L'Airbus d'Air France, qui a disparu lundi au dessus de l'océan Atlantique, a envoyé 24 messages d'anomalie en moins de cinq minutes, a révélé samedi le Bureau enquêtes et analyses (BEA), chargé de l'enquête technique française.
Selon Alain Bouillard, chargé de mission auprès du directeur du BEA, l'appareil a envoyé 24 messages ACARS :: (messages d'anomalies, de pannes ou d'arrêt de système) dans la nuit de dimanche à lundi, entre 2H10 et 2H14 GMT. Différents systèmes "en panne ou en arrêt" ont été envoyés, dont le système de pilotage automatique. Quelques messages envoyé par l'A330:
23h10: «Autopilot disengaged». Le pilotage automatique de l’AF 447 est désactivé. Ce n’est pas forcément dû à une panne, le pilote a peut-être pris le contrôle de l’avion pour faire face aux fortes turbulences.
23h12: deux messages de pannes sont signalés au service de maintenance, concernant les équipements ADIRU et ISIS. Ce sont deux écrans qui fournissent toutes les informations relatives à l’aérodynamique (altitude, vitesse, direction du vol). L’ISIS, en particulier, communique des données sur l’horizon, très importantes pour la visibilité.
23h13: deux nouvelles pannes sont détectées. Elles touchent deux des cinq ordinateurs principaux, essentiels pour le pilotage, appelés PRIM1 et SEC1.
«Il faut être prudent, mais en aucun cas, ces pannes ne peuvent être considérées comme alarmistes. Le commandant de bord n’est même jamais au courant quand elles se produisent», affirme un ancien pilote.
23h14: l’ultime message signale «cabin vertical speed» (cabine en vitesse verticale). La «vitesse verticale» est calculée en fonction de la vitesse de variation de la pression dans la cabine. Ce dernier message indique donc une vitesse de «montée» ou de «descente» à surveiller. Il pourrait être l’indice d’une dépressurisation, «mais n’informe en aucun cas sur une chute libre de l’avion», souligne Guy Guerry.
Aucun débris de l'avion n'a été retrouvé jusqu'à vendredi par l'armée de l'air (FAB) et la Marine brésiliennes, au cinquième jour des recherches. A l’heure actuelle, seules les boîtes noires peuvent expliquer le drame. Les recherches se poursuivent toujours pour tenter de les localiser dans les profondeurs de l’océan. Le ministre français de la Défense Hervé Morin a annoncé vendredi l'envoi d'un sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) dans la zone probable de la chute de l'A330 d'Air France dans l'Atlantique, afin de rechercher ces boîtes noires.
Selon Alain Bouillard, chargé de mission auprès du directeur du BEA, l'appareil a envoyé 24 messages ACARS :: (messages d'anomalies, de pannes ou d'arrêt de système) dans la nuit de dimanche à lundi, entre 2H10 et 2H14 GMT. Différents systèmes "en panne ou en arrêt" ont été envoyés, dont le système de pilotage automatique. Quelques messages envoyé par l'A330:
23h10: «Autopilot disengaged». Le pilotage automatique de l’AF 447 est désactivé. Ce n’est pas forcément dû à une panne, le pilote a peut-être pris le contrôle de l’avion pour faire face aux fortes turbulences.
23h12: deux messages de pannes sont signalés au service de maintenance, concernant les équipements ADIRU et ISIS. Ce sont deux écrans qui fournissent toutes les informations relatives à l’aérodynamique (altitude, vitesse, direction du vol). L’ISIS, en particulier, communique des données sur l’horizon, très importantes pour la visibilité.
23h13: deux nouvelles pannes sont détectées. Elles touchent deux des cinq ordinateurs principaux, essentiels pour le pilotage, appelés PRIM1 et SEC1.
«Il faut être prudent, mais en aucun cas, ces pannes ne peuvent être considérées comme alarmistes. Le commandant de bord n’est même jamais au courant quand elles se produisent», affirme un ancien pilote.
23h14: l’ultime message signale «cabin vertical speed» (cabine en vitesse verticale). La «vitesse verticale» est calculée en fonction de la vitesse de variation de la pression dans la cabine. Ce dernier message indique donc une vitesse de «montée» ou de «descente» à surveiller. Il pourrait être l’indice d’une dépressurisation, «mais n’informe en aucun cas sur une chute libre de l’avion», souligne Guy Guerry.
Aucun débris de l'avion n'a été retrouvé jusqu'à vendredi par l'armée de l'air (FAB) et la Marine brésiliennes, au cinquième jour des recherches. A l’heure actuelle, seules les boîtes noires peuvent expliquer le drame. Les recherches se poursuivent toujours pour tenter de les localiser dans les profondeurs de l’océan. Le ministre français de la Défense Hervé Morin a annoncé vendredi l'envoi d'un sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) dans la zone probable de la chute de l'A330 d'Air France dans l'Atlantique, afin de rechercher ces boîtes noires.