Un avion Boeing 787 opéré par All Nippon Airways (ANA) a décollé aujourd'hui dimanche 28 avril au matin de l'aéroport de Tokyo-Haneda pour un test, avec des dirigeants du groupe américain Boeing et de la compagnie nippone ANA à bord. Il s'agit du premier vol d'essai effectué au Japon avec un 787 dont les batteries ont été modifiées, conformément aux exigences des autorités qui ont octroyé vendredi au "Dreamliner" le droit de revoler sous diverses conditions techniques, après plus de trois mois d'interdiction.
ANA, qui avait été la première compagnie à employer le Boeing 787, en possède 17 exemplaires, un tiers de la flotte mondiale livrée, et plusieurs sont déjà modifiés ou en cours. Elle espère que tous auront reçu les correctifs nécessaires d'ici à la mi-mai et pourront reprendre les vols commerciaux en juin au plus tard.
A l'instar des autres compagnies exploitant le 787, ANA et sa rivale Japan Airlines (JAL), qui en possède sept, doivent procéder, avec l'aide de Boeing, à l'installation de nouveaux chargeurs et nouvelles batteries principales et auxiliaires dotées de systèmes d'isolation et de gaines pour éviter la contagion d'un éventuel court-circuit ou d'une surchauffe d'une cellule à toute la batterie. Ces mesures ont été prises en raison de deux incidents de surchauffe survenus mi-janvier et qui ont forcé à clouer au sol tous les 787.
Le ministère nippon des transports souhaite désormais que les batteries soient examinées plus régulièrement et un dispositif de suivi spécifique installé sur tous les appareils. Outre les vols d'essai, est aussi requis au Japon un entraînement particulier des pilotes.
ANA n'est pas la seule compagnie à avoir fait revoler un 787 depuis que l'Agence fédérale de l'Aviation américaine (FAA) a levé jeudi (avec prise d'effet vendredi) l'interdiction qui courait depuis mi-janvier. Samedi, Ethiopian Airlines, qui possède quatre "Dreamliner" et en a commandé six autres, avait été la première compagnie à faire décoller ce type d'appareil pour un vol commercial. Parti d'Addis Abeba, l'avion a relié sans problème Nairobi, à 1 160 km, en environ deux heures.
Mardi, l'Agence européenne de la sécurité aérienne avait aussi approuvé les modifications proposées par Boeing afin d'autoriser la reprise des vols dès les changements accomplis. La compagnie américaine a répété samedi à Tokyo que les solutions techniques garantissaient la sûreté de l'appareil, bien que les causes premières des récents incidents demeurent inconnues.
Les livraisons de 787, suspendues, vont reprendre début mai avec des appareils intégrant les nouvelles batteries et systèmes afférents, et toutes les mises à jour des batteries devraient être achevées mi-mai, a indiqué le PDG Jim McNerney cette semaine. Boeing a dépêché 300 techniciens dans le monde pour mettre les 50 Boeing 787 déjà livrés en conformité.
ANA, qui avait été la première compagnie à employer le Boeing 787, en possède 17 exemplaires, un tiers de la flotte mondiale livrée, et plusieurs sont déjà modifiés ou en cours. Elle espère que tous auront reçu les correctifs nécessaires d'ici à la mi-mai et pourront reprendre les vols commerciaux en juin au plus tard.
A l'instar des autres compagnies exploitant le 787, ANA et sa rivale Japan Airlines (JAL), qui en possède sept, doivent procéder, avec l'aide de Boeing, à l'installation de nouveaux chargeurs et nouvelles batteries principales et auxiliaires dotées de systèmes d'isolation et de gaines pour éviter la contagion d'un éventuel court-circuit ou d'une surchauffe d'une cellule à toute la batterie. Ces mesures ont été prises en raison de deux incidents de surchauffe survenus mi-janvier et qui ont forcé à clouer au sol tous les 787.
Le ministère nippon des transports souhaite désormais que les batteries soient examinées plus régulièrement et un dispositif de suivi spécifique installé sur tous les appareils. Outre les vols d'essai, est aussi requis au Japon un entraînement particulier des pilotes.
ANA n'est pas la seule compagnie à avoir fait revoler un 787 depuis que l'Agence fédérale de l'Aviation américaine (FAA) a levé jeudi (avec prise d'effet vendredi) l'interdiction qui courait depuis mi-janvier. Samedi, Ethiopian Airlines, qui possède quatre "Dreamliner" et en a commandé six autres, avait été la première compagnie à faire décoller ce type d'appareil pour un vol commercial. Parti d'Addis Abeba, l'avion a relié sans problème Nairobi, à 1 160 km, en environ deux heures.
Mardi, l'Agence européenne de la sécurité aérienne avait aussi approuvé les modifications proposées par Boeing afin d'autoriser la reprise des vols dès les changements accomplis. La compagnie américaine a répété samedi à Tokyo que les solutions techniques garantissaient la sûreté de l'appareil, bien que les causes premières des récents incidents demeurent inconnues.
Les livraisons de 787, suspendues, vont reprendre début mai avec des appareils intégrant les nouvelles batteries et systèmes afférents, et toutes les mises à jour des batteries devraient être achevées mi-mai, a indiqué le PDG Jim McNerney cette semaine. Boeing a dépêché 300 techniciens dans le monde pour mettre les 50 Boeing 787 déjà livrés en conformité.