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C'est le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius qui l'affirme. Il s'est félicité dimanche de la collaboration de l'Algérie. La France aura trouvé finalement dans l'Algérie un soutien de taille. En ouvrant son espace aérien, a permis à la France de venir en aide au Mali. L'Algérie "a autorisé le survol de son territoire et je l'en remercie", se réjouit le ministre des Affaires étrangères français à l'émission Grand Jury LCI-Le Figaro-RTL. On est donc loin des redomontades de Mourad Medelci et des lancinants appels au dialogue alors que la maison Mali est en feu. A l'occasion Laurent Fabius déroule l'argumentaire de la précipitation française à rouler les mécaniques dans ce pays du Sahel. il est vrai que le Mali n'est pas la Syrie. "La France se devait d'intervenir de toute urgence, sinon il n'y aurait plus de Mali, mais un État terroriste… Quand les terroristes ont décidé de débouler, c'était une question de vie ou de mort pour le Mali", a argumenté le chef de la diplomatie française en estimant que la durée de l'intervention française était "une question de semaines" avant que la force africaine ne prenne le relais.
Eu égard à l'immensité de l'Azawad et à la parfaite connaissance du terrain par les narco-islamistes, il est difficile cependant de croire que les forces françaises achèvront "leur misson" en quelques semaines. Il est en effet plus facile de commencer un conflit que de le terminer, les exemples afghan et irakien sont là pour le prouver. Toute la problématique sera finalement de savoir quand tout sera terminé, quel en sera le coût ?
La décision d'Alger d'ouvrir son espace aérien aux appareils français basés sur le territoire national et qui frappent les islamistes dans le nord du Mali est significative compte tenu de la méfiance traditionnelle des autorités algériennes face à toute intervention militaire de Paris dans la région. Une fois que la force africaine aura pris le relais dans le nord du Mali, "il faudra que les Algériens ferment leurs frontières" pour couper les combattants islamistes de leurs bases, a conseillé le ministre.
Interrogé sur cette intervention militaire, Amar Belani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères a estimé qu’"il faut surtout bien noter que c’est une décision souveraine du Mali", rappelant que c’est ce dernier qui "a demandé l’aide de puissances amies pour renforcer ses capacités nationales de lutte contre le terrorisme".
Eu égard à l'immensité de l'Azawad et à la parfaite connaissance du terrain par les narco-islamistes, il est difficile cependant de croire que les forces françaises achèvront "leur misson" en quelques semaines. Il est en effet plus facile de commencer un conflit que de le terminer, les exemples afghan et irakien sont là pour le prouver. Toute la problématique sera finalement de savoir quand tout sera terminé, quel en sera le coût ?
La décision d'Alger d'ouvrir son espace aérien aux appareils français basés sur le territoire national et qui frappent les islamistes dans le nord du Mali est significative compte tenu de la méfiance traditionnelle des autorités algériennes face à toute intervention militaire de Paris dans la région. Une fois que la force africaine aura pris le relais dans le nord du Mali, "il faudra que les Algériens ferment leurs frontières" pour couper les combattants islamistes de leurs bases, a conseillé le ministre.
Interrogé sur cette intervention militaire, Amar Belani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères a estimé qu’"il faut surtout bien noter que c’est une décision souveraine du Mali", rappelant que c’est ce dernier qui "a demandé l’aide de puissances amies pour renforcer ses capacités nationales de lutte contre le terrorisme".
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