Les entreprises de l'aéronautique, de l'espace et de la défense doivent faire "un effort" pour développer et maintenir des emplois en Europe, faute de quoi le soutien des pouvoirs public "ne peut se poursuivre", a mis en garde vendredi le Premier ministre français François Fillon.
"Les efforts de l'Etat, le soutien à la recherche et au développement, les contrats publics doivent correspondre aussi à un effort de votre part de maintien et de développement de l'emploi sur le territoire européen", a averti le Premier ministre, qui s'exprimait dans un grand hôtel parisien, devant la convention de l'Association européenne des industries de l'aéronautique, de l'espace et de la défense.
"Notre soutien ne peut se poursuivre si, au final, votre action est au détriment de l'emploi en France et en Europe", a-t-il insisté.
"Nous comprenons toutes les difficultés liées en particulier aux taux de change, à la mondialisation de l'économie et à la nécessité de vous avancer sur tous les continents", a concédé François Fillon.
Les industriels européens du secteur, qui commercialisent en dollar mais supportent des coûts de fabrication en euro, souffrent de la dégringolade du dollar face à l'euro. Ils choisissent parfois de délocaliser une partie de leur production ou de leurs achats pour en limiter leurs pertes.
"Les efforts de l'Etat, le soutien à la recherche et au développement, les contrats publics doivent correspondre aussi à un effort de votre part de maintien et de développement de l'emploi sur le territoire européen", a averti le Premier ministre, qui s'exprimait dans un grand hôtel parisien, devant la convention de l'Association européenne des industries de l'aéronautique, de l'espace et de la défense.
"Notre soutien ne peut se poursuivre si, au final, votre action est au détriment de l'emploi en France et en Europe", a-t-il insisté.
"Nous comprenons toutes les difficultés liées en particulier aux taux de change, à la mondialisation de l'économie et à la nécessité de vous avancer sur tous les continents", a concédé François Fillon.
Les industriels européens du secteur, qui commercialisent en dollar mais supportent des coûts de fabrication en euro, souffrent de la dégringolade du dollar face à l'euro. Ils choisissent parfois de délocaliser une partie de leur production ou de leurs achats pour en limiter leurs pertes.