Le Rafale est un avion sophistiqué, idéal pour des combats de haute intensité… Selon le ministre français de la défense Hervé Morin, le rafale fait partie d'un programme pensé en pleine guerre froide, alors qu'aujourd'hui beaucoup de pays ne sont pas sur des schémas de combat intense, leur critère de choix, comme c'est le cas du Maroc, penche surtout vers la question du prix.
De ce point de vue, le Rafale va souffrir d'une concurrence acharnée des Américains avec des F16 d'occasions. Ainsi, les Etats-Unis proposent, selon la Tribune, 32 F-16 prélevés sur ceux de l'US Air Force et fabriqués par Lockheed Martin pour moins de 2 milliards de dollars alors que la France a proposé 18 Rafale pour 2,3 milliards d'euros.
Depuis sa mise sur le marché au milieu des années 1990 le Rafale n'a été commandé que par l'armée française (294 unités), alors que les Américains remportent de gros contrats avec leurs F-16 d'occasions.
Plusieurs observateurs estimaient encore récemment que la signature du premier contrat à l'exportation du Rafale devrait se faire lors de la visite de Nicolas Sarkozy au Maroc programmée en octobre. Selon des sources françaises concordantes et face à l'offre ahurissante des Américains, le Rafale commence à douter de ses chances à Rabat.
Au dela du nombre d'avions à acheter, et quelque soit le choix du gouvernement Marocain, il doit négocier des compensations économiques avant de passer commande. Cette manière de faire n'est pas nouvelle. Elle a commencé avec de grands contrats restés célèbres et qui ont permis de roder la méthodes au fil des années. Par exemple, le contrat d'achat de 112 Mirage V du français Dassault par la Belgique en 1968 en échange de compensations économiques atteignant quasiment 100% de sa valeur avec une prise de participation majoritaire de Dassault dans le capitale du partenaire. Citons aussi, l'achat de 348 chasseurs F-16 de l'américain General Dynamics par les Pays-bas, la Belgique, la norvège et le Danemark, couplé à l'exigence par ces pays de les produire en grande partie eux même et d'installer des chînes d'assemblage à Amsterdam et à Charleroi.
En Juin 2006, c'est le site de La Tribune qui avait annoncé l'achat des Rafale par le Maroc, aujourd'hui, c'est le même site qui annonce l'offre américaine et met en doute les chances du Rafale pour remporter le marché. Il est temps pour le Maroc de mettre fin aux rumeurs, et d'annoncer officiellement ses intentions, les enjeux politiques et économiques méritent une telle transparence.
De ce point de vue, le Rafale va souffrir d'une concurrence acharnée des Américains avec des F16 d'occasions. Ainsi, les Etats-Unis proposent, selon la Tribune, 32 F-16 prélevés sur ceux de l'US Air Force et fabriqués par Lockheed Martin pour moins de 2 milliards de dollars alors que la France a proposé 18 Rafale pour 2,3 milliards d'euros.
Depuis sa mise sur le marché au milieu des années 1990 le Rafale n'a été commandé que par l'armée française (294 unités), alors que les Américains remportent de gros contrats avec leurs F-16 d'occasions.
Plusieurs observateurs estimaient encore récemment que la signature du premier contrat à l'exportation du Rafale devrait se faire lors de la visite de Nicolas Sarkozy au Maroc programmée en octobre. Selon des sources françaises concordantes et face à l'offre ahurissante des Américains, le Rafale commence à douter de ses chances à Rabat.
Au dela du nombre d'avions à acheter, et quelque soit le choix du gouvernement Marocain, il doit négocier des compensations économiques avant de passer commande. Cette manière de faire n'est pas nouvelle. Elle a commencé avec de grands contrats restés célèbres et qui ont permis de roder la méthodes au fil des années. Par exemple, le contrat d'achat de 112 Mirage V du français Dassault par la Belgique en 1968 en échange de compensations économiques atteignant quasiment 100% de sa valeur avec une prise de participation majoritaire de Dassault dans le capitale du partenaire. Citons aussi, l'achat de 348 chasseurs F-16 de l'américain General Dynamics par les Pays-bas, la Belgique, la norvège et le Danemark, couplé à l'exigence par ces pays de les produire en grande partie eux même et d'installer des chînes d'assemblage à Amsterdam et à Charleroi.
En Juin 2006, c'est le site de La Tribune qui avait annoncé l'achat des Rafale par le Maroc, aujourd'hui, c'est le même site qui annonce l'offre américaine et met en doute les chances du Rafale pour remporter le marché. Il est temps pour le Maroc de mettre fin aux rumeurs, et d'annoncer officiellement ses intentions, les enjeux politiques et économiques méritent une telle transparence.