A l’issue de la réunion du Conseil d’administration de la compagnie Air Sénégal international (Asi), Royal air maroc a «décidé de demander aux partenaires sénégalais l’établissement immédiat d’une feuille de route portant sur le transfert de Air Sénégal international à l’Etat sénégalais dans les meilleures conditions, et afin que le retrait de royal Air Maroc soit effectif au plus tard le 30 juin 2009».
La RAM avertit toutefois que dans le cas où une telle « feuille de route » ne serait pas mise sur pied, elle sera « contrainte » de tirer les conclusions de cette situation et de procéder au processus de retrait de la gestion d'Air Sénégal International « dès fin mars 2009 ».
La réunion s’est tenue en l’absence des administrateurs sénégalais, qui ont pratiqué la politique de la chaise vide. Cette attitude n’a pas empêché les administrateurs marocains de prendre leur décision, ceci grâce à leur majorité des parts. le refus des administrateurs sénégalais de prendre part au Conseil d’administration n’est pas un acte rassurant.
Le retrait de Royal Air Maroc de Air Sénégal International avait été, au départ, souhaité par le gouvernement sénégalais en Octobre 2007. La RAM s’est alors déclarée disposée à partir, à condition de se faire dédommager. Un audit, commandité par les deux parties, a montré le besoin pour la société, d’opérer rapidement à une recapitalisation que le rapport a estimé à environ 17 milliards de francs Cfa. Ce sont, sans doute, ces exigences qui ont dû tempérer les caprices du gouvernement sénégalais.
L’ASI avait été créée en novembre 2000 avec un capital de 10,85 millions d'euros, détenus à raison de 51 % par la RAM et 49 % par l'Etat du Sénégal. En octobre 2007, l'ex-ministre sénégalais des Transports aériens, Farba Senghor, avait annoncé que son pays va injecter entre 30 et 36 millions d'euros dans le capital de la compagnie, qui feront passer à 75 % les parts de l'Etat du Sénégal et à 25 % celles de la RAM. Quelques mois plus tard, le même ministre avait indiqué qu'ASI sera nationalisée « au plus tard le 31 décembre 2008 ».
La RAM avertit toutefois que dans le cas où une telle « feuille de route » ne serait pas mise sur pied, elle sera « contrainte » de tirer les conclusions de cette situation et de procéder au processus de retrait de la gestion d'Air Sénégal International « dès fin mars 2009 ».
La réunion s’est tenue en l’absence des administrateurs sénégalais, qui ont pratiqué la politique de la chaise vide. Cette attitude n’a pas empêché les administrateurs marocains de prendre leur décision, ceci grâce à leur majorité des parts. le refus des administrateurs sénégalais de prendre part au Conseil d’administration n’est pas un acte rassurant.
Le retrait de Royal Air Maroc de Air Sénégal International avait été, au départ, souhaité par le gouvernement sénégalais en Octobre 2007. La RAM s’est alors déclarée disposée à partir, à condition de se faire dédommager. Un audit, commandité par les deux parties, a montré le besoin pour la société, d’opérer rapidement à une recapitalisation que le rapport a estimé à environ 17 milliards de francs Cfa. Ce sont, sans doute, ces exigences qui ont dû tempérer les caprices du gouvernement sénégalais.
L’ASI avait été créée en novembre 2000 avec un capital de 10,85 millions d'euros, détenus à raison de 51 % par la RAM et 49 % par l'Etat du Sénégal. En octobre 2007, l'ex-ministre sénégalais des Transports aériens, Farba Senghor, avait annoncé que son pays va injecter entre 30 et 36 millions d'euros dans le capital de la compagnie, qui feront passer à 75 % les parts de l'Etat du Sénégal et à 25 % celles de la RAM. Quelques mois plus tard, le même ministre avait indiqué qu'ASI sera nationalisée « au plus tard le 31 décembre 2008 ».