L’Airbus A300 Zéro-G de Novespace, a décollé vendredi à 13 h 00 de Bordeaux-Mérignac, avec à son bord les premiers passagers payants en Europe pour un voyage de découverte de l’apesanteur.
40 passagers très enthousiastes, en combinaison de vol grise, dont seulement 6 femmes, ont embarqué peu après midi dans cet avion spécialement aménagé, depuis la base de Novespace. Sur leur carte d’embarquement, on pouvait lire « de Bordeaux à Bordeaux »…
5 minutes d’apesanteur à 6 000 euros le billet
Ils sont accompagnés dans ce baptême d’apesanteur par l’astronaute Jean-François Clervoy, président de Novespace, filiale du CNES. Il a lui-même 3 000 paraboles à son actif, mais aussi trois vols à bord de la navette spatiale américaine.
C’est le premier vol parabolique commercial en Europe. Le vol parabolique permet de se soustraire pendant quelques instants à la gravité terrestre, moyennant des manœuvres très particulières de montée et de descente.
Ce vol de découverte doit comprendre, si tout se passe comme prévu, 15 paraboles de 22 secondes, soit 5 minutes d’apesanteur cumulée. L’avion doit d’abord gagner une zone libre de trafic aérien et sans turbulences, au-dessus de l’Atlantique.
Sur les 40 passagers, 28 ont payé leur billet 6 000 euros, les autres, dont 5 étudiants, ayant gagné un concours du CNES. La doyenne est âgée de 67 ans.
Ils viennent d’horizons très différents. La majorité sont Français, dont un financier venu tout spécialement du Japon. Mais il y a aussi des Suisses, des Belges, un Cubain résidant en Angola -à qui sa femme a fait un cadeau surprise-, une Turque, Ahu Aysal Kerimoglu, propriétaire d’une chaîne d’hôtels.
Une autre passagère venue de Suisse, Liliane Innocenzi, a déjà effectué un premier baptême aux États-Unis en 2010 : « Quand vous y avez goûté, vous en reprenez, c’est trop bon », a-t-elle confié à l’AFP avant le décollage.
Pour cette première commerciale européenne, le commandant de bord est Eric Delesalle, directeur des Essais en Vol du constructeur ATR, qui a une parfaite maîtrise du vol parabolique.
Avant le vol, il a partagé avec les passagers et les autres membres d’équipage une collation très simple -sandwichs et fruits-, dans une ambiance décontractée.
En début de matinée, les passagers avaient assisté, très attentifs, à un briefing au cours duquel leur ont été données les consignes de sécurité et des indications pour profiter au mieux de cette expérience exceptionnelle.
Dernière recommandation avant le départ : passer aux toilettes. Il n’y en a pas à bord et le vol doit au total durer deux heures.
40 passagers très enthousiastes, en combinaison de vol grise, dont seulement 6 femmes, ont embarqué peu après midi dans cet avion spécialement aménagé, depuis la base de Novespace. Sur leur carte d’embarquement, on pouvait lire « de Bordeaux à Bordeaux »…
5 minutes d’apesanteur à 6 000 euros le billet
Ils sont accompagnés dans ce baptême d’apesanteur par l’astronaute Jean-François Clervoy, président de Novespace, filiale du CNES. Il a lui-même 3 000 paraboles à son actif, mais aussi trois vols à bord de la navette spatiale américaine.
C’est le premier vol parabolique commercial en Europe. Le vol parabolique permet de se soustraire pendant quelques instants à la gravité terrestre, moyennant des manœuvres très particulières de montée et de descente.
Ce vol de découverte doit comprendre, si tout se passe comme prévu, 15 paraboles de 22 secondes, soit 5 minutes d’apesanteur cumulée. L’avion doit d’abord gagner une zone libre de trafic aérien et sans turbulences, au-dessus de l’Atlantique.
Sur les 40 passagers, 28 ont payé leur billet 6 000 euros, les autres, dont 5 étudiants, ayant gagné un concours du CNES. La doyenne est âgée de 67 ans.
Ils viennent d’horizons très différents. La majorité sont Français, dont un financier venu tout spécialement du Japon. Mais il y a aussi des Suisses, des Belges, un Cubain résidant en Angola -à qui sa femme a fait un cadeau surprise-, une Turque, Ahu Aysal Kerimoglu, propriétaire d’une chaîne d’hôtels.
Une autre passagère venue de Suisse, Liliane Innocenzi, a déjà effectué un premier baptême aux États-Unis en 2010 : « Quand vous y avez goûté, vous en reprenez, c’est trop bon », a-t-elle confié à l’AFP avant le décollage.
Pour cette première commerciale européenne, le commandant de bord est Eric Delesalle, directeur des Essais en Vol du constructeur ATR, qui a une parfaite maîtrise du vol parabolique.
Avant le vol, il a partagé avec les passagers et les autres membres d’équipage une collation très simple -sandwichs et fruits-, dans une ambiance décontractée.
En début de matinée, les passagers avaient assisté, très attentifs, à un briefing au cours duquel leur ont été données les consignes de sécurité et des indications pour profiter au mieux de cette expérience exceptionnelle.
Dernière recommandation avant le départ : passer aux toilettes. Il n’y en a pas à bord et le vol doit au total durer deux heures.
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