Un Boeing 787 Dreamliner de la compagnie Ethiopian Airlines, sans passager ni équipage à bord, a pris feu vendredi alors qu'il était stationné sur le tarmac de l'aéroport de Londres-Heathrow.
On ignore si cet incendie est lié à des problèmes de surchauffe de batterie lithium-ion, qui ont provoqué plusieurs incendies à bord de 787 en janvier et contraint les autorités aériennes à clouer au sol pour une durée de plus de trois mois les cinquante Dreamliner en service dans le monde.
L'aéroport a dû provisoirement fermer ses deux pistes.
Une porte-parole d'Heathrow a indiqué que l'incendie s'était déclenché à l'intérieur de l'appareil. Des images diffusées à la télévision montrent le Dreamliner enveloppé de neige carbonique.
Ethiopian Airlines a précisé que de la fumée avait été détectée dans l'appareil alors qu'il était stationné depuis plus de huit heures à l'aéroport, où il était arrivé aux premières heures de la journée en provenance d'Addis-Abeba.
"L'appareil était vide quand l'incident a été constaté. La cause de l'incident fait l'objet d'une enquête par toutes les parties concernées", a dit la compagnie éthiopienne.
Boeing a déclaré que ses employés s'attelaient à déterminer la cause de l'incendie.
General Electric a assuré que les moteurs de l'avion, fabriqués par un de ses sous-traitants, n'étaient pas impliqués dans l'incident.
L'Autorité fédérale de l'aviation civile (FAA) américaine, qui a possibilité de clouer au sol toute la flotte des Dreamliner, a dit être en contact avec l'avionneur.
Le Bureau national de sécurité des transports (National Transportation Safety Board) a dépêché un représentant à Londres pour participer à l'enquête.
L'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA), qui a autorité sur les compagnies aériennes européennes exploitant l'appareil, a dit qu'il était encore trop tôt pour prendre une quelconque décision.
"Le personnel de Boeing va enquêter et nous suivrons cela étroitement pour prendre une décision", a déclaré un porte-parole.
Le 27 avril, Ethiopian Airlines avait été la première compagnie à reprendre l'exploitation commerciale d'un Dreamliner. L'avion qui a pris feu à Heathrow avait été livré à la compagnie en novembre dernier. Il devait retourner à Addis-Abeba dans la journée.
Par ailleurs, un Dreamliner de la compagnie britannique Thomson Airways, propriété du groupe TUI, effectuant une liaison entre Manchester et Sanford, en Floride, a dû rebrousser chemin vers la Grande-Bretagne pour des raisons techniques et à titre de précaution, a dit la compagnie, sans qu'il y ait de lien avec l'avion d'Ethiopian Airlines.
TUI Travel, dont les compagnies possèdent 141 appareils, a reçu livraison du premier de ses 13 Dreamliner en mai dernier.
Boeing a perdu plus de 6% à la Bourse de New York après l'annonce de l'incident. Plusieurs de ses fournisseurs comme Precision Castparts ont également vu chuter le cours de leur action à Wall Street.
On ignore si cet incendie est lié à des problèmes de surchauffe de batterie lithium-ion, qui ont provoqué plusieurs incendies à bord de 787 en janvier et contraint les autorités aériennes à clouer au sol pour une durée de plus de trois mois les cinquante Dreamliner en service dans le monde.
L'aéroport a dû provisoirement fermer ses deux pistes.
Une porte-parole d'Heathrow a indiqué que l'incendie s'était déclenché à l'intérieur de l'appareil. Des images diffusées à la télévision montrent le Dreamliner enveloppé de neige carbonique.
Ethiopian Airlines a précisé que de la fumée avait été détectée dans l'appareil alors qu'il était stationné depuis plus de huit heures à l'aéroport, où il était arrivé aux premières heures de la journée en provenance d'Addis-Abeba.
"L'appareil était vide quand l'incident a été constaté. La cause de l'incident fait l'objet d'une enquête par toutes les parties concernées", a dit la compagnie éthiopienne.
Boeing a déclaré que ses employés s'attelaient à déterminer la cause de l'incendie.
General Electric a assuré que les moteurs de l'avion, fabriqués par un de ses sous-traitants, n'étaient pas impliqués dans l'incident.
L'Autorité fédérale de l'aviation civile (FAA) américaine, qui a possibilité de clouer au sol toute la flotte des Dreamliner, a dit être en contact avec l'avionneur.
Le Bureau national de sécurité des transports (National Transportation Safety Board) a dépêché un représentant à Londres pour participer à l'enquête.
L'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA), qui a autorité sur les compagnies aériennes européennes exploitant l'appareil, a dit qu'il était encore trop tôt pour prendre une quelconque décision.
"Le personnel de Boeing va enquêter et nous suivrons cela étroitement pour prendre une décision", a déclaré un porte-parole.
Le 27 avril, Ethiopian Airlines avait été la première compagnie à reprendre l'exploitation commerciale d'un Dreamliner. L'avion qui a pris feu à Heathrow avait été livré à la compagnie en novembre dernier. Il devait retourner à Addis-Abeba dans la journée.
Par ailleurs, un Dreamliner de la compagnie britannique Thomson Airways, propriété du groupe TUI, effectuant une liaison entre Manchester et Sanford, en Floride, a dû rebrousser chemin vers la Grande-Bretagne pour des raisons techniques et à titre de précaution, a dit la compagnie, sans qu'il y ait de lien avec l'avion d'Ethiopian Airlines.
TUI Travel, dont les compagnies possèdent 141 appareils, a reçu livraison du premier de ses 13 Dreamliner en mai dernier.
Boeing a perdu plus de 6% à la Bourse de New York après l'annonce de l'incident. Plusieurs de ses fournisseurs comme Precision Castparts ont également vu chuter le cours de leur action à Wall Street.