Aviation civile
Selon Focus-Algérie, la compagnie nationale Air Algérie est accusée d’avoir recruté de nombreux copilotes et pilotes de ligne munis de faux diplômes. La direction de l’aviation civile, relevant du ministère des Transports, aurait attribué des fausses licences de pilotage à des copilotes qui exercent actuellement au sein de la compagnie publique. Cela constitue, dénoncent des pilotes chevronnés qui ont témoigné sous la sceau de l’anonymat, un véritable danger « pour la sécurité des passagers » de la compagnie battant pavillon national.
Par ailleurs, d’après le quotidien arabophone El-Khabar, plusieurs copilotes ont obtenu, dans des délais expéditifs, des attestations de fin de formation au pilotage délivrées dans des écoles controversées à cause de la faiblesse de leur encadrement et la piètre qualité de leur formation. Ces écoles sont installées en Jordanie et en Afrique du Sud.
S’agissant du «diplôme» délivré par une école sud-africaine, on peut lire, selon les témoignages anonymes des pilotes, une mention selon laquelle « cette attestation ne donne pas droit d’exercice en tant que pilote de ligne en Afrique du Sud ». Malgré cela, la direction de l’aviation civile relevant du ministère des Transports en Algérie a reconnu ces "diplômes" contestés en leur accordant des équivalences. Ces équivalences ont permis aux titulaires de ces faux diplômes de repartir à l’étranger afin d’obtenir, auprès de ces mêmes écoles installées en Jordanie et en Afrique du Sud, le diplôme définitif les autorisant d’exercer en tant que pilotes de ligne.
Et pourtant, en Algérie, les conditions d’attribution des équivalences sont sévères. Le candidat doit d’abord passer des tests avant que la direction de l’aviation civile ne décide d’attribuer l’équivalence. Comment ces pilotes ont-ils fait pour obtenir facilement ces équivalences ? Certaines sources n’hésitent pas à faire part de leurs soupçons de corruption. D’autre part, quatre écoles de formation de pilotes de ligne existent en Algérie. Pourquoi alors aller étudier dans des écoles qui ne sont pas crédibles ? La question est posée aux responsables de la direction de l’aviation civile qui ont reconnu ces faux diplômes. Mais la principale question s’adresse aussi à Air Algérie qui a recruté ces pilotes au niveau de formation très discutable et détenant, en plus, de faux diplômes. N’y a-t-il pas de danger pour la vie des passagers ? Pour trouver des éléments de réponse à cette question cruciale, nous avons tenté à maintes reprises de joindre la cellule de communication de la compagnie Air Algérie. Malheureusement, aucun de nos appels n’a trouvé une oreille attentive…
Par ailleurs, d’après le quotidien arabophone El-Khabar, plusieurs copilotes ont obtenu, dans des délais expéditifs, des attestations de fin de formation au pilotage délivrées dans des écoles controversées à cause de la faiblesse de leur encadrement et la piètre qualité de leur formation. Ces écoles sont installées en Jordanie et en Afrique du Sud.
S’agissant du «diplôme» délivré par une école sud-africaine, on peut lire, selon les témoignages anonymes des pilotes, une mention selon laquelle « cette attestation ne donne pas droit d’exercice en tant que pilote de ligne en Afrique du Sud ». Malgré cela, la direction de l’aviation civile relevant du ministère des Transports en Algérie a reconnu ces "diplômes" contestés en leur accordant des équivalences. Ces équivalences ont permis aux titulaires de ces faux diplômes de repartir à l’étranger afin d’obtenir, auprès de ces mêmes écoles installées en Jordanie et en Afrique du Sud, le diplôme définitif les autorisant d’exercer en tant que pilotes de ligne.
Et pourtant, en Algérie, les conditions d’attribution des équivalences sont sévères. Le candidat doit d’abord passer des tests avant que la direction de l’aviation civile ne décide d’attribuer l’équivalence. Comment ces pilotes ont-ils fait pour obtenir facilement ces équivalences ? Certaines sources n’hésitent pas à faire part de leurs soupçons de corruption. D’autre part, quatre écoles de formation de pilotes de ligne existent en Algérie. Pourquoi alors aller étudier dans des écoles qui ne sont pas crédibles ? La question est posée aux responsables de la direction de l’aviation civile qui ont reconnu ces faux diplômes. Mais la principale question s’adresse aussi à Air Algérie qui a recruté ces pilotes au niveau de formation très discutable et détenant, en plus, de faux diplômes. N’y a-t-il pas de danger pour la vie des passagers ? Pour trouver des éléments de réponse à cette question cruciale, nous avons tenté à maintes reprises de joindre la cellule de communication de la compagnie Air Algérie. Malheureusement, aucun de nos appels n’a trouvé une oreille attentive…
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