Le rapport 2010 de la cours des comptes revient sur les différents dysfonctionnements qui ont entaché la gestion de la compagnie Royal Air Maroc, sur la période 2004-2009. Le rapport formule des critiques sur la gouvernance, la gestion et l’exploitation de la flotte, la programmation des vols, les procédures de passation de marchés, la facture carburant ou encore «l’octroi d’avantages non justifiés aux membres du conseil d’administration et anciens cadres supérieurs…»
Le rapport se penche sur la chute vertigineuse du capital de la RAM : de 3432 millions de dh en 2008 il est passé à 2012 millions de dh entre 2009 et 2010. La mauvaise gestion de la RAM concerne également des projets sociaux. Le rapport note que la compagnie a mis un terme à la construction d’un hangar pour les avions, une décision qui lui a coûté la perte de 9.531.298 dollars. Une somme qui représente plus de 77% de la totalité de la somme investie dans le projet.
Le rapport livre un autre exemple, le Complexe d’estivage à Marrakech : en plus de l’achat du lot de terrain servant à sa construction, la RAM a dépensé plus de 2,5 millions de dh pour l’architecte et 135.000 dh en guise de bourses distribuées à des candidats heureux de participer aux concours pour la sélection de l’architecte. La réalisation de ce projet a été suspendue parce qu’aucune étude de faisabilité n’a été élaboré, auparavant.
Les projets immobiliers « Logeram » et « Route d’El Jadida », ont été suspendus également : le premier a dévoré 88.271.334 dh, alors que les travaux du second ont coûté 8.559.086 dh. Le document de la cour des comptes épingle, également, les crédits, sans intérêts, attribués aux directeurs de la RAM pour l’acquisition de voitures. En revanche pour le reste des agents, c’est 9% d’intérêt.
La partie du rapport consacrée à Royal Air Maroc ainsi que la réponse de son PDG en téléchargement ci-dessous:
Le rapport se penche sur la chute vertigineuse du capital de la RAM : de 3432 millions de dh en 2008 il est passé à 2012 millions de dh entre 2009 et 2010. La mauvaise gestion de la RAM concerne également des projets sociaux. Le rapport note que la compagnie a mis un terme à la construction d’un hangar pour les avions, une décision qui lui a coûté la perte de 9.531.298 dollars. Une somme qui représente plus de 77% de la totalité de la somme investie dans le projet.
Le rapport livre un autre exemple, le Complexe d’estivage à Marrakech : en plus de l’achat du lot de terrain servant à sa construction, la RAM a dépensé plus de 2,5 millions de dh pour l’architecte et 135.000 dh en guise de bourses distribuées à des candidats heureux de participer aux concours pour la sélection de l’architecte. La réalisation de ce projet a été suspendue parce qu’aucune étude de faisabilité n’a été élaboré, auparavant.
Les projets immobiliers « Logeram » et « Route d’El Jadida », ont été suspendus également : le premier a dévoré 88.271.334 dh, alors que les travaux du second ont coûté 8.559.086 dh. Le document de la cour des comptes épingle, également, les crédits, sans intérêts, attribués aux directeurs de la RAM pour l’acquisition de voitures. En revanche pour le reste des agents, c’est 9% d’intérêt.
La partie du rapport consacrée à Royal Air Maroc ainsi que la réponse de son PDG en téléchargement ci-dessous: