« Sous la direction de l’OACI, l’aviation a produit le premier et, à ce jour, le seul accord harmonisé à l’échelle mondiale qu’un secteur particulier ait conçu pour lutter contre les changements climatiques, et l’OACI est la mieux placée pour contrer de façon efficace et systématique les incidences des émissions des vols internationaux sur le climat », a dit M. Roberto Kobeh González, Président du Conseil de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), aujourd’hui à la session de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques qui se tient à Copenhague.
« Les progrès remarquables de l’aviation pour ce qui est de réduire l’incidence des émissions des moteurs d’aviation au fil des quarante dernières années résultent du consensus et de la coopération entre les 190 États membres de l’OACI et des efforts soutenus de l’industrie du transport aérien », a-t-il ajouté.
« Nous attendons de la COP15 qu’elle débouche sur un accord qui reconnaisse l’importance pour tous les États de collaborer par l’intermédiaire de l’OACI à la réalisation d’une aviation durable du point de vue de l’environnement », a-t-il insisté.
En octobre, une réunion de haut niveau des États membres de l’OACI, représentant 93 % du trafic aérien commercial mondial, est parvenue, en coopération avec l’industrie du transport aérien, à un accord visant à réduire encore la contribution de l’aviation aux changements climatiques, lequel prévoit les mesures suivantes :
1. un objectif mondial d’amélioration annuelle de 2 % du rendement du carburant, jusqu’à l’an 2050
2. l’élaboration d’une norme mondiale pour les aéronefs en ce qui concerne le CO2
3. l’élaboration d’un cadre pour des mesures fondées sur le marché dans l’aviation internationale
4. la communication à l’OACI par les États de plans d’action et de comptes rendus annuels sur les émissions de CO2
5. des mesures visant à aider les États en développement et à faciliter l’accès à des ressources financières, les transferts de technologies et le développement des capacités.
Cet accord sera présenté à l’automne 2010 à l’Assemblée de l’OACI, organe plénier réunissant les 190 États membres de l’OACI, comme élément des efforts continus visant à faciliter un accord mondial sur des solutions harmonisées à l’échelle internationale.
« Les progrès remarquables de l’aviation pour ce qui est de réduire l’incidence des émissions des moteurs d’aviation au fil des quarante dernières années résultent du consensus et de la coopération entre les 190 États membres de l’OACI et des efforts soutenus de l’industrie du transport aérien », a-t-il ajouté.
« Nous attendons de la COP15 qu’elle débouche sur un accord qui reconnaisse l’importance pour tous les États de collaborer par l’intermédiaire de l’OACI à la réalisation d’une aviation durable du point de vue de l’environnement », a-t-il insisté.
En octobre, une réunion de haut niveau des États membres de l’OACI, représentant 93 % du trafic aérien commercial mondial, est parvenue, en coopération avec l’industrie du transport aérien, à un accord visant à réduire encore la contribution de l’aviation aux changements climatiques, lequel prévoit les mesures suivantes :
1. un objectif mondial d’amélioration annuelle de 2 % du rendement du carburant, jusqu’à l’an 2050
2. l’élaboration d’une norme mondiale pour les aéronefs en ce qui concerne le CO2
3. l’élaboration d’un cadre pour des mesures fondées sur le marché dans l’aviation internationale
4. la communication à l’OACI par les États de plans d’action et de comptes rendus annuels sur les émissions de CO2
5. des mesures visant à aider les États en développement et à faciliter l’accès à des ressources financières, les transferts de technologies et le développement des capacités.
Cet accord sera présenté à l’automne 2010 à l’Assemblée de l’OACI, organe plénier réunissant les 190 États membres de l’OACI, comme élément des efforts continus visant à faciliter un accord mondial sur des solutions harmonisées à l’échelle internationale.
De plus, un cadre mondial OACI pour le développement et l’utilisation des carburants alternatifs,
notamment des carburants interchangeables, en aviation à l’échelle mondiale a été adopté. De ce fait,
l’aviation se trouve être le premier secteur à utiliser des carburants alternatifs durables à l’échelle
mondiale.
« Selon le quatrième rapport d’évaluation du GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat), les émissions de CO2 provenant du secteur aéronautique représentent environ 2 % des émissions mondiales imputables à l’activité humaine, dont environ 60 % se rapportent aux voyages aériens internationaux. La croissance prévue de la demande publique de transport aérien dans les années à venir pourrait excéder notre capacité de limiter la contribution des voyages aériens aux changements climatiques si nous ne poursuivons pas cette démarche progressiste consistant à élaborer et à mettre en œuvre des solutions hardies et efficaces », a dit M. Kobeh.
« Se fondant sur les résultats mondiaux tangibles que le processus de l’OACI a permis de réaliser jusqu’ici, je suis convaincu que la meilleure approche pour s’attaquer de façon efficace aux incidences de l’aviation sur le climat consiste à faire que les États du monde entier collaborent au sein de cette enceinte mondiale que constitue l’OACI pour élaborer plus avant un système d’aviation internationale durable du point de vue de l’environnement », a-t-il conclu.
notamment des carburants interchangeables, en aviation à l’échelle mondiale a été adopté. De ce fait,
l’aviation se trouve être le premier secteur à utiliser des carburants alternatifs durables à l’échelle
mondiale.
« Selon le quatrième rapport d’évaluation du GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat), les émissions de CO2 provenant du secteur aéronautique représentent environ 2 % des émissions mondiales imputables à l’activité humaine, dont environ 60 % se rapportent aux voyages aériens internationaux. La croissance prévue de la demande publique de transport aérien dans les années à venir pourrait excéder notre capacité de limiter la contribution des voyages aériens aux changements climatiques si nous ne poursuivons pas cette démarche progressiste consistant à élaborer et à mettre en œuvre des solutions hardies et efficaces », a dit M. Kobeh.
« Se fondant sur les résultats mondiaux tangibles que le processus de l’OACI a permis de réaliser jusqu’ici, je suis convaincu que la meilleure approche pour s’attaquer de façon efficace aux incidences de l’aviation sur le climat consiste à faire que les États du monde entier collaborent au sein de cette enceinte mondiale que constitue l’OACI pour élaborer plus avant un système d’aviation internationale durable du point de vue de l’environnement », a-t-il conclu.