Royal Air Maroc vient de réaliser un joli coup. La compagnie a décroché, pour la première fois, un contrat d’assurance auprès de l’un des quatre plus grands opérateurs de l’assurance en aviation civile, le Britannique Willis. Leader dans le secteur, Willis accapare près de 37% de parts de marché. Avec ses compétiteurs, JLT, Marsh et AON, ils dominent environ 98% de l’activité. Le montant de la prime pour 2013 a été fixé à 7,2 millions de dollars, soit une économie de 22% par rapport à l’exercice précédent.
Ces dix dernières années, l’enveloppe a varié entre 7 et 11 millions de dollars. «La prime dépend à la fois de la valeur de la flotte et du volume du trafic. Mais également de la gestion du risque. Et il faut dire que RAM s’est engagée depuis des années dans un processus d’amélioration continu du management de la sécurité», relève Hicham Aatfaoui, chef du département Assurances de RAM.
En effet, en 2005, la compagnie a été parmi les premières au monde à se doter de la certification IATA Operation Safety Audit (IOSA). Elle a ensuite acquis de nouveaux équipements de sûreté et mis sur pied un nouveau système de gestion de la sécurité. Son taux de sinistralité a également été réduit à quelque 9%, soit l’un des plus bas taux du secteur. «En 2014, l’on s’attend également à une réduction de notre prime d’assurance de quelque 2,3 millions de dollars. C’est le fruit des efforts continus de RAM, considérée aujourd’hui parmi les compagnies les plus sûres au monde», soutient Aatfaoui.
RAM place 95% de son risque à l’international, et plus particulièrement sur la place de Londres (Lloyds). Les 5% restants sont assurés par la Société centrale de réassurance (SCR). RAM a été autorisée à s’adresser directement au marché international à partir de 2006. Avant cette date, le placement s’effectuait via la SCR. Cette désintermédiation a permis une réduction de la prime d’assurance de quelque 26% par rapport à la première année.
RAM fait partie des entreprises qui dépensent le plus en matière d’assurance. En 2012, elle a injecté 145 millions de DH, toutes assurances confondues.
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Ces dix dernières années, l’enveloppe a varié entre 7 et 11 millions de dollars. «La prime dépend à la fois de la valeur de la flotte et du volume du trafic. Mais également de la gestion du risque. Et il faut dire que RAM s’est engagée depuis des années dans un processus d’amélioration continu du management de la sécurité», relève Hicham Aatfaoui, chef du département Assurances de RAM.
En effet, en 2005, la compagnie a été parmi les premières au monde à se doter de la certification IATA Operation Safety Audit (IOSA). Elle a ensuite acquis de nouveaux équipements de sûreté et mis sur pied un nouveau système de gestion de la sécurité. Son taux de sinistralité a également été réduit à quelque 9%, soit l’un des plus bas taux du secteur. «En 2014, l’on s’attend également à une réduction de notre prime d’assurance de quelque 2,3 millions de dollars. C’est le fruit des efforts continus de RAM, considérée aujourd’hui parmi les compagnies les plus sûres au monde», soutient Aatfaoui.
RAM place 95% de son risque à l’international, et plus particulièrement sur la place de Londres (Lloyds). Les 5% restants sont assurés par la Société centrale de réassurance (SCR). RAM a été autorisée à s’adresser directement au marché international à partir de 2006. Avant cette date, le placement s’effectuait via la SCR. Cette désintermédiation a permis une réduction de la prime d’assurance de quelque 26% par rapport à la première année.
RAM fait partie des entreprises qui dépensent le plus en matière d’assurance. En 2012, elle a injecté 145 millions de DH, toutes assurances confondues.
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