Un nouveau bâtiment vient d’être inauguré sur le site Aircelle de Gonfreville-l’Orcher, près du Havre. Il s’agit d’un laboratoire de recherche consacré aux matériaux composites. A cette occasion, Jean-Pierre Cojan, récemment nommé président-directeur général de la société, a rappelé que « les matériaux composites sont un axe de progrès majeur pour Aircelle. Et parce qu’ils permettent de réduire le poids de l’avion et le bruit, ils sont directement liés aux problématiques de développement durable. Aircelle investit donc de longue date dans les matériaux composites, dans une logique de renforcement continu, justifiée par une concurrence impitoyable. » Objectif de ce nouveau laboratoire composites : offrir des moyens élargis aux travaux de recherche et favoriser les synergies avec les partenaires. « Vers 2015, les avions qui sont vendus aujourd’hui devront être remplacés, ajoute Jean-Pierre Cojan. Nous nous devons donc de développer dès maintenant les technologies de l’avenir. »
Les matériaux composites sont issus d’une alliance entre un « renfort fibreux » (fibre de verre ou de carbone) et un « liant » (résine, dite époxy). Deux fois moins dense que l’aluminium -le plus léger des métaux-, le matériau composite permet d’emblée des gains de poids considérables et ses applications sont très nombreuses dans le domaine aéronautique. Le président-directeur général d’Aircelle en profite pour rappeler le chemin parcouru depuis le premier inverseur de poussée, produit dans les années 70 : « Aircelle est le centre d’excellence du Groupe dans le domaine des matériaux composites à matrice organique. Les travaux menés par la société ont permis de gagner en masse et, en même temps, de réduire les émissions sonores. Mais il reste encore beaucoup de choses à découvrir. » D’où ce nouveau labo de 1 100 m2, destiné à regrouper quelques 40 personnes.
Les ingénieurs et techniciens du laboratoire y procéderont à des tests sur les matériaux et sur des produits finis, dans un cadre qui se veut exemplaire jusqu’au bout en matière de protection de l’environnement, d’économie d’énergie et de gestion de l’eau. Frédéric Joubert, responsable du laboratoire composites, explique la portée symbolique de cette inauguration : « Il a fallu un an et demi de réflexion et de travaux pour donner naissance à ce bâtiment et mettre en œuvre l’équipe globale de recherches et de technologies avancées, fusion des équipes Recherche et Technologies et des équipes Laboratoire. » Pour Frédéric Joubert, l’objectif de ce laboratoire est évidemment la performance de la nacelle, en lui faisant bénéficier des avancées de la recherche. « Nous visons donc l’efficacité avant tout. Et force est de reconnaître que les matériaux composites sont une des clés qui vont permettre de conjuguer, à l’avenir, performance et réduction de la masse des avions. »
Les matériaux composites sont issus d’une alliance entre un « renfort fibreux » (fibre de verre ou de carbone) et un « liant » (résine, dite époxy). Deux fois moins dense que l’aluminium -le plus léger des métaux-, le matériau composite permet d’emblée des gains de poids considérables et ses applications sont très nombreuses dans le domaine aéronautique. Le président-directeur général d’Aircelle en profite pour rappeler le chemin parcouru depuis le premier inverseur de poussée, produit dans les années 70 : « Aircelle est le centre d’excellence du Groupe dans le domaine des matériaux composites à matrice organique. Les travaux menés par la société ont permis de gagner en masse et, en même temps, de réduire les émissions sonores. Mais il reste encore beaucoup de choses à découvrir. » D’où ce nouveau labo de 1 100 m2, destiné à regrouper quelques 40 personnes.
Les ingénieurs et techniciens du laboratoire y procéderont à des tests sur les matériaux et sur des produits finis, dans un cadre qui se veut exemplaire jusqu’au bout en matière de protection de l’environnement, d’économie d’énergie et de gestion de l’eau. Frédéric Joubert, responsable du laboratoire composites, explique la portée symbolique de cette inauguration : « Il a fallu un an et demi de réflexion et de travaux pour donner naissance à ce bâtiment et mettre en œuvre l’équipe globale de recherches et de technologies avancées, fusion des équipes Recherche et Technologies et des équipes Laboratoire. » Pour Frédéric Joubert, l’objectif de ce laboratoire est évidemment la performance de la nacelle, en lui faisant bénéficier des avancées de la recherche. « Nous visons donc l’efficacité avant tout. Et force est de reconnaître que les matériaux composites sont une des clés qui vont permettre de conjuguer, à l’avenir, performance et réduction de la masse des avions. »