Trente personnes, dont trois généraux, ont trouvé la mort mercredi dans le crash d'un avion des forces armées angolaises à l'aéroport de Huambo (centre), a-t-on appris de source militaire.
Six rescapés ont été transportés à l'hôpital militaire de Huambo, a indiqué cette même source à l'AFP. Ils souffrent de brûlures.
L'avion transportait trois généraux. D'autres officiers de l'armée de l'air angolaise font partie des victimes, de même que des civils --dont deux femmes et deux enfants--, a-t-elle ajouté.
Les raisons de l'accident, survenu à la mi-journée peu après le décollage, ne sont pas connues. L'avion a été coupé en deux, selon une photo diffusée par l'agence Angop.
"Il est encore trop tôt pour élucider les causes réelles de l'accident. Une commission d'enquête a été mise en place", a indiqué à l'AFP Ernesto Dos Santos, chargé des transports au sein de l'armée de l'air angolaise, qui estime que ses investigations "pourront prendre un ou deux mois".
"Je ne sais pas qu'est-ce qui s'est passé. Nous avions bien fait le taxi (la phase d'accélération sur la piste, ndlr) et le décollage. Après cela, je sais plus vraiment se qui s'est produit", a indiqué le commandant de bord --qui a survécu--, José Gonçalves, à l'AFP
L'avion était un appareil brésilien de marque Embraer, réservé aux déplacements des officiers de haut rang. Il devait relier Huambo à la capitale Luanda, avec une escale a Benguela, sur la côte.
Selon Ernesto Bunga, un médecin de l'hôpital militaire de Huambo contacté par l'AFP, "cinq survivants présentent des brûlures au second degré, et un est dans un état grave avec des brûlures au troisième degré".
Elément capital dans la vie de ce pays d'Afrique australe qui a connu 27 ans de guerre civile de 1975 à 2002, l'armée angolaise est l'une des plus puissantes de la région.
Les Forces armées angolaises (FAA) ont été créées après les accords de paix de 1991, qui avaient marqué une pause dans la guerre civile.
Elles ont été constituées d'éléments des anciennes Forces armées populaires pour la libération de l'Angola du MPLA (le parti au pouvoir) et des Forces armées de libération de l'Angola de l'Unita (l'ancienne rébellion).
L'armée a été modernisée ces dernières années, grâce aux revenus pétroliers du pays qui dispute au Nigeria le premier rang en Afrique pour la production d'hydrocarbures.
Un avion cargo Antonov-12 de fabrication soviétique de l'armée de l'air angolaise avait perdu son train d'atterrissage au décollage sur l'aéroport de Luanda en septembre 2008, mais l'incident n'avait pas fait de victime.
Le crash d'un petit avion civil avait fait 13 morts trois mois plus tôt dans une région montagneuse de la région de Huambo.
Six rescapés ont été transportés à l'hôpital militaire de Huambo, a indiqué cette même source à l'AFP. Ils souffrent de brûlures.
L'avion transportait trois généraux. D'autres officiers de l'armée de l'air angolaise font partie des victimes, de même que des civils --dont deux femmes et deux enfants--, a-t-elle ajouté.
Les raisons de l'accident, survenu à la mi-journée peu après le décollage, ne sont pas connues. L'avion a été coupé en deux, selon une photo diffusée par l'agence Angop.
"Il est encore trop tôt pour élucider les causes réelles de l'accident. Une commission d'enquête a été mise en place", a indiqué à l'AFP Ernesto Dos Santos, chargé des transports au sein de l'armée de l'air angolaise, qui estime que ses investigations "pourront prendre un ou deux mois".
"Je ne sais pas qu'est-ce qui s'est passé. Nous avions bien fait le taxi (la phase d'accélération sur la piste, ndlr) et le décollage. Après cela, je sais plus vraiment se qui s'est produit", a indiqué le commandant de bord --qui a survécu--, José Gonçalves, à l'AFP
L'avion était un appareil brésilien de marque Embraer, réservé aux déplacements des officiers de haut rang. Il devait relier Huambo à la capitale Luanda, avec une escale a Benguela, sur la côte.
Selon Ernesto Bunga, un médecin de l'hôpital militaire de Huambo contacté par l'AFP, "cinq survivants présentent des brûlures au second degré, et un est dans un état grave avec des brûlures au troisième degré".
Elément capital dans la vie de ce pays d'Afrique australe qui a connu 27 ans de guerre civile de 1975 à 2002, l'armée angolaise est l'une des plus puissantes de la région.
Les Forces armées angolaises (FAA) ont été créées après les accords de paix de 1991, qui avaient marqué une pause dans la guerre civile.
Elles ont été constituées d'éléments des anciennes Forces armées populaires pour la libération de l'Angola du MPLA (le parti au pouvoir) et des Forces armées de libération de l'Angola de l'Unita (l'ancienne rébellion).
L'armée a été modernisée ces dernières années, grâce aux revenus pétroliers du pays qui dispute au Nigeria le premier rang en Afrique pour la production d'hydrocarbures.
Un avion cargo Antonov-12 de fabrication soviétique de l'armée de l'air angolaise avait perdu son train d'atterrissage au décollage sur l'aéroport de Luanda en septembre 2008, mais l'incident n'avait pas fait de victime.
Le crash d'un petit avion civil avait fait 13 morts trois mois plus tôt dans une région montagneuse de la région de Huambo.