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Air France a démenti mercredi avoir l'intention d'obliger les personnes en surpoids à payer un second siège dans ses avions, repoussant des informations en ce sens parues dans la presse.
Cette hypothèse a provoqué l'inquiétude des associations d'obèses, qui militent contre toute tentative de pénaliser financièrement les personnes en surpoids, qui seraient alors "victimes d'une double peine".
"Contrairement à l'information relayée par la presse ce matin, Air France ne prévoit pas l'obligation pour les passagers à forte corpulence de payer un second siège", écrit la compagnie nationale française dans un communiqué.
Depuis 2005, Air France propose aux passagers en surpoids d'acheter un second siège avec une réduction de 25%.A partir du 1er février, la compagnie va proposer "en cabine économique, si celle-ci n'est pas complète, le remboursement du second siège que le passager à forte corpulence aurait choisi d'acheter", indique-t-elle.
Pour Anne-Sophie Joly, présidente du Collectif national des associations d'obèses, la question d'une surtaxe des personnes obèses "n'est pas négociable"."C'est non en bloc, car ce serait la porte ouverte à tout et n'importe quoi, à une dérive totale", a-t-elle dit à Reuters.
"Pour aller à la rentabilité et pallier le problème des carburants, il faut trouver de l'argent ailleurs : on va faire payer le papier toilette et pourquoi pas les gros, les diabétiques, les hypertendus, les aveugles ? Il faut arrêter le délire !", a-t-elle lancé.
A ses yeux, "c'est aux compagnies aériennes de s'adapter et pas le contraire".
"Les gens vont être de plus en plus grands, volumineux et lourds. Cela ne doit pas être pris comme un problème financier, mais comme un problème de santé publique", a-t-elle souligné. "Si on doit demander aux gens de maigrir, c'est dans l'intérêt de leur santé, pas pour payer moins cher leur place d'avion".
Cette hypothèse a provoqué l'inquiétude des associations d'obèses, qui militent contre toute tentative de pénaliser financièrement les personnes en surpoids, qui seraient alors "victimes d'une double peine".
"Contrairement à l'information relayée par la presse ce matin, Air France ne prévoit pas l'obligation pour les passagers à forte corpulence de payer un second siège", écrit la compagnie nationale française dans un communiqué.
Depuis 2005, Air France propose aux passagers en surpoids d'acheter un second siège avec une réduction de 25%.A partir du 1er février, la compagnie va proposer "en cabine économique, si celle-ci n'est pas complète, le remboursement du second siège que le passager à forte corpulence aurait choisi d'acheter", indique-t-elle.
Pour Anne-Sophie Joly, présidente du Collectif national des associations d'obèses, la question d'une surtaxe des personnes obèses "n'est pas négociable"."C'est non en bloc, car ce serait la porte ouverte à tout et n'importe quoi, à une dérive totale", a-t-elle dit à Reuters.
"Pour aller à la rentabilité et pallier le problème des carburants, il faut trouver de l'argent ailleurs : on va faire payer le papier toilette et pourquoi pas les gros, les diabétiques, les hypertendus, les aveugles ? Il faut arrêter le délire !", a-t-elle lancé.
A ses yeux, "c'est aux compagnies aériennes de s'adapter et pas le contraire".
"Les gens vont être de plus en plus grands, volumineux et lourds. Cela ne doit pas être pris comme un problème financier, mais comme un problème de santé publique", a-t-elle souligné. "Si on doit demander aux gens de maigrir, c'est dans l'intérêt de leur santé, pas pour payer moins cher leur place d'avion".
