Souriau est un fabriquant de connecteurs, de petites pièces qui servent à en emboîter d'autres. L'entreprise compte environ 2000 connecteurs par avion. C'est elle le premier fournisseur d'Airbus. Boeing représente aussi un gros marché. « Sur le nouveau Boeing 787, on a fourni toute la connectique composite », rapporte Thierry Quillet, PDG de Souriau, au journal français Ouest-france.
La société a pu résister à la crise et s'en sortir sans beaucoup de dégâts. Souriau n'a pas eu recours au chômage partiel, mais le nombre d'intérimaires est passé de 250 à 110 jusqu'à janvier 2010.
2010 devrait correctement se passer. Le PDG de Souriau voit même des perspectives de croissance pour 2011-2013 « avec des périodes de creux ponctuelles, probablement ». Le chiffre d'affaires des trois sites jusqu'à la crise tournait autour de 140 millions d'euros. Là, il affiche 110 millions d'euros.
Mais pour Mr Thierry Quillet, deux décisions ont évité le pire : l'ouverture du site de Tanger, au Maroc, pour l'assemblage des pièces de connecteurs. « À cause de l'écart de parité euro-dollar, on serait mort aujourd'hui si on n'avait pas créé ce site. Car la masse salariale est moins élevée au Maroc. Et ici, on a énormément investi : 20 millions d'euros ces trois dernières années pour progresser en compétitivité en usinage, en moulage. »
La société a pu résister à la crise et s'en sortir sans beaucoup de dégâts. Souriau n'a pas eu recours au chômage partiel, mais le nombre d'intérimaires est passé de 250 à 110 jusqu'à janvier 2010.
2010 devrait correctement se passer. Le PDG de Souriau voit même des perspectives de croissance pour 2011-2013 « avec des périodes de creux ponctuelles, probablement ». Le chiffre d'affaires des trois sites jusqu'à la crise tournait autour de 140 millions d'euros. Là, il affiche 110 millions d'euros.
Mais pour Mr Thierry Quillet, deux décisions ont évité le pire : l'ouverture du site de Tanger, au Maroc, pour l'assemblage des pièces de connecteurs. « À cause de l'écart de parité euro-dollar, on serait mort aujourd'hui si on n'avait pas créé ce site. Car la masse salariale est moins élevée au Maroc. Et ici, on a énormément investi : 20 millions d'euros ces trois dernières années pour progresser en compétitivité en usinage, en moulage. »