Les Français tentent de se positionner pour participer à la reconstruction du ciel libyen après un conflit qui a endommagé des avions commerciaux et de nombreux outils de navigation aérienne. En septembre, la France a envoyé cinq experts de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) et d'Air France Consulting pour faire un état des lieux. L'objectif était de faire "des offres très concrètes d'accompagnement de l'aviation civile libyenne", a expliqué à l'AFP un conseiller technique au cabinet du ministre des Transports français, qui était du voyage.
Sur le terrain, les experts ont trouvé un aéroport international de Tripoli "en mauvais état". "La surface de la piste est un peu trouée", un problème qui date d'avant le conflit. "Les outils de navigation aérienne qui ont été touchés" par "des tirs", a détaillé le conseiller.
Des avions des compagnies libyennes Afriqiyah Airways et Libyan Airlines sont "complètement cassés". "Huit avions ont été abîmés ou détruits pendant la guerre", complète-t-on chez l'avionneur européen Airbus. "Trois des avions faiblement abîmés sont partis en Egypte et en Tunisie pour maintenance". "Pour les quatre qui sont lourdement abîmés, Air France vient de rafler le contrat" et "la mission doit commencer dès qu'on pourra acheminer le lot de pièces (2 tonnes) et les ingénieurs", a-t-il ajouté.
En attendant, les Libyens font "voler quelques avions qui ont eu des impacts sur la voilure et la carlingue", a expliqué le conseiller.
Pour les outils de navigation, le groupe français d'électronique de défense Thales va "remplacer le matériel qui était le sien", a expliqué le conseiller. Le groupe espagnol de technologie de l'information Indra serait bien placé pour un contrat pour "un lot de modernisation supplémentaire", a-t-il ajouté.
Enfin, ADPI, filiale d'architecture d'Aéroports de Paris (ADP) pourrait se positionner pour remporter "une étude d'organisation du système aéroportuaire libyen", selon le conseiller.
"On a de très gros doutes sur les standards suivis par l'aviation civile libyenne", a complété le conseiller. "Si on devait faire les choses de manière totalement déléguée aux Libyens, ça peut prendre cinq à six mois", moins si ce sont les compagnies elles-mêmes qui font sur place une partie du travail.
Sur le terrain, les experts ont trouvé un aéroport international de Tripoli "en mauvais état". "La surface de la piste est un peu trouée", un problème qui date d'avant le conflit. "Les outils de navigation aérienne qui ont été touchés" par "des tirs", a détaillé le conseiller.
Des avions des compagnies libyennes Afriqiyah Airways et Libyan Airlines sont "complètement cassés". "Huit avions ont été abîmés ou détruits pendant la guerre", complète-t-on chez l'avionneur européen Airbus. "Trois des avions faiblement abîmés sont partis en Egypte et en Tunisie pour maintenance". "Pour les quatre qui sont lourdement abîmés, Air France vient de rafler le contrat" et "la mission doit commencer dès qu'on pourra acheminer le lot de pièces (2 tonnes) et les ingénieurs", a-t-il ajouté.
En attendant, les Libyens font "voler quelques avions qui ont eu des impacts sur la voilure et la carlingue", a expliqué le conseiller.
Pour les outils de navigation, le groupe français d'électronique de défense Thales va "remplacer le matériel qui était le sien", a expliqué le conseiller. Le groupe espagnol de technologie de l'information Indra serait bien placé pour un contrat pour "un lot de modernisation supplémentaire", a-t-il ajouté.
Enfin, ADPI, filiale d'architecture d'Aéroports de Paris (ADP) pourrait se positionner pour remporter "une étude d'organisation du système aéroportuaire libyen", selon le conseiller.
"On a de très gros doutes sur les standards suivis par l'aviation civile libyenne", a complété le conseiller. "Si on devait faire les choses de manière totalement déléguée aux Libyens, ça peut prendre cinq à six mois", moins si ce sont les compagnies elles-mêmes qui font sur place une partie du travail.