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Aujourd'hui, Boeing a annoncé l'acquisition de Spirit AeroSystems, son principal fournisseur, pour un montant total de 8,3 milliards de dollars, dans une opération majeure qui redéfinit le paysage de l'industrie aérospatiale. Cette transaction, entièrement en actions, marque un tournant stratégique pour le géant de l'aéronautique américain, précise le communiqué de Spirit AeroSystems.
L'accord prévoit que les actionnaires de Spirit recevront entre 0,18 et 0,25 action Boeing pour chaque action Spirit détenue. Cela valorise l'action Spirit à 37,25 dollars et la valeur totale de l'opération, dette incluse, s'élève à 8,3 milliards de dollars.
Cette acquisition comprend la majorité des activités commerciales de Spirit liées à Boeing, ainsi que ses opérations de défense et d'après-vente. Parallèlement, Airbus, le concurrent européen de Boeing, a conclu un accord pour reprendre certaines activités de Spirit liées à ses propres programmes, notamment la production de sections de fuselage pour les modèles A350 et A220 comme précisé dans son communiqué :
> L'usine de Kinston, en Caroline du Nord (États-Unis), qui produit des sections de fuselage pour l'A350.
L'usine de Saint-Nazaire, en France, qui assemble partiellement des sections de l'A350 avant de les envoyer à Toulouse.
> L'usine de Belfast, en Irlande du Nord, qui fabrique les ailes et le fuselage central de l'A220.
> L'usine de Casablanca, au Maroc, qui participe à la production du fuselage de l'A220 et fabrique des nacelles de moteur pour l'A320.
> Les activités de production des pylônes de l'A220 à Wichita, au Kansas (États-Unis).
Le PDG de Boeing, Dave Calhoun, a déclaré (Communiqué Boeing): "Cette acquisition stratégique nous permettra de renforcer notre contrôle sur notre chaîne d'approvisionnement critique et d'améliorer la qualité de notre production." Il a souligné que cette décision était motivée par la nécessité de répondre aux préoccupations en matière de sécurité et de qualité, suite à des incidents récents qui ont affecté la réputation de l'entreprise.
La finalisation de la transaction est prévue pour mi-2025, sous réserve des approbations réglementaires et de l'accord des actionnaires. Cette opération marque un revirement significatif pour Boeing, qui avait cédé ces mêmes activités à Spirit en 2005.
Les analystes du secteur voient dans cette acquisition une tentative de Boeing de reprendre le contrôle direct de sa production et d'améliorer son efficacité opérationnelle dans un contexte de concurrence accrue et de défis liés à la sécurité.
L'impact de cette transaction sur l'emploi et la production n'a pas encore été précisé, mais elle devrait avoir des répercussions importantes sur l'ensemble de l'industrie aérospatiale américaine.
L'accord prévoit que les actionnaires de Spirit recevront entre 0,18 et 0,25 action Boeing pour chaque action Spirit détenue. Cela valorise l'action Spirit à 37,25 dollars et la valeur totale de l'opération, dette incluse, s'élève à 8,3 milliards de dollars.
Cette acquisition comprend la majorité des activités commerciales de Spirit liées à Boeing, ainsi que ses opérations de défense et d'après-vente. Parallèlement, Airbus, le concurrent européen de Boeing, a conclu un accord pour reprendre certaines activités de Spirit liées à ses propres programmes, notamment la production de sections de fuselage pour les modèles A350 et A220 comme précisé dans son communiqué :
> L'usine de Kinston, en Caroline du Nord (États-Unis), qui produit des sections de fuselage pour l'A350.
L'usine de Saint-Nazaire, en France, qui assemble partiellement des sections de l'A350 avant de les envoyer à Toulouse.
> L'usine de Belfast, en Irlande du Nord, qui fabrique les ailes et le fuselage central de l'A220.
> L'usine de Casablanca, au Maroc, qui participe à la production du fuselage de l'A220 et fabrique des nacelles de moteur pour l'A320.
> Les activités de production des pylônes de l'A220 à Wichita, au Kansas (États-Unis).
Le PDG de Boeing, Dave Calhoun, a déclaré (Communiqué Boeing): "Cette acquisition stratégique nous permettra de renforcer notre contrôle sur notre chaîne d'approvisionnement critique et d'améliorer la qualité de notre production." Il a souligné que cette décision était motivée par la nécessité de répondre aux préoccupations en matière de sécurité et de qualité, suite à des incidents récents qui ont affecté la réputation de l'entreprise.
La finalisation de la transaction est prévue pour mi-2025, sous réserve des approbations réglementaires et de l'accord des actionnaires. Cette opération marque un revirement significatif pour Boeing, qui avait cédé ces mêmes activités à Spirit en 2005.
Les analystes du secteur voient dans cette acquisition une tentative de Boeing de reprendre le contrôle direct de sa production et d'améliorer son efficacité opérationnelle dans un contexte de concurrence accrue et de défis liés à la sécurité.
L'impact de cette transaction sur l'emploi et la production n'a pas encore été précisé, mais elle devrait avoir des répercussions importantes sur l'ensemble de l'industrie aérospatiale américaine.
