Une réunion s’est tenue, vendredi à Rabat, entre la direction de la Royal Air Maroc et l’Association Marocaine des Pilotes de ligne (AMPL), en présence du ministre de l’Equipement et des Transports, M. Karim Ghellab.
La réunion est destinée à faire le point sur la situation, suite à la grève enclenchée jeudi par les pilotes de ligne, et sur les détails des revendications des pilotes et des propositions de la RAM, et à « définir une approche et une méthodologie de travail détaillée, basée sur des positions écrites pour avancer de manière constructive et positive sur ce sujet» , a déclaré M. Ghellab à la presse.
« J’ai été surpris de voir que la grève a repris hier, alors que le dialogue avec la RAM continuait et allait dans le bon sens» , a-t-il affirmé, rappelant que « la RAM, en tant qu’administration générale, avait fait des propositions qui avaient été acceptées dans le principe» .
Cette grève a des conséquences extrêmement dommageables, surtout que c’est une période de pointe pour le transport aérien, avec le retour des MRE, le départ des étudiants qui poursuivent leurs études à l’étranger et la période de la Omra, s’est indigné M. Ghellab, soulignant qu’elle a un impact sur le tourisme, un secteur sur lequel le Maroc parie notamment pour la création de 80.000 emplois.
Il s’agit là, a ajouté le ministre, de conséquences importantes sur la RAM et sur sa pérennité.
« Aujourd’hui, les pilotes de ligne misent sur un changement de position de la RAM en tant qu’administration, alors que la compagnie avait déjà souligné, dans un communiqué, qu’elle maintient ses propositions et qu’elle n’a fait aucune volte-face» .
Le gouvernement, a rappelé M. Ghellab, a jusqu’à présent suivi de près ce sujet et s’est assuré que la RAM, à travers la location d’avions, opère un grand pourcentage des vols programmés. Ainsi, plus de 85 pc des vols ont été effectués pendant cette période pour qu’il n’y ait pas d’impacts insurmontables sur les usagers. Le gouvernement, a ajouté le ministre, a également encouragé le dialogue interne.
Le ministre a, à cet égard, appelé à « un retour à la sérénité et à un arrêt immédiat de la grève, puisque le dialogue est ouvert et qu’il est renforcé par l’action directe» .
Pour sa part, le PDG de la RAM, M. Driss Benhima, s’est dit surpris par le déclenchement de la grève, alors qu’il venait de rencontrer des représentants de l’AMPL et qu’un accord définitif était envisageable lundi.
« J’ai été extrêmement surpris par une grève sauvage une demi-heure avant son déclenchement et qui nous met dans une situation très difficile» , a-t-il déclaré.
« Nous sommes en négociation et il n’y a pas lieu de faire grève pendant les négociations alors que le dialogue continue et que nous savons qu’il y a encore des malentendus qui ne portent plus sur la marocanisation» , a-t-il ajouté.
Le président de l’AMPL, M. Jalal Yâacoubi, a quant à lui espéré, que cette réunion fournisse l’occasion de trouver une issue à cette crise et répondre aux préoccupations majeures des pilotes de ligne, à savoir la marocanisation des postes de pilotage, la priorité aux compétences nationales et la garantie une fois pour toutes de l’emploi pour 5000 pilotes au sein de la RAM et ses filiales actuelles et à venir.
La réunion est destinée à faire le point sur la situation, suite à la grève enclenchée jeudi par les pilotes de ligne, et sur les détails des revendications des pilotes et des propositions de la RAM, et à « définir une approche et une méthodologie de travail détaillée, basée sur des positions écrites pour avancer de manière constructive et positive sur ce sujet» , a déclaré M. Ghellab à la presse.
« J’ai été surpris de voir que la grève a repris hier, alors que le dialogue avec la RAM continuait et allait dans le bon sens» , a-t-il affirmé, rappelant que « la RAM, en tant qu’administration générale, avait fait des propositions qui avaient été acceptées dans le principe» .
Cette grève a des conséquences extrêmement dommageables, surtout que c’est une période de pointe pour le transport aérien, avec le retour des MRE, le départ des étudiants qui poursuivent leurs études à l’étranger et la période de la Omra, s’est indigné M. Ghellab, soulignant qu’elle a un impact sur le tourisme, un secteur sur lequel le Maroc parie notamment pour la création de 80.000 emplois.
Il s’agit là, a ajouté le ministre, de conséquences importantes sur la RAM et sur sa pérennité.
« Aujourd’hui, les pilotes de ligne misent sur un changement de position de la RAM en tant qu’administration, alors que la compagnie avait déjà souligné, dans un communiqué, qu’elle maintient ses propositions et qu’elle n’a fait aucune volte-face» .
Le gouvernement, a rappelé M. Ghellab, a jusqu’à présent suivi de près ce sujet et s’est assuré que la RAM, à travers la location d’avions, opère un grand pourcentage des vols programmés. Ainsi, plus de 85 pc des vols ont été effectués pendant cette période pour qu’il n’y ait pas d’impacts insurmontables sur les usagers. Le gouvernement, a ajouté le ministre, a également encouragé le dialogue interne.
Le ministre a, à cet égard, appelé à « un retour à la sérénité et à un arrêt immédiat de la grève, puisque le dialogue est ouvert et qu’il est renforcé par l’action directe» .
Pour sa part, le PDG de la RAM, M. Driss Benhima, s’est dit surpris par le déclenchement de la grève, alors qu’il venait de rencontrer des représentants de l’AMPL et qu’un accord définitif était envisageable lundi.
« J’ai été extrêmement surpris par une grève sauvage une demi-heure avant son déclenchement et qui nous met dans une situation très difficile» , a-t-il déclaré.
« Nous sommes en négociation et il n’y a pas lieu de faire grève pendant les négociations alors que le dialogue continue et que nous savons qu’il y a encore des malentendus qui ne portent plus sur la marocanisation» , a-t-il ajouté.
« La marocanisation est un problème réglé et dépassé»
, a-t-il souligné, affirmant ne pas comprendre la raison pour laquelle cette revendication « est mise en avant pour expliquer le débrayage, à moins qu’il ne serve de porte-drapeau à de nouvelles revendications qu’on essaie de rendre populaires en disant qu’elles sont toujours liées à la marocanisation» . Le président de l’AMPL, M. Jalal Yâacoubi, a quant à lui espéré, que cette réunion fournisse l’occasion de trouver une issue à cette crise et répondre aux préoccupations majeures des pilotes de ligne, à savoir la marocanisation des postes de pilotage, la priorité aux compétences nationales et la garantie une fois pour toutes de l’emploi pour 5000 pilotes au sein de la RAM et ses filiales actuelles et à venir.