Si ailleurs, les grandes mutations de l'industrie aéronautique poussent les gouvernements des pays développés à instaurer des plans d'ajustement structurel pour répondre à des besoins concurrentiels de plus en plus voraces induits par une mondialisation du marché, elles ne semblent pas être perçues au même degré de résonance par nos pouvoirs public qui ne voient pas encore l'urgence d'un plan d'action plus concis et surtout plus adapté à notre contexte socio-économique.
La mondialisation croissante de l'économie a accéléré le développement des échanges internationaux. La facilité croissante des communications, l'abaissement des barrières à l'entrée des marchés, la forte concurrence internationale poussent les industriels à améliorer leur compétitivité, notamment en tirant profit de conditions de production avantageuses de pays à faible coûts de main d'oeuvre, dont le nôtre.
Au niveau mondial, le secteur de la construction aéronautique, doit faire face à des réductions de coûts importantes imposées à tous les niveaux de la chaîne des sous-traitants (ex :- 20% en moyenne pour la france), tout en respectant un niveau de qualité accru et des délais de production toujours plus courts. Les donneurs d'ordres mettent maintenant systématiquement les PMI régionales en concurrence avec des entreprises situées à l'étranger, notamment par la mise en oeuvre d'appels d'offres internationaux sur des plates-formes de marché électroniques.
C'est dans ce contexte de mondialisation des marchés et de compétition accrue, dans des secteurs industriels cycliques tel que l'aéronautique, que les pouvoirs publics doivent pousser les PME-PMI sous-traitantes nationales à s'adapter de manière plus réfléchie.
Il aurait sans doute fallu, dans un premier temps, agir en profondeur sur les mentalités afin que les décideurs des pouvoirs publics cessent de raisonner en patrons (ils le sont presque tous) et se débarrassent du syndrome de la "masse salariale" qui obnubile toute l'intelligence d'un plan de restructuration efficace.
Associer systématiquement les compressions de personnels aux réajustement structurels d'un secteur donné n'est sans doute pas le plus judicieux moyen à mettre en oeuvre pour la réussite d'une relance industrielle aux retombées bénéfiques pour l'économie nationale. Si cette pratique trouve un terrain propice à son application dans les pays industrialisés, mieux outillés en matière de protection sociales, il n'en va pas de même pour notre pays, où la mobilité des forces vives est pratiquement impossible dans l'état actuel des choses, et ce malgré un programme "hasardeux" d'encouragement aux départs volontaires.
Les axes d'effort devraient plutôt se concentrer en particulier sur la recherche de gains de productivité, de réactivité, de flexibilité, de raccourcissement des délais, la consolidation des liens donneurs d'ordres/sous-traitants qui passe par l'intégration de nouvelles technologies, de nouveaux savoir-faire et de nouveaux processus de production (intégration des systèmes d'information de pilotage de la conception à la production ...), le renforcement d'une démarche industrielle de partenariat pouvant induire des regroupements de compétences complémentaires afin de présenter une offre globale, la diversification vers de nouveaux marchés émergeants.
Il ne faut pas perdre de vue aussi que l'évolution des modes de production à travers le concept de l'entreprise étendue impose au tissu de sous-traitant le partage du risque financier lié au développement des nouveaux programmes : les commandes passées auprès des sous-traitants seront effectivement payées par le donneur d'ordres à la livraison de l'avion, soit plusieurs années après la commande.
Rappelons à ce titre que Les attentats du 11 septembre 2001, avaient entraîné une réduction du nombre de commandes, voire une annulation de certaines commandes, des compagnies aériennes. La conséquence immédiate fut une baisse de charge des entreprises du secteur aéronautique en 2002, une exigence de « zéro défaut » et de livraison dans les délais renforcée de la part des donneurs d'ordres, et une compétition accrue entre tous les acteurs pour maintenir leurs parts de marché.
D'où la nécessité de ne pas tabler sur le long terme pour une industrie basée principalement sur la sous-traitance. L'envisager comme solution transitoire le temps de mettre en place le substrat d'une industrie de production serait sans doute plus prudent. Encore faut-il qu'il y ait volonté dans ce sens par les pouvoirs publics qui restent fortement tributaires, dans leur décisions, des axes d'orientation de la banque mondiale et du front monétaire international, garants de la suprématie économique occidentale.
La mondialisation croissante de l'économie a accéléré le développement des échanges internationaux. La facilité croissante des communications, l'abaissement des barrières à l'entrée des marchés, la forte concurrence internationale poussent les industriels à améliorer leur compétitivité, notamment en tirant profit de conditions de production avantageuses de pays à faible coûts de main d'oeuvre, dont le nôtre.
Au niveau mondial, le secteur de la construction aéronautique, doit faire face à des réductions de coûts importantes imposées à tous les niveaux de la chaîne des sous-traitants (ex :- 20% en moyenne pour la france), tout en respectant un niveau de qualité accru et des délais de production toujours plus courts. Les donneurs d'ordres mettent maintenant systématiquement les PMI régionales en concurrence avec des entreprises situées à l'étranger, notamment par la mise en oeuvre d'appels d'offres internationaux sur des plates-formes de marché électroniques.
C'est dans ce contexte de mondialisation des marchés et de compétition accrue, dans des secteurs industriels cycliques tel que l'aéronautique, que les pouvoirs publics doivent pousser les PME-PMI sous-traitantes nationales à s'adapter de manière plus réfléchie.
Il aurait sans doute fallu, dans un premier temps, agir en profondeur sur les mentalités afin que les décideurs des pouvoirs publics cessent de raisonner en patrons (ils le sont presque tous) et se débarrassent du syndrome de la "masse salariale" qui obnubile toute l'intelligence d'un plan de restructuration efficace.
Associer systématiquement les compressions de personnels aux réajustement structurels d'un secteur donné n'est sans doute pas le plus judicieux moyen à mettre en oeuvre pour la réussite d'une relance industrielle aux retombées bénéfiques pour l'économie nationale. Si cette pratique trouve un terrain propice à son application dans les pays industrialisés, mieux outillés en matière de protection sociales, il n'en va pas de même pour notre pays, où la mobilité des forces vives est pratiquement impossible dans l'état actuel des choses, et ce malgré un programme "hasardeux" d'encouragement aux départs volontaires.
Les axes d'effort devraient plutôt se concentrer en particulier sur la recherche de gains de productivité, de réactivité, de flexibilité, de raccourcissement des délais, la consolidation des liens donneurs d'ordres/sous-traitants qui passe par l'intégration de nouvelles technologies, de nouveaux savoir-faire et de nouveaux processus de production (intégration des systèmes d'information de pilotage de la conception à la production ...), le renforcement d'une démarche industrielle de partenariat pouvant induire des regroupements de compétences complémentaires afin de présenter une offre globale, la diversification vers de nouveaux marchés émergeants.
Il ne faut pas perdre de vue aussi que l'évolution des modes de production à travers le concept de l'entreprise étendue impose au tissu de sous-traitant le partage du risque financier lié au développement des nouveaux programmes : les commandes passées auprès des sous-traitants seront effectivement payées par le donneur d'ordres à la livraison de l'avion, soit plusieurs années après la commande.
Rappelons à ce titre que Les attentats du 11 septembre 2001, avaient entraîné une réduction du nombre de commandes, voire une annulation de certaines commandes, des compagnies aériennes. La conséquence immédiate fut une baisse de charge des entreprises du secteur aéronautique en 2002, une exigence de « zéro défaut » et de livraison dans les délais renforcée de la part des donneurs d'ordres, et une compétition accrue entre tous les acteurs pour maintenir leurs parts de marché.
D'où la nécessité de ne pas tabler sur le long terme pour une industrie basée principalement sur la sous-traitance. L'envisager comme solution transitoire le temps de mettre en place le substrat d'une industrie de production serait sans doute plus prudent. Encore faut-il qu'il y ait volonté dans ce sens par les pouvoirs publics qui restent fortement tributaires, dans leur décisions, des axes d'orientation de la banque mondiale et du front monétaire international, garants de la suprématie économique occidentale.