut-il le rappeler, dansl'invitation à la pré qualification publiée par le ministre del'Economie et des finances le 26 janvier 2006, il était clairementindiqué que l'opérateur choisi devait être soit un opérateur detransport aérien agissant seul, soit un consortium dirigé par unopérateur de transport aérien incluant d'autres investisseurs. Laportion du capital restant (environ 49 %) devant, quant à elle, êtrepartagée entre les investisseurs privés locaux et l'Etat camerounaisqui pourra conserver les " golden shares ". En attendant de savoir leprix de la transaction du rachat de la Camair, force est de signalerque First Delta Air Service battra pavillon Cameroun.
Au siège de la compagnie à Bonanjo, la nouvelle était sur toutes leslèvres. Selon certains employés, ce qui n'était que rumeur en début dejournée est devenu réalité après le journal de dix-sept heures. " L'unde nos délégués qui assistait aux négociations de Yaoundé nous avaitprévenu la veille que la compagnie belge était bien partie pourreprendre la Camair. Nous étions encore à attendre son retour à Doualalorsque la radio a annoncé la nouvelle. Le plus important pour nousc'est de savoir le sort du personnel. Nous souhaitons que tous nosdroits soient liquidés avant que la nouvelle compagnie ne démarre sesactivités… " Au moment ou nous allions sous presse, l'on annonçait uneréunion des employés. Aucun délégué du personnel n'a été visible pourune quelconque réaction.
Cette reprise de la Camair par Sn Brussels était plus ou moins attendu,surtout que des quatre candidats pré qualifiés à l'issue de l'appeld'offres lancé au mois de janvier 2006, finalement seule cettecompagnie belge était en lice. Au début du mois de juin 2006, la KenyaAirways a pour des raisons encore inconnues décidées de retirer l'offrequ'elle avait déposée auprès de la commission technique deprivatisation et de liquidation des entreprises publiques. Pour ce quiest de Royal Air Maroc, l'autre sérieux prétendant son plan d'actionfutur qui visait à intégrer la nouvelle Camair dans le projet decompagnie régionale Air Cemac – tant redouté par les autoritécamerounaises – n'a manifestement pas appâter les responsables encharge de l'étude des offres. Le projet de Sn Brussels de transformerl'aéroport de Douala en hub régional Afrique centrale aurait plu auxautorités camerounaises.
Source: http://www.lemessager.net
C'est l'aboutissement de ce processus de scission liquidation relancéau mois de janvier 2006. " Il est prévu que le gouvernement et FirstDelta Air Services signeront les documents relatifs à la transactiondans un délai de dix jours ouvrables et travailleront ensemble pourfinaliser les autres procédures juridiques et opérationnellesnécessaires au lancement de la nouvelle compagnie aérienne dans lesprochains mois ", précise le même communiqué. Faut-il le rappeler, dansl'invitation à la pré qualification publiée par le ministre del'Economie et des finances le 26 janvier 2006, il était clairementindiqué que l'opérateur choisi devait être soit un opérateur detransport aérien agissant seul, soit un consortium dirigé par unopérateur de transport aérien incluant d'autres investisseurs. Laportion du capital restant (environ 49 %) devant, quant à elle, êtrepartagée entre les investisseurs privés locaux et l'Etat camerounaisqui pourra conserver les " golden shares ". En attendant de savoir leprix de la transaction du rachat de la Camair, force est de signalerque First Delta Air Service battra pavillon Cameroun.
Au siège de la compagnie à Bonanjo, la nouvelle était sur toutes leslèvres. Selon certains employés, ce qui n'était que rumeur en début dejournée est devenu réalité après le journal de dix-sept heures. " L'unde nos délégués qui assistait aux négociations de Yaoundé nous avaitprévenu la veille que la compagnie belge était bien partie pourreprendre la Camair. Nous étions encore à attendre son retour à Doualalorsque la radio a annoncé la nouvelle. Le plus important pour nousc'est de savoir le sort du personnel. Nous souhaitons que tous nosdroits soient liquidés avant que la nouvelle compagnie ne démarre sesactivités… " Au moment ou nous allions sous presse, l'on annonçait uneréunion des employés. Aucun délégué du personnel n'a été visible pourune quelconque réaction.
Cette reprise de la Camair par Sn Brussels était plus ou moins attendu,surtout que des quatre candidats pré qualifiés à l'issue de l'appeld'offres lancé au mois de janvier 2006, finalement seule cettecompagnie belge était en lice. Au début du mois de juin 2006, la KenyaAirways a pour des raisons encore inconnues décidées de retirer l'offrequ'elle avait déposée auprès de la commission technique deprivatisation et de liquidation des entreprises publiques. Pour ce quiest de Royal Air Maroc, l'autre sérieux prétendant son plan d'actionfutur qui visait à intégrer la nouvelle Camair dans le projet decompagnie régionale Air Cemac – tant redouté par les autoritécamerounaises – n'a manifestement pas appâter les responsables encharge de l'étude des offres. Le projet de Sn Brussels de transformerl'aéroport de Douala en hub régional Afrique centrale aurait plu auxautorités camerounaises.
Source: http://www.lemessager.net